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Affichage des articles du avril, 2008

Ouvrir les présidentielles de Ndzuani

A suivre les propos du Président intérimaire de Ndzuani, la liste des candidats aux présidentielles est close depuis plus d’un an (la gazette du 21 avril). Il ne se serait donc rien passé depuis mars 2007. On reste dans le cadre du report des élections d’une semaine, report qui a fait couler tant d’encre depuis mars 2007 ! Suivant cette logique, pour le moins curieuse, les listes électorales ne devraient pas bouger non plus. Cette logique absurde a conduit le Président de Ndzuani à examiner la candidature de Mohamed Bacar, un non sens aujourd’hui. On dirait que certains ne veulent pas reconnaître que le pouvoir de Mohamed Bacar a été renversé par la force, il s’ensuit qu’il n’y a pas de transition dans la continuité du séparatisme mais rupture avec le séparatisme. On s’entête à rejeter le caractère exceptionnel de la situation de Ndzuani et on s’en mêle les pieds. Prenons l’exemple de l’article de la loi fondamentale utilisée pour imposer le Président de la Cour d’Appel de Ndzuani, à l

TENIR BON

Les français ne peuvent plus expulser de Mayotte les « clandestins ». Une décision courageuse, saluée par l’opinion comorienne, mise au crédit du régime Sambi et qui prolonge la libération d’Anjouan. Coté français, c’est la stupéfaction et l’embarras. Interpellé par un sénateur mahorais, le ministre français de l’outre-mer a du user de tous ses talents oratoires pour expliquer que la France ne peut pas expulser par la force des gens de chez eux, qu’il fallait donc trouver une entente avec l’Union des Comores. L’opinion mahoraise « départementaliste » est activée : manifestations anti-comoriennes à Mayotte, les délégations d’associations se bousculent auprès des institutions de l’Etat français, y compris à l’Elysée, pour dénoncer l’imposture et exiger que Moroni accepte ses clandestins ! Comme l’on pouvait s’y attendre, la France sort ses griffes, menaces de toutes sortes, chantages à la coopération, etc. Il y a fort à parier que la délégation dépêchée n’a pas du lésiner sur les moyens

GARE A L’EUPHORIE

Oui le pays a remporté une victoire précieuse, d’autant que l’opération militaire de rétablissement de l’ordre à Ndzuani n’a pas produit les dégâts humains et matériels attendus. Oui, il convient de saluer le Président Sambi, l’ Armée Nationale de Développement et les pays frères d’Afrique. Oui, il faut que les Comoriens se félicitent, s’encouragent et fassent le plein d’optimisme. Mais il ne faut pas tomber dans le triomphalisme, il ne faut pas sombrer dans l’euphorie. Car Il faut faire immédiatement face à certains proches du pouvoir (et ceux qui voudraient s’y infiltrer) qui veulent surfer sur la victoire pour assouvir leur soif de pouvoir, ce qui peut ramener le pays vers d’autres impasses. L’Histoire du pays doit nous instruire. Les parrains du « PERE DE L’UNITE NATIONALE » nous rappellent étrangement ceux du « PERE DE L’INDEPENDANCE » et ceux du « PERE DE LA DEMOCRATIE », chaque fois le pays s’est fait voler sa victoire et s’est mordu les doigts. Car même s’il a reçu un « coup su