Le « guide d’informations économiques officiel de l’UCCIA » vient d’être publié. Il est salué par tous mais il y a un hic. Maore y est traité comme ne faisant pas partie des Comores. Le constat :
Page 4, présentation générale de l’Union des Comores, on peut lire « Aujourd’hui, quelques 150.000 à 200.000 Comoriens vivent en France, 55.000 à Mayotte (c’est moi qui souligne) et 40.000 à la Réunion ».
Page 13, Fiche d’identité, on peut lire « Superficie 1862km2 (Grande Comores 1.148km2, Anjouan : 424 km2, Mohéli : 290 km2, Divisions administrative : 3 iles (Ngazidja, Ndzouani, Mwali»
Certes à la page 8, il y a une carte géographique des 4 îles mais on ne sait pas de quelle carte géographique il s’agit : Union des Comores ou Archipel des Comores, car et il faut bien le noter, tout le monde, y compris les officiels français, reconnaît l’existence d’un archipel, ce qui fait polémique c’est l’unité politique. Il se trouve même des officiels français qui reconnaissent l’unité culturelle et religieuse mais ils continuent néanmoins à nier l’existence de la nation comorienne et à nous refuser le droit de constituer un Etat-nation indépendant.
Mais revenons à l’UCCIA et à son guide officiel ! Bévue, incurie, négligence, …. !?
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une faute grave qui mérite sanction. Ceux qui sont chargés de défendre et faire respecter la Constitution devrait donner de la voix, voire poursuivre le Président de l’UCCIA.
Quoi qu’il en soit l’on ne peut pas ne pas prendre en compte tout un faisceau de faits qui montrent que la France valide petit à petit dans les faits sa balkanisation de notre pays. Soulignons en passant : le visa exigé par l’Etat comorien aux Comoriens qui se rendent à Mayotte, l’absence de maorais au Gouvernement et dans les hautes institutions de l’Etat et des sociétés d’Etat, des cartes géographiques et des rapports divers qui ignorent l’appartenance de Maore à l’Union, certains parlent même de la « diaspora » comorienne à Maore, etc..
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas ne pas se rappeler que l’UCCIA est membre des Chambres de Commerce de l’Océan Indien et traite avec la Chambre de commerce de Mayotte d’égal à égal, comme avec la Chambre de Commerce de la Réunion, des Seychelles, etc.
Si au début des années 1970, les séparatistes maorais apparaissaient comme un petit groupe manipulé par des nostalgiques français attachés aux confettis de l’empire, aujourd’hui ce sont ceux qui défendent l’unité des 4 îles qui apparaissent comme des petits groupes que l’on aimerait passer pour extrémistes. Ceux qui tiennent encore à l’intégrité territoriale du pays, et ils sont les plus nombreux, ne devraient plus se taire ni laisser faire ceux, souvent haut placés, qui servent consciemment ou non, la balkanisation définitive du pays.
Idriss (18/04/2013)
(*) Le rapport annuel 2012 de la COI passé sous présidence comorienne est allé encore plus loin avec une carte de l’Union des Comores de 3 iles avec une légende fausse et provocatrice faisant référence au site de la présidence. Nous y reviendrons dans un prochain article.
Page 4, présentation générale de l’Union des Comores, on peut lire « Aujourd’hui, quelques 150.000 à 200.000 Comoriens vivent en France, 55.000 à Mayotte (c’est moi qui souligne) et 40.000 à la Réunion ».
Page 13, Fiche d’identité, on peut lire « Superficie 1862km2 (Grande Comores 1.148km2, Anjouan : 424 km2, Mohéli : 290 km2, Divisions administrative : 3 iles (Ngazidja, Ndzouani, Mwali»
Certes à la page 8, il y a une carte géographique des 4 îles mais on ne sait pas de quelle carte géographique il s’agit : Union des Comores ou Archipel des Comores, car et il faut bien le noter, tout le monde, y compris les officiels français, reconnaît l’existence d’un archipel, ce qui fait polémique c’est l’unité politique. Il se trouve même des officiels français qui reconnaissent l’unité culturelle et religieuse mais ils continuent néanmoins à nier l’existence de la nation comorienne et à nous refuser le droit de constituer un Etat-nation indépendant.
Mais revenons à l’UCCIA et à son guide officiel ! Bévue, incurie, négligence, …. !?
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une faute grave qui mérite sanction. Ceux qui sont chargés de défendre et faire respecter la Constitution devrait donner de la voix, voire poursuivre le Président de l’UCCIA.
Quoi qu’il en soit l’on ne peut pas ne pas prendre en compte tout un faisceau de faits qui montrent que la France valide petit à petit dans les faits sa balkanisation de notre pays. Soulignons en passant : le visa exigé par l’Etat comorien aux Comoriens qui se rendent à Mayotte, l’absence de maorais au Gouvernement et dans les hautes institutions de l’Etat et des sociétés d’Etat, des cartes géographiques et des rapports divers qui ignorent l’appartenance de Maore à l’Union, certains parlent même de la « diaspora » comorienne à Maore, etc..
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas ne pas se rappeler que l’UCCIA est membre des Chambres de Commerce de l’Océan Indien et traite avec la Chambre de commerce de Mayotte d’égal à égal, comme avec la Chambre de Commerce de la Réunion, des Seychelles, etc.
Si au début des années 1970, les séparatistes maorais apparaissaient comme un petit groupe manipulé par des nostalgiques français attachés aux confettis de l’empire, aujourd’hui ce sont ceux qui défendent l’unité des 4 îles qui apparaissent comme des petits groupes que l’on aimerait passer pour extrémistes. Ceux qui tiennent encore à l’intégrité territoriale du pays, et ils sont les plus nombreux, ne devraient plus se taire ni laisser faire ceux, souvent haut placés, qui servent consciemment ou non, la balkanisation définitive du pays.
Idriss (18/04/2013)
(*) Le rapport annuel 2012 de la COI passé sous présidence comorienne est allé encore plus loin avec une carte de l’Union des Comores de 3 iles avec une légende fausse et provocatrice faisant référence au site de la présidence. Nous y reviendrons dans un prochain article.
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