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Affichage des articles du octobre 13, 2012

Maore : Mettre fin à l’hécatombe des kwasa
POUR UN ESPACE DE LIBRE CIRCULATION ENTRE LES ILES COMORES

"Communiqué de presse du COMITE MAORE que nous publions intégralement" Le bras de mer Ndzuani – Maore : 70 km devenu le cimetière marin le plus grand du monde ! Le visa Balladur : un mur français érigé dans le Canal du Mozambique pour diviser l’Archipel des Comores ! Tout cela paraissait banal, n’intéressant qu’une petite poignée de personnes impuissantes. Mais voilà que les choses sont en train de changer. Désormais chaque naufrage de kwasa fait la une des journaux comoriens ; même des grands médias français l’évoquent, des journaux étrangers de la Région et d’autres pays lui consacrent des papiers. Des partis politiques comoriens s’expriment plus clairement sur la question et interpellent le gouvernement français. Autre fait significatif, des officiels français demandent l’aménagement d’un espace de libre circulation des Comoriens dans l’Archipel pour mettre fin aux drames, renforçant ainsi les nombreux français sans voix comme les « indignés de Mayotte », Survie et d’au

COMORES / MAYOTTE : L'horreur banalisée

Nouveau naufrage meurtrier d'une barque transportant des immigrants dans les parages de Mayotte. C'est le quatrième en quatre mois. L'opinion ne semble guère s'émouvoir. L'horreur s'est banalisée. L'horreur (...). L'océan ne rend pas toujours les corps. Dans les quatre îles des Comores, dans la diaspora comorienne à La Réunion comme en métropole, des hommes, des femmes, des enfants pleurent la perte d'un parent, d'un enfant, d'un ami... Le peuple frère des Comores en Indiaocéanie est atteint dans sa chair et ce drame frappe nos frères et nos sœurs en humanité. La banalisation. Une dépêche rend compte du tragique événement. On en parlera un jour ou deux. On aura droit à un énième communiqué disant l'émotion des autorités. La justice se montrera plus sévère pour le pilote de la barque – le passeur – s'il a survécu, pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Et on continuera, jusqu'au prochain drame, une politique contre l'