DECLARATION LIMINAIRE : DENONCER L’HUMILIATION
La visite du Président comorien à Paris du 21 au 25 juin 2013 sur invitation du Président français comporte plusieurs aspects qu’il appartient à tous ceux qui le souhaitent d’analyser suivant leur position et leurs objectifs. Pour sa part, le Comité Maore souligne ce qui suit.
1. Notre pays a subi une humiliation inacceptable de la part des autorités françaises. Un fait en témoigne de façon flagrante : le Président français, devant la presse, en présence du Président comorien, déclare, nous citons : « quand je dis la France, je veux dire la Réunion, Mayotte, et la Métropole ». Même pas le minimum de préséance diplomatique dans ce genre d’exercice. Il s’agit en fait d’une véritable provocation comme les autorités françaises en ont pris l’habitude.
2. Les organisateurs comoriens de ce voyage ont failli. Le puissant Directeur de Cabinet qui a pesé sur ce déplacement ne peut pas ignorer qu’un Président n’assiste pas à une séance de travail d’un ministère d’un pays étranger, qu’un Président ne se rend pas dans une Assemblée Nationale d’un pays étranger en l’absence du Président de la dite Assemblée. Et constater que Bolero ne fait pas profil bas mais ose aller défier le pays à l’ORTC dépasse les bornes. L’Assemblée de l’Union, représentant de la nation devrait réagir et laver l’affront qu’a subi le pays.
3. Le Président comorien a manifesté son mécontentement en refusant de participer à la mascarade de conférence de presse au perron de l’Elysée et en n’invitant pas son homologue français à visiter les Comores. On doit cependant déplorer la timidité de son attitude qui n’a pas été à la hauteur des provocations subies.
4. Le Président comorien a accepté de signer une « déclaration d’amitié » qui va servir d’alibi à la France pour valider aux yeux des européens la transformation de l’île comorienne de Mayotte en Région Ultra Périphérique.
5. Le Comité Maore :
a. Dénonce l’attitude humiliante des autorités françaises. Tous les Comoriens ont opté pour le dialogue. Par contre les autorités françaises misent sur la force pour imposer le fait accompli. Les autorités comoriennes doivent tirer la leçon et miser sur des pressions fortes pour amener la France sur une table multilatérale de négociations.
b. Souligne que la riposte comorienne à l’humiliation française est la bataille pour que la prochaine Assemblée Générale de l’ONU débatte de la question de Mayotte et adopte une résolution claire et ferme contre la politique française
c. Affirme que quelle que soit l’arrogance française, et quelle que soient les vicissitudes, un jour viendra où l’ile de Mayotte fera partie de l’Etat comorien.
La visite du Président comorien à Paris du 21 au 25 juin 2013 sur invitation du Président français comporte plusieurs aspects qu’il appartient à tous ceux qui le souhaitent d’analyser suivant leur position et leurs objectifs. Pour sa part, le Comité Maore souligne ce qui suit.
1. Notre pays a subi une humiliation inacceptable de la part des autorités françaises. Un fait en témoigne de façon flagrante : le Président français, devant la presse, en présence du Président comorien, déclare, nous citons : « quand je dis la France, je veux dire la Réunion, Mayotte, et la Métropole ». Même pas le minimum de préséance diplomatique dans ce genre d’exercice. Il s’agit en fait d’une véritable provocation comme les autorités françaises en ont pris l’habitude.
2. Les organisateurs comoriens de ce voyage ont failli. Le puissant Directeur de Cabinet qui a pesé sur ce déplacement ne peut pas ignorer qu’un Président n’assiste pas à une séance de travail d’un ministère d’un pays étranger, qu’un Président ne se rend pas dans une Assemblée Nationale d’un pays étranger en l’absence du Président de la dite Assemblée. Et constater que Bolero ne fait pas profil bas mais ose aller défier le pays à l’ORTC dépasse les bornes. L’Assemblée de l’Union, représentant de la nation devrait réagir et laver l’affront qu’a subi le pays.
3. Le Président comorien a manifesté son mécontentement en refusant de participer à la mascarade de conférence de presse au perron de l’Elysée et en n’invitant pas son homologue français à visiter les Comores. On doit cependant déplorer la timidité de son attitude qui n’a pas été à la hauteur des provocations subies.
4. Le Président comorien a accepté de signer une « déclaration d’amitié » qui va servir d’alibi à la France pour valider aux yeux des européens la transformation de l’île comorienne de Mayotte en Région Ultra Périphérique.
5. Le Comité Maore :
a. Dénonce l’attitude humiliante des autorités françaises. Tous les Comoriens ont opté pour le dialogue. Par contre les autorités françaises misent sur la force pour imposer le fait accompli. Les autorités comoriennes doivent tirer la leçon et miser sur des pressions fortes pour amener la France sur une table multilatérale de négociations.
b. Souligne que la riposte comorienne à l’humiliation française est la bataille pour que la prochaine Assemblée Générale de l’ONU débatte de la question de Mayotte et adopte une résolution claire et ferme contre la politique française
c. Affirme que quelle que soit l’arrogance française, et quelle que soient les vicissitudes, un jour viendra où l’ile de Mayotte fera partie de l’Etat comorien.
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