Azali a mis en place un dispositif qui lui assure une reconquête paisible du fauteuil présidentiel. Il clame haut et fort son attachement à des élections libres et transparentes tout en organisant un simulacre de présidentielles car il sera juge et partie. Imaginez une élection durant laquelle, un candidat contrôle tout le système d’organisation et de supervision des élections. Car la Chambre Constitutionnelle de la Cour Suprême, l’Institution faîtière des élections est composée uniquement par des personnes qu’Azali a choisi tout seul, sans validation quelconque. Mieux ou pire encore, la Commission Nationale Electorale Indépendante n’est composée que par des personnes de son camp. Elles sont cooptées par le président Azali, puis par le président de l’Assemblée Fédérale (un de ses fidèles lieutenants) et enfin par les Gouverneurs, des élus de sa mouvance présidentielle. Voilà les élections azaliennes, un coup d’état à peine maquillée. Mais il s’agit en fait d’un coup de poker outran...
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