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Articles

Affichage des articles du juillet, 2015
"Quatrième de couverture du livre Mayotte, un silence assourdissant, de Feyçal, paru en 2008, aux éditions Publibook (16 euros). Combo, 35 ans, est né dans le grand Nioumakélé, région la plus pauvre de l'île d'Anjouan, de l'archipel des Comores. Agriculteur avec des enfants à charges et uen femme à aimer, il n'arrive plus à pouvoir nourrir correctement sa petite famille. Il se voit donc dans l'obligation de partir tenter sa chance à Mayotte, quatrième île des Comores, toujours sous administration française, d'où la nécessité d'obtenir un visa pour rentrer légalement sur cette terre promise. Mais le rêve est trop beau, et la réalité trop dure. Obligé de tout vendre pour acquérir le précieux sésame, le jeune homme met en danger tous ceux qu'il aime pour un bonheur et un travail qu'il n'est pas convaincu de trouver... Un récit si réaliste qu'il nous fait froid dans le dos. Avec une vivacité incroyable, nous sommes plongés dans l'enfe

LE COMITE MAORE A 10 ANS

Mai 2005 – mai 2015, dix ans depuis la création du Comité Maore par une poignée de Comoriens dont le regretté UNKASHA JAFFAR à qui nous rendons un hommage ému. A l’origine il fallait « déterrer la question de l’ile comorienne de Mayotte ». Depuis les années 1995, elle avait disparu de la scène politique comorienne. Elle avait été enlevée de l’ordre du jour définitive des AG de l’ONU. La France avait imposé son meurtrier visa Balladur. On en était arrivé au point où le président Azali pouvait enlever la principale barrière au fait accompli français à Mayotte, la participation maoraise aux jeux des iles de l’Océan Indien, sans susciter un levé de boucliers. A l’époque seul le Front Démocratique dénonça la forfaiture, une réaction isolée sans impact. Nous décidâmes donc de relever le défi et nous nous fixions comme objectif : faire du 12 novembre, date de l’accession des Comores aux Nations Unies en tant qu’entité composée des quatre iles MAORE, MWALI, NDZUANI et NGAZIDJA, une journée na

UNE PERIODE CHARNIERE

Au lendemain de la Ide El Fitre, les esprits des Comoriens se tournent vers les prochaines élections, au premier chef les présidentielles 2016. La question fondamentale : le pays va-t-il continuer sa descente aux enfers ou va-t-il trouver les ressources pour changer de cap. Comment se présente la situation CEUX D’EN-HAUT. C'est-à-dire les dirigeants. Ceux qui se succèdent à la tête de l’Etat depuis 40 ans. Pour eux rien ne doit changer. Ils ont fourbi leurs armes. Et aucune menace ne pèse sur eux. La multiplication des candidats folkloriques est une aubaine. Il discrédite les urnes, banalise la course au pouvoir pour le pouvoir et rend moins révoltant le vote clientéliste et la corruption. CEUX D’EN-BAS. L’immense majorité des citoyens qui subissent. C’est le pessimisme qui domine. Personne ne croit aux élections et encore moins au personnel politique. L’absence d’une Organisation portant les revendications du pays contribuent à renforcer la tendance à la démission nationale.

MANIFESTE DU MOUVEMENT NARILAMHE

Le Mouvement citoyen NARILAMHE a tenu une conférence de presse ce matin à Moroni. Il a diffusé son manifeste que je publie intégralement ci-dessous RILAMHE est un mouvement citoyen pour le réveil de la nation comorienne. RILAMHE est lancé à l’occasion du 40ème anniversaire de l’indépendance du pays. PREAMBULE Le constat est amère. Après quarante ans d’indépendance, le pays se trouve dans une situation lamentable : - L’indépendance est inachevée, MAORE s’est encore éloignée de l’Union - L’unité nationale est menacée par un séparatisme insulaire virulent devenu le pain béni des populistes de tout bord - L’enseignement public est sinistré à tous les niveaux et laisse à désirer - Le système de santé est défaillant et les voyages sanitaires se multiplient - La justice est quasiment inopérante - Les services publics (électricité, eau, télécommunications, hydrocarbures,…) pénalisent la vie quotidienne des citoyens et des entreprises LES RESPONSABILITES DES DIRIGEANTS La responsab