Après la visite de Mitsamihuli qui vient après d’autres, la question mérite d’être posée. Incontestablement, M HALLADE a redonné de la dignité à la fonction d’ambassadeur de France aux Comores, et tous les vrais amis de la France s’en sont réjouis. Malheureusement les déplacements qu’ils multiplient et qui donnent lieu à des grands rassemblements régionaux qui confinent aux accueils réservés au Chef de l’Etat pose problèmes. Quand en plus, il est question de « proximité avec les populations pour appréhender leurs préoccupations », de « projets de développement », on est en droit de se demande si on a affaire à un administrateur du pays, ceux que nous désignions à l’époque coloniale par RAZIDA ou à un ambassadeur d’un pays étranger. A ma connaissance, ce genre de manifestation ne pourrait se produire nulle part ailleurs. Qui pourrait imaginer l’ambassadeur des Etats Unis en France se rendant à Marseille et accueilli comme Hallade à Mitsamihuli. Et puis dans notre pays, il n’y a que le seul ambassadeur de France qui fait l’objet de ce genre de manifestations. C’est à croire que certains dirigeants de notre pays n’ont pas encore intégré le fait que notre pays soit indépendant et que les ambassadeurs français aux Comores ont du mal à accepter une véritable indépendance du pays.
A cet égard, la thèse française consistant à proposer de « mettre en avant ce qui unit nos deux pays et à laisser de coté ce qui nous divise » illustre ce déni d’indépendance, un déni de dignité. Car enfin ce qui nous divise, ce n’est pas une simple question, c’est une question de souveraineté nationale, il s’agit de l’indépendance de notre pays qui demeurera incomplète tant que Mayotte ne réintégrera pas l’Etat comorien. Comment peut-on proposer de mettre de coté l’essentiel ? Quel mépris arrogant !
Il va de soi que la France n’a pas complètement tort de sous estimer la « volonté comorienne » d’indépendance car aucun autre pays au monde ne traiterait en ami un pays qui le balkaniserait. Mais la France commettrait une lourde erreur en se contentant de cette situation. En persistant à maintenir le statut quo avec des arguments démagogiques fondés sur le « droit du plus fort », la France prépare à nos deux pays des lendemains désastreux.
On comprendra pourquoi, nous autres, spécialement nous du Comité Maore, nous nous rangions derrière le Président sur la proposition comorienne « UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS ». Une immense concession de la partie comorienne consécutive à la reconnaissance française de la consanguinité de nos quatre îles donc à leur vocation à s’unir dans un cadre souverain reconnu par la communauté internationale. Une voie ouverte à une réconciliation des cœurs entre les frères et sœurs des quatre îles conduisant petit à petit à une situation nouvelle : des Comores rompant avec l’incurie, des îles Comores solidement unifiées, des Comores sur la voie d’un vrai développement économique et social, des relations comoro-françaises exemplaires dans le monde. Tel est mon vœu le plus cher.
Idriss 19/10/2009
A cet égard, la thèse française consistant à proposer de « mettre en avant ce qui unit nos deux pays et à laisser de coté ce qui nous divise » illustre ce déni d’indépendance, un déni de dignité. Car enfin ce qui nous divise, ce n’est pas une simple question, c’est une question de souveraineté nationale, il s’agit de l’indépendance de notre pays qui demeurera incomplète tant que Mayotte ne réintégrera pas l’Etat comorien. Comment peut-on proposer de mettre de coté l’essentiel ? Quel mépris arrogant !
Il va de soi que la France n’a pas complètement tort de sous estimer la « volonté comorienne » d’indépendance car aucun autre pays au monde ne traiterait en ami un pays qui le balkaniserait. Mais la France commettrait une lourde erreur en se contentant de cette situation. En persistant à maintenir le statut quo avec des arguments démagogiques fondés sur le « droit du plus fort », la France prépare à nos deux pays des lendemains désastreux.
On comprendra pourquoi, nous autres, spécialement nous du Comité Maore, nous nous rangions derrière le Président sur la proposition comorienne « UN ETAT DEUX ADMINISTRATIONS ». Une immense concession de la partie comorienne consécutive à la reconnaissance française de la consanguinité de nos quatre îles donc à leur vocation à s’unir dans un cadre souverain reconnu par la communauté internationale. Une voie ouverte à une réconciliation des cœurs entre les frères et sœurs des quatre îles conduisant petit à petit à une situation nouvelle : des Comores rompant avec l’incurie, des îles Comores solidement unifiées, des Comores sur la voie d’un vrai développement économique et social, des relations comoro-françaises exemplaires dans le monde. Tel est mon vœu le plus cher.
Idriss 19/10/2009
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