Incroyable mais vrai. La CEDEAO, organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest vient de prendre des mesures inimaginables il y a peu contre le régime du Président Tanja au Niger. Le motif Tanja ne respecte pas le droit. Il a, par voie référendaire, modifié la Constitution du Niger pour s’octroyer 3 ans de règne supplémentaires, il a organisé des élections législatives pour asseoir son régime. Le « référendum » et les « législatives » sont considérés comme des mascarades et sont rejetés par les pays de l’Afrique de l’Ouest qui ont décidé de sanctionner le Niger en le suspendant même de la CEDEAO.
Puisse ce processus sans précédent connaître des prolongements dans le sens du respect des principes démocratiques et s’étendre à toute l’Afrique. Et il y a des bons pressentiments puisqu’en Guinée, le Capitaine Camara, suite aux massacres de centaines de civils innocents, est menacé de sanctions par l’Union Africaine, il risque même d’être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale.
Puisse notre Président tirer les enseignements de ce précédent Historique qui peut frapper les Comores. Car le parallèle entre Tanja au Niger et Sambi aux Comores est saisissant : modification de la Constitution pour créer le cadre d’un prolongement du mandat (de 3ans aussi !?), législatives pour « légaliser » le « non droit » accompli.
Pour sortir du piège institutionnel dans lequel se débat le pays et éviter des nouveaux tourments, le Président Sambi serait bien inspiré d’annuler les législatives et d’opter pour des élections générales (président, gouverneurs, députés et conseillers) en mars 2010. Des institutions internationales militeraient aussi pour cette option. D’autant qu’on imagine mal des législatives en novembre –décembre et des présidentielles en mars.
Les enjeux sont clairs : prolongement arbitraire du mandat de Sambi via des législatives ou élections générales en mars 2010 pour tourner la page et inaugurer une nouvelle ère, porte de sortie honorable qui mettrait le Président Sambi dans une posture des plus enviables.
Idriss 21/10/2009
Puisse ce processus sans précédent connaître des prolongements dans le sens du respect des principes démocratiques et s’étendre à toute l’Afrique. Et il y a des bons pressentiments puisqu’en Guinée, le Capitaine Camara, suite aux massacres de centaines de civils innocents, est menacé de sanctions par l’Union Africaine, il risque même d’être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale.
Puisse notre Président tirer les enseignements de ce précédent Historique qui peut frapper les Comores. Car le parallèle entre Tanja au Niger et Sambi aux Comores est saisissant : modification de la Constitution pour créer le cadre d’un prolongement du mandat (de 3ans aussi !?), législatives pour « légaliser » le « non droit » accompli.
Pour sortir du piège institutionnel dans lequel se débat le pays et éviter des nouveaux tourments, le Président Sambi serait bien inspiré d’annuler les législatives et d’opter pour des élections générales (président, gouverneurs, députés et conseillers) en mars 2010. Des institutions internationales militeraient aussi pour cette option. D’autant qu’on imagine mal des législatives en novembre –décembre et des présidentielles en mars.
Les enjeux sont clairs : prolongement arbitraire du mandat de Sambi via des législatives ou élections générales en mars 2010 pour tourner la page et inaugurer une nouvelle ère, porte de sortie honorable qui mettrait le Président Sambi dans une posture des plus enviables.
Idriss 21/10/2009
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