Depuis la dissolution abusive de la Cour Constitutionnelle en avril 2018 par une simple décision présidentielle, le pays vit une des périodes les plus sombres de son histoire. Azali et les siens piétinent à leur guise la loi. Même celles dont ils sont à l’origine. Ce phénomène prend des allures ubuesques en matière électorale. Toute la chaine est grossièrement verrouillée à tous les niveaux, y compris à la Commission Nationale Electorale Indépendante, l’organe organisatrice et la Cour Suprême qui valide en dernier ressort. A chaque élection les politiques nous jouent la même scène. Une partie boycott ce qu’elle qualifie à juste titre de mascarade. L’autre se lance dans un combat perdu d’avance puisqu’elle croie pouvoir imposer la droiture par des paisibles négociations. On en arrive à un cercle vicieux dont il faut sortir le pays. Du coté des boycotteurs, on ne voit pas d’issue en dehors d’un putsch. Durant les 7 ans écoulés, rien ne permet de penser qu’un tel projet tienne la ro...
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