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Affichage des articles du octobre 15, 2008

Modification de la Constitution : la prudence s’impose

Parce qu’elle est le produit de compromis, on pourrait même parler de compromissions, destinés à préserver un semblant d’unité face à un pouvoir Bacar séparatiste et arrogant, la Constitution de l’Union des Comores est fondamentalement nuisible. Pire, le changement de drapeau intervenu pourrait faire penser à la création d’un nouveau pays, que la France souhaiterait, composé de trois îles. Cette Constitution n’est pas à amender, il faut la jeter aux orties et en élaborer une autre, une Constitution qui ne serait plus celle d’un Président mais qui serait celle du pays et qui constituerait un cadre institutionnel nouveau et consensuel. Le Président Sambi a donc raison et tort. Raison de dénoncer les incongruités de la Constitution, mais il a tort de la considérer comme « améliorable » puisqu’il ne propose que des amendements. Le Président Sambi a encore raison et tort. Raison d’utiliser les dispositions de cette Constitution qui lui donnent le droit de proposer des amendements mais il a