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Articles

Affichage des articles du août, 2019

MAYOTTE à l’ONU

Le 17 septembre 2019 s’ouvrira à New York, la 74ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU (AG). Une coutume annuelle ! Et comme c’est devenu la règle depuis 1995, la « question de l’île comorienne de Mayotte » (la question dans ce qui suit) restera cantonnée à l’Ordre du Jour (OJ) provisoire. Personne ne demandera sa mise à l’OJ définitif. Il n’y aura donc pas débat. Pour l’histoire, de 1976 à 1994, chaque AG de l’ONU publiait une résolution pertinente qui dénonçait la politique française d’occupation de Mayotte. La France a déployé des pieds et des mains pour mettre un terme à cette situation qui gênait le donneur de leçons en droit s humains . La rupture intervint après le coup d’état de Bob Denard (1995), le président Said Mohamed Djohar fut déporté à La Réunion, le gouvernement Caabi El Yachourtoui qui avait pris le relais avait fait suspendre la question. Il revint à Mzimba, ministre des affaires étrangères de Taki, successeur de Said Mohamed Djohar , d’avoir « définitiv

POUR LA CRÉATION D'UNE ORGANISATION POLITIQUE COMORIENNE

"Je reprend in extenso, un post  publié le 20/07/2011 par  patriotescomoriens.centerblog.net" ? « LES PATRIOTES COMORIENS SONT DES COMORIENS COMME LES AUTRES » Il faut partir sur des bases solides et claires pour tous. La première question est donc : Qui sommes nous ? Des Comoriens comme les autres. Ce qui nous distingue : c’est la rupture «  avec les stratégies de survie individuelle qui dévirilise face aux dérives des gouvernants » ; c’est notre foi dans les « luttes sociales et politiques comme moteur de l’Histoire » ; c’est l’adhésion forte à « des valeurs démocratiques (qui) mettent les intérêts du pays au dessus de toutes les stratégies de conquête du pouvoir » La deuxième question concerne l’objectif principal de la période : « Créer une nouvelle organisation politique capable de reprendre le flambeau du patriotisme militant, tel est le grand défi historique que relèvent les patriotes comoriens » Quelles sont donc les caractéristiques du l’organisation de

ÉTAT DE DROIT OU ÉTAT DICTATORIAL ?

La question n’est jamais définitivement résolue. On doit plutôt parler de tendance. Depuis la dissolution abusive de la Cour Constitutionnelle en 2017, la tendance principale dans le pays est à la dictature. Plusieurs faits tangibles l’attestent : le déroulement des présidentielles de 2018 restera dans les mémoires du pays comme une pratique autocratique grossière, une tâche indélébile dans l’histoire politique et institutionnelle du pays. Allons-nous assister à une autre calamité autocratique autour du cas Ahmed Abdallah Sambi ? Comment un simple fonctionnaire, quelque soit son rang, a-t-il pu faire incarcérer un citoyen, qui plus est un ancien président du pays ? La « justification » juridique qui a suivi ne peut être considérée que comme un scandale ! Pourquoi après l’expiration « légale » de la période de détention provisoire (huit mois, Semble-t-il), un citoyen, qui plus est un ancien Chef de l’État, peut être maintenue en détention, une détention devenue clairement arbitr

MORONI : NOTRE CAPITALE UNE IMAGE FIDÈLE DE LA RÉALITÉ DU PAYS

Les Responsables de la Mairie de Moroni viennent de tenir une conférence de presse sur les « dépôts sauvages des ordures ». Initiative courageuse, témoignage de leurs combats désespérés pour Moroni. Reste à savoir où situer les responsabilités des innombrables problèmes qui submergent la capitale des Comores. LES DÉCHETS. Au début il y avait un projet qui gérait Séléa, un début de solution. Mais le « projet » achevé, Séléa est devenu un dépotoir. Jusqu’à la révolte des voisinages. Depuis l’État et/ou le Gouvernorat de Ngazidja vont de provisoire en provisoire. Itzundzu avait fait illusion, on a cru à une usine de traitement des déchets mais les promesses n’ont pas été tenues, le site devenu dépotoir croule, étouffe et les révoltes des villes et villages environnants montent et finiront par l’emporter. On cherchera alors un autre provisoire. Dans les pays organisés, les déchets constituent désormais une source de richesse. Chez-nous, la corruption gouvernant, certains se sont enric