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Articles

Affichage des articles du août, 2013

DECLARATION DU COMITE MAORE SUR LES RENCONTRES DE LA COI à Moroni

"Je publie intégralement une déclaration du Comité Maore rendue publique ce jour " La Commission de l’Océan Indien COI crée l’événement aux Comores depuis le 24 août. Ses dirigeants sont à Moroni pour suivant leur slogan « dévoiler la COI aux Comoriens». Divers manifestations sont prévues. Toutes les plateformes (les associations initiées et soutenues par la COI) sont mobilisées. Pour le Ministère des Relations Extérieures comorien (MIREX) qui assure la présidence de l’organisation insulaire au nom du pays, l’objectif est de rendre visible son action à la tête de la COI. Mais il y a fort à parier que d’autres acteurs poursuivent des objectifs non affichés mais tangibles à savoir une rupéïsation sans vague de l’île comorienne de Mayotte. A cet égard, une des affiches officielles du Secrétariat Général de la COI, définit la composition de la COI comme étant de 5 états et « TERRITOIRES INSULAIRES », entendez Mayotte. Cette partie a été cachée avec du scotch, certainement suite

Le complexe des dirigeants comoriens face à la France

L’attitude des dirigeants comoriens face à la France pose problème. On ne peut pas croire que les dirigeants comoriens ne savent pas distinguer un ennemi d’un ami. On ne peut pas penser que les dirigeants comoriens ne perçoivent pas qu’un pays qui occupe une partie de notre territoire nationale est un ennemi, en tout cas n’est pas un ami. On ne peut pas imaginer un seul instant que les dirigeants comoriens sont insensibles à la disparition de plus de 10 000 Comoriens pour cause de Visa Balladur. Et pourtant, ces dirigeants crient à tue-tête que la France est un ami, qu’il serait le premier partenaire du pays, que etc. etc. Les dirigeants comoriens réclament le retour de Mayotte mais ils agissent comme si Mayotte est un territoire étranger puisqu’ils instaurent même un visa de sortie pour tout Comorien voulant se rendre à Mayotte. On ne peut pas penser que les dirigeants comoriens ne savent pas que dans les relations entre les pays, ce sont les pressions qui sont la règle dans le règle

TIC : une gestion anti démocratique et calamiteuse

Le monde passe à l’ère du numérique, après l’ère de la parole et celle du texte. Les enjeux économiques, financiers et sociétaux sont énormes et engagent durablement l’avenir du pays. On était en droit d’attendre de la part des dirigeants en place plus de circonspection, une démarche qui fait jouer tous les facteurs positifs. Espoir encore une fois déçu. Toutes les questions liées aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont traitées comme à l’accoutumée ; les intérêts particuliers du clan détenant les rênes du pouvoir priment sur toute autre considération. D’où cette impression désastreuse d’une navigation sans boussoles. Le secteur comorien des TIC est en plein bouleversement. Feu la Société Nationale des Postes & Télécommunications (SNPT) a commencé à en ressentir les effets avec l’utilisation massive du courrier électronique au détriment du courrier postal classique. Les revenus des services postaux ont dégringolé. L’attitude a consisté à séparer les act

BAMBAO et HAMBU DE NOUVEAU INONDE : IRRESPONSABILITE CRIMINELLE.

Le constat établi le 31 juillet 2013 souligne la nouvelle catastrophe : Bambao et Hambou, suite aux fortes pluies de ces derniers jours, sont de nouveau inondées. « Les villages de Vuvuni, Bangwa, Salimani, Mdjwaezi et Bweni sont en partie inondés. A Mdjwiezi : 2 quartiers ont été évacués. Dans le village de Bangwa, près 80% des maisons sont touchées par la montée des eaux et certains habitants sont en cours d’évacuation. Sur la route nationale menant vers le sud de l'ile de Ngazidja, le petit pont, proche du carrefour est submergé et la circulation est perturbée. A Salimani, le quartier Est (coté cimetière) est submergé. A Vuvuni, les quartiers sud sont inondés. Etc. » (Extrait de comoresdroit.centerblog.net). Lors des premières graves inondations, il y a trois ans, le pays entier s’était mobilisé, une solidarité nationale qui avait ému, la communauté internationale également avait apporté une contribution conséquente. Des sommes importantes avaient été recueillies pour à la fo

Question de Mayotte : quelle stratégie comorienne ?

Deux positions s’expriment. Celle des gouvernants successifs du pays qu’exprime avec son style si particulier, l’ambassadeur Ahamadi Hamadi dans la Tribune des Comores n°67 du 25 juillet 2013 : « rapprochons nous de la France pour renforcer et approfondir nos relations dans les domaines du possible, … et avançons comme sait le faire la diplomatie, comme l’enseigne l’histoire diplomatique sur des conflits aussi vieux et aussi durs que le nôtre, … » et de l’autre, celle que le même numéro de la tribune exprime en citant feu le Président François Mitterrand : « on ne peut s’entendre avec une grande nation en passant par le trou d’une aiguille. Ça ne sert à rien d’être gentil. Si vous voulez arriver à une situation harmonieuse, il faut être capable à un moment donné de créer des situations de tension ». Et pan sur la fausse « histoire de la diplomatie ». L’expérience même de notre pays nous enseigne la même chose. C’est par le chantage au visa que la France a fait reculer le pays qui voula