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Affichage des articles du octobre, 2012

Maore : Mettre fin à l’hécatombe des kwasa
POUR UN ESPACE DE LIBRE CIRCULATION ENTRE LES ILES COMORES

"Communiqué de presse du COMITE MAORE que nous publions intégralement" Le bras de mer Ndzuani – Maore : 70 km devenu le cimetière marin le plus grand du monde ! Le visa Balladur : un mur français érigé dans le Canal du Mozambique pour diviser l’Archipel des Comores ! Tout cela paraissait banal, n’intéressant qu’une petite poignée de personnes impuissantes. Mais voilà que les choses sont en train de changer. Désormais chaque naufrage de kwasa fait la une des journaux comoriens ; même des grands médias français l’évoquent, des journaux étrangers de la Région et d’autres pays lui consacrent des papiers. Des partis politiques comoriens s’expriment plus clairement sur la question et interpellent le gouvernement français. Autre fait significatif, des officiels français demandent l’aménagement d’un espace de libre circulation des Comoriens dans l’Archipel pour mettre fin aux drames, renforçant ainsi les nombreux français sans voix comme les « indignés de Mayotte », Survie et d’au

COMORES / MAYOTTE : L'horreur banalisée

Nouveau naufrage meurtrier d'une barque transportant des immigrants dans les parages de Mayotte. C'est le quatrième en quatre mois. L'opinion ne semble guère s'émouvoir. L'horreur s'est banalisée. L'horreur (...). L'océan ne rend pas toujours les corps. Dans les quatre îles des Comores, dans la diaspora comorienne à La Réunion comme en métropole, des hommes, des femmes, des enfants pleurent la perte d'un parent, d'un enfant, d'un ami... Le peuple frère des Comores en Indiaocéanie est atteint dans sa chair et ce drame frappe nos frères et nos sœurs en humanité. La banalisation. Une dépêche rend compte du tragique événement. On en parlera un jour ou deux. On aura droit à un énième communiqué disant l'émotion des autorités. La justice se montrera plus sévère pour le pilote de la barque – le passeur – s'il a survécu, pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Et on continuera, jusqu'au prochain drame, une politique contre l'

IL FAUT REFORMER LA TOURNANTE

La constitution de l’Union des Comores qui a institué la tournante et changé le drapeau du pays a sacralisé les immenses concessions face à l’exécutif séparatiste de Ndzuani de l’époque de Mohamed Bacar. Les modifications introduites par Sambi ont visé l’harmonisation des élections pour en réduire le nombre et la prolongation du mandat du président de l’Union. Le changement d’appellation des chefs des exécutifs des Iles de président en gouverneur fut un accessoire qui n’a pas réellement changé la donne. Les gouverneurs sont toujours traités en président et ils sont en position de pouvoir s’opposer à l’Union en s’appuyant sur le soutien de leur île, surtout quand le Chef de l’Etat ne vient pas de leur île. Chacun perçoit bien que cette constitution émiette le pays et maintient une situation favorable à son implosion. Il va de soi que les choses ne sont pas simples. Le poison du séparatisme est encore très fort dans l’inconscient collectif et on ne peut pas l’ignorer. Il a été judicieus