L’acte I c’était en 2005 . Le président Azali concéda alors la participation des jeunes maorais aux Jeux Internationales de l’Océan Indien (JIOI). On nous raconta qu’il fallait faire preuve d’ouverture d’esprit, qu’il ne fallait pas punir les jeunes de Mayotte, que seul le dialogue rapprocherait, etc. Il s’agissait en réalité d’une prime à la sécession que la France obtenait. Car pourquoi les Maorais auraient seuls le privilège de participer à part aux JIOI ? Pourquoi pas les jeunes de Ngazidja, ceux de Ndzuwani et ceux de Mwali ? Il faut se rappeler le contexte de l’époque. Mayotte étouffait de son isolement dans la région. La situation était intenable. Le président français Chirac s’était électoralement engagé à faire participer les Maorais aux JIOI. Il fit céder Azali sans que l’on puisse identifier ce qu’il a reçu en échange. Ce qu’aucun président avant lui n’avait osé, Azali l’a fait : rompre l’encerclement de l’île comorienne. Ce qui allait peu à peu ouvrir un...
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