Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mai, 2009

Bâtir un destin au pays

Que va devenir le pays après le « référendum » du 17 mai 2009. Question essentielle pour ceux qui ont à cœur les intérêts du pays. Le Président Sambi et les siens chantent victoire, versent dans la demesure et travertissent les faits sans la moindre pudeur. Comme si le verbe pouvait transformer le rêve en réalité ; comme si il ne s’était rien passé depuis mai 2006 !? Les « Midjidjengo » pour leur part semblent désarmés. Coupés des masses qui leur reprochent, non sans raison, de ne rien voir venir, ils subissent, victimes et coupables à la fois. Le Président Sambi, seul maître à bord, a-t-il conscience de mener le pays droit vers un mur ? Car les questions induites par les réformes constitutionnelles sont lourdes et tout indique que les réponses qui y seront apportées ressembleront plus à des coups de force qu’à une gestion apaisée et raisonnée. Le ton est donné par ceux qui pensent que le 3ème Vice Président pourrait être nommé, et contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, il ne s’a

APPEL A UN LARGE RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES ET DEMOCRATES COMORIENS

Le référendum initié par le Président Sambi sur des modifications de la Constitution offre (ou aurait du offrir) l’occasion de s’apesantir sur les problèmes institutionnels du pays. Ces derniers constituent, à notre avis, un des sous produits les plus nuisibles du séparatisme insulaire. Le séparatisme mayottais n’a pas permis au pays d’accéder à l’indépendance dans l’unité et dans une ambiance relativement apaisée, condition indispensable à l’élaboration d’une Constitution équilibrée base d’un Etat stable. Le pays bascula dans les putsch et les Constitutions taillées sur mesures présidentielles. Le séparatisme anjouanais mena le pays au bord de l’abîme. La Constitution de 2001 devait éviter l’éclatement du pays à un moment où le séparatisme anjouanais pouvait imposer ses désiderata. D’où le caractère fondamentalement séparatiste de la Constitution actuelle. Fédéraliste dans l’esprit, elle dériva vers une confédération, les Exécutifs des îles s’affirmant comme des Etats dans l’Etat. La