Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du février, 2016

TOUT SAUF MAMADOU

Mamadou apparaît aujourd’hui comme le symbole de la déchéance du pays, le placer à la tête du pays reviendrait à cautionner la poursuite de la descente aux enfers du pays. Bien sûr, lui et les siens ne comptent pas sur les urnes pour gagner. Les pourraient-ils quand on constate que malgré les immenses et divers moyens mis en œuvre, Mamadou n’obtient que 17% des voix. Ils ne peuvent donc compter que sur des manœuvres comme ils viennent d’en fournir la démonstration incontestable durant les primaires. Il faut cependant mettre en relief que les tricheries ont cette fois dépassé les bornes. Ce qui apparaît au grand public ce sont les grossières erreurs arithmétiques ; les différences des chiffres entre les institutions officielles CEI Ngazidja, CENI et Ministère de l’Intérieur ; la proclamation tardive des résultats des primaires ; l’heure choisit, 1h30 du matin. Tout cela jette l’opprobre sur les élections et sur le gouvernement du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Si ceux de Mrodju cherche

Elections 2016 : Maore zappée, les Comores en péril

En décembre 2015, on s’interrogeait : « Maore est-elle encore une île comorienne ? » . Car le tour de Maore était sauté sans la moindre protestation des garants de la loi ni des contrôleurs de l’Exécutif, puisque Ikililou a tranché (fin du cycle de la Tournante sans Maore et début d’un nouveau cycle commençant par Ngazidja) sur une question qui ne relevait pas de ses prérogatives de Président de l’Union. Enfin on soulignait le fait que tous les candidats, sans exception, ne faisaient pas figurer dans leur liste respective, de Vice-Président de Maore. Ils ont tous limité l’Union à 3 îles à la grande satisfaction de la France. La campagne bat son plein depuis plusieurs semaines et rares sont les candidats qui évoquent la question de l’île comorienne de Mayotte. Pire, les drames continuent, un kwasa au moins, chavire toutes les semaines. Mais à ce qu’il semble, les morts et disparus sur le bras de mer Ndzuani / Maore ne provoquent aucune émotion visible sur les gouvernants sortants ni su

LES ELECTIONS NE SONT PAS UN GRAND MARIAGE

L’impression générale se confirme : beaucoup prennent les élections comme des célébrations d’un grand mariage. Au début, les mariés (ici les candidats) chuchotent à leurs proches leur projet de grand mariage. La seule condition : disposer de l’argent nécessaire. Donc au départ on informe et on sollicite. Puis viennent les festivités, la campagne. C’est le moment des chants à la gloire des mariés, des vœux d’avenir pour le couple. Et cela sans aucune considération de la réalité. Griots et courtisans se font du beurre en falsifiant les faits. N’est-ce pas l’image que donne la campagne ? Aucun candidat n’avance la moindre explication des maux qui rongent le pays. Pour guérir un malade, le médecin pose un diagnostic avant de prescrire des médicaments. Comment se fait-il que la corruption prenne autant d’envergure au point où quelqu’un qui a volé des centaines de millions, au vu et au su de tout le monde, qui a passé des mois en prison, puissent être élu député et bombardé questeur de l’As