Le
pays n’a jamais connu lendemain électoral aussi bouillant. Même
le troisième tour et les 104 % de 2016 n’avait pas conduit à
des telles extrémités. D’où la mesure des affrontements insensés
d’hier aboutissant à la mort brutale de trois personnes à la
force de l’âge. Un drame national sans précédent. D’où
l’appréciation du danger qui menace le pays si on n’y prend pas
garde. D’où l’obligation d’interpeller les acteurs majeurs du
pays, en premier lieu le président Azali et les chefs de
l’opposition.
On
ne peut pas régner uniquement par la force. Même les dictatures les
plus rudes se dotent de lois pour fonder leur barbarie. On ne peut
pas afficher ouvertement son mépris du peuple sans frais. Car
lorsqu’on refuse des assesseurs dans des bureaux de vote, lorsque
les décomptes des voix ne se déroulent pas à la clôture du
scrutin dans les bureaux de vote, lorsque les 4 PV réglementaires ne
sont pas fournis aux institutions et aux candidats, c’est un mépris
insolent et arrogant de proclamer des résultats et de les faire
valider par des organes soumis. Une absence de crédibilité
inacceptable.
Ce
passage en force sans fards ne peut que susciter de la révolte et
nourrir toute sorte d’aventurisme. Les affrontements insensés du
28 mars nous en fournissent la preuve. Faut-il poursuivre sur cette
voie ? Les 12 candidats peuvent-ils continuer « la
désobéissance civile » comme ils l’ont fait jusqu’ici ou
trouver d’autres moyens pour exprimer leur révolte ? Le pouvoir
peut-il continuer à réprimer à grande échelle sans la moindre
compassion ? Car les deux camps, chacun et ensemble, portent une
lourde responsabilité dans ces trois morts que le peuple déplore.
L’acteur
principal c’est bien évidemment le pouvoir. Lui seul peut initier
un vrai processus d’apaisement qui peut à la longue aboutir à une
réconciliation. Pour sa part l’opposition doit intégrer la
réalité du rapport de force et concéder aux compromis nécessaires
à la restauration de la paix civile. Le pays doit passer à un
nouveau cap.
Pour
ma part je tiens à m’incliner devant la mémoire des trois décès,
leur rendre hommage, prier pour leur salut et présenter des
condoléances aux familles, aux proches et au pays. « Plus
jamais ça ».
Une
mention spéciale à Moutoui. Selon une version qui reste à
confirmer, il n’était même pas impliqué dans les événements.
Il travaillait au camp et se trouvait à son bureau au moment des
tirs. Il était un ami proche, il menait un travail inestimable dans
la vie sociale de Mitsamiouli et consacrait son temps à la jeunesse.
Je pense à sa (notre) mère si affectueuse, à toute la famille et
je retiens mes larmes. Une perte considérable et irréparable.
Idriss(29/03/2019)
Commentaires
DE PEUR QUE VOUS NE SOYEZ PAS LE PROCHAIN VICTIME À ETRE EMPRISONNER .
C'EST LÀ OU VOUS VOULIEZ AMENER LES MAORÉS .
VOUS VOUS BATTEZ CONTRE VENT ET MARRÉ POUR DÉPLACER LES PAUVRES COMORIENS DE LEUR DOMICILE POUR QU' ILS VIENNENT ICI À MAYOTTE NOUS PILLER COMME D' HABITUDE ET PROVOQUER UNE GUERRE CIVILE ET MALHEUREUSEMENT LA GUERRE CIVILE SE DÉROULE TOUJOURS CHEZ VOUS , VOUS VOUS TUEZ ENTRE COMORIENS DE MÊME RACE , DE MÊME RELIGION, DE MÊME SANG , DE MÊME CULTURE , DE MÊME LANGUE D' UNE MÊME UNION DE COMORES ENFIN DE MÊME TOUT ET VOUS VOUS ENTRE- TUEZ COMME DES RATS . JE VOUS SIGNALE MR IDRISS ALIAS "COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE" QUE DEPUIS LUNDI 25 MARS , NOUS RAMASSONS SUR LES COTES MAHORAIS QUE DES BLESSÉS PAR BAL VENUS DE VOTRE UNION , JETÉS PAR DES KWASSA AMBULANCES COMORIENS PUISQUE VOS HOPITAUX MOUROIRS SONT INCAPABLES DE SAUVER LA VIE DE CES PAUVRES VICTIMES . ET VOUS MR CHANFI IDRISS VOUS VOULEZ NOUS RAMENER DANS VOTRE UNION MISEREUX , HYPOCRITES , SANGUINAIRES ET QUI REGRESSE DE JOUR EN JOUR . PAUVRE DE VOUS " MR INTÉGRITÉ TERRITORIALE" ENTRE GUILLEMET QUI N'A JAMAIS EXISTÉ . VOUS ETES DOUÉS EN ESCROQUERIE SI BIEN QUE VOUS AVEZ FALSIFIEZ ET DÉTOURNÉS L' HISTOIRE DE MAORÉS . VOUS CROYEZ POUVOIR INSULTER LA CONSCIENCE DES MAORÉS EN DÉFORMANT NOTRE HISTOIRE MAIS VOUS N' ARRIVEREZ JAMAIS , PAUVRE HYPOCRITE QUE VOUS ETES .
ALORS AIMEZ VOUS D' ABORD DANS VOTRE UNION PUISQUE VOUS ETES DES FRERES ET SOEURS , LES MAORES VOUS SUPPLIENT SVP D' ARRETER DE VOUS MASSACRER . EN TOUT ETAT DE CAUSE , NOUS SOMMES TOUJOURS PRÉT À VOUS SOIGNER ET À VOUS PORTER SECOURS COMME D' HABITUDE AU DETRIMENT DE NOS COTISATIONS DE SECURITE SOCIALE .