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Affichage des articles du septembre 21, 2018

Pour une conférence nationale

Le pays est dans l’impasse. En acceptant la mise en place d’une structure de dialogue inter comorien sur initiative de l’Union Africaine, le pouvoir le reconnaît de fait. Soutenir qu’il s’agit d’une pratique courante dans le pays, c’est se moquer du monde. Le dialogue entre pouvoir et opposition dans le pays est exceptionnel. Comment peut-on soutenir que la mise en place d’un cadre ad hoc de concertation soit chose ordinaire. Un tel cadre rappelle les négociations de Fomboni qui ont accouché de l’Union des Comores avec la Constitution de 2001. La vraie question concerne le dialogue inter comorien en cours. De quel dialogue s’agit-il si on exclut les institutions fondamentales du pays à savoir les Gouvernorats et l’Assemblée Fédérale ; si on exclut les partis politiques qui n’appartiennent ni à la Mouvance ni à l’Union de l’opposition ; si on exclut les syndicats des travailleurs et des patrons ; si on exclut la société civile !?. Un tel dialogue est incontestablement une manœuvr