ALLOCUTION DU SECRETAIRE GENERAL DU COMITE MAORE
Messieurs les Commissaires de l’ile autonome de Mohéli,
Monsieur le Directeur de la Banque Centrale des Comores
Monsieur le Directeur de l’Université des Comores
Chers collègues du Comité Maoré
Chers étudiants
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
C’est un réel plaisir pour moi de m’adresser à cette honorable assistance, pour vous adresser les sincères remerciements du Comité Maoré, d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette cérémonie de célébration de la journée Maoré , le 12 novembre. Mesdames et Messieurs,
La question de l’ile comorienne de Mayotte dans toutes ses dimensions interpelle tous comoriens : formations politiques, société civile et les jeunes, vivants aux Comores ou à l’extérieur, à prendre conscience de la gravité de la situation. Nul ne peut nier la tragédie qui ne cesse de se produire dans le cimetière marin crée par le Visa BALADUR, et dans lequel reposent les corps de milliers de comoriens.
Les victimes de cette tragédie ne sont d’autres personnes que nos frères, nos sœurs et nos enfants, filles et garçons. Nous avons tous les cœurs blessés et plusieurs familles sont déchirées, les larmes ont assez coulé. Il est temps de demander haut et fort l’annulation pure et simple de ce visa meurtrier.
Mesdames et Messieurs,
Il est difficile d’imaginer que la 5ème puissance du monde, l’un des grands pays fondateurs de l’Organisation des Nations Unies, le pays initiateur de la déclaration universelle des droits de l’homme et des minorités, puisse de l’autre coté de la vitrine priver par la force un petit pays insulaire de son droit à l’intégrité territoriale et à son unité nationale !
Mesdames et Messieurs,
Depuis la séparation de Mayotte des trois autres iles sœurs, les Gouvernements comoriens successifs ont choisi la deuxième option de l’alternative : une sorte de guère froide dénommée par le Président Ahmed Abdallah « guerre de salive ». Cette option qui n’a pas apporté ses fruits il ya déjà quarante ans, vise entre autres à maintenir les liens historiques, l’amitié et la coopération bilatérale entre la France et les Comores.
Toutefois, l’Etat comorien ainsi que toutes les organisations internationales et régionales considèrent les Comores comme un pays indépendant composé de quatre iles : Ngazidja, Mohéli, Anjouan et Mayotte. Ainsi, le Comité Maoré se joint au Gouvernement comorien et à la Communauté internationale pour dire non à l’occupation de l’ile de Mayotte et fait appel à son retour dans l’ensemble comorien.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux terminer sans rappeler la nécessité de mettre en place, à l’instar du Ruanda, un musée national marquant les mémoires de ses événements tragiques qui endeuillent les familles comoriennes chaque année, pour que les futures générations puissent dire : plus jamais-plus jamais-plus jamais l’occupation et les naufrages !
Je vous remercie
Fomboni ; le 15 novembre 2015
Boinayou Madi Ali
Messieurs les Commissaires de l’ile autonome de Mohéli,
Monsieur le Directeur de la Banque Centrale des Comores
Monsieur le Directeur de l’Université des Comores
Chers collègues du Comité Maoré
Chers étudiants
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
C’est un réel plaisir pour moi de m’adresser à cette honorable assistance, pour vous adresser les sincères remerciements du Comité Maoré, d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette cérémonie de célébration de la journée Maoré , le 12 novembre. Mesdames et Messieurs,
La question de l’ile comorienne de Mayotte dans toutes ses dimensions interpelle tous comoriens : formations politiques, société civile et les jeunes, vivants aux Comores ou à l’extérieur, à prendre conscience de la gravité de la situation. Nul ne peut nier la tragédie qui ne cesse de se produire dans le cimetière marin crée par le Visa BALADUR, et dans lequel reposent les corps de milliers de comoriens.
Les victimes de cette tragédie ne sont d’autres personnes que nos frères, nos sœurs et nos enfants, filles et garçons. Nous avons tous les cœurs blessés et plusieurs familles sont déchirées, les larmes ont assez coulé. Il est temps de demander haut et fort l’annulation pure et simple de ce visa meurtrier.
Mesdames et Messieurs,
Il est difficile d’imaginer que la 5ème puissance du monde, l’un des grands pays fondateurs de l’Organisation des Nations Unies, le pays initiateur de la déclaration universelle des droits de l’homme et des minorités, puisse de l’autre coté de la vitrine priver par la force un petit pays insulaire de son droit à l’intégrité territoriale et à son unité nationale !
Mesdames et Messieurs,
Depuis la séparation de Mayotte des trois autres iles sœurs, les Gouvernements comoriens successifs ont choisi la deuxième option de l’alternative : une sorte de guère froide dénommée par le Président Ahmed Abdallah « guerre de salive ». Cette option qui n’a pas apporté ses fruits il ya déjà quarante ans, vise entre autres à maintenir les liens historiques, l’amitié et la coopération bilatérale entre la France et les Comores.
Toutefois, l’Etat comorien ainsi que toutes les organisations internationales et régionales considèrent les Comores comme un pays indépendant composé de quatre iles : Ngazidja, Mohéli, Anjouan et Mayotte. Ainsi, le Comité Maoré se joint au Gouvernement comorien et à la Communauté internationale pour dire non à l’occupation de l’ile de Mayotte et fait appel à son retour dans l’ensemble comorien.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux terminer sans rappeler la nécessité de mettre en place, à l’instar du Ruanda, un musée national marquant les mémoires de ses événements tragiques qui endeuillent les familles comoriennes chaque année, pour que les futures générations puissent dire : plus jamais-plus jamais-plus jamais l’occupation et les naufrages !
Je vous remercie
Fomboni ; le 15 novembre 2015
Boinayou Madi Ali
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