Le 23 novembre dernier, le parlement français a mis la dernière main à son projet de départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. La France a donc voté et Mayotte deviendra à leurs yeux le 101ème département français.
Et comme par hasard cela se passe, encore une fois, à un moment où la partie indépendante du pays est en pleine campagne électorale. Les stratèges français intègrent tous les éléments et pour eux, il fallait absolument que les Comores ne bougent pas, ne protestent pas, ne saisissent ni le Conseil de Sécurité de l’ONU ni le parlement européen. Et cela marche puisque jusqu’ici, 29 novembre, aucune voix ne s’est élevée pour protester.
Les portes au dialogue se ferment peu à peu du fait de la politique de grande puissance de la France qui impose le fait accompli. Jusqu’où les français veulent-ils pousser les Comoriens ? L’aveuglement des dirigeants français les empêchent de comprendre que les Comoriens ne renonceront jamais puisqu’il s’agit de l’intégrité territoriale de leur pays. L’histoire de la France, un pays balkanisé par les nazis et dont les dirigeants à l’instar du maréchal Pétain avaient courbé l’échine, ne semble pas les inspirer, c’est qu’ils doivent avoir une piètre opinion du Comorien pacifique, acceptant le sourire aux lèvres qu’on lui marche sur les pieds et autres niaiseries colonialistes. Les expériences de petit peuple qui ont secoué des jougs de pays plus puissants ne leur délivrent aucun enseignement. Ainsi vont les différentes sortes de barbarie humaine, engendrant violence-contre violence-violence jusqu’à leur destruction par les peuples qui paient le plus lourd tribut.
En tout état de cause, le pays attend la réaction du gouvernement et réclame sourdement un changement de cap dans les relations entre les Comores et la France.
Idriss (29/11/2010)
Et comme par hasard cela se passe, encore une fois, à un moment où la partie indépendante du pays est en pleine campagne électorale. Les stratèges français intègrent tous les éléments et pour eux, il fallait absolument que les Comores ne bougent pas, ne protestent pas, ne saisissent ni le Conseil de Sécurité de l’ONU ni le parlement européen. Et cela marche puisque jusqu’ici, 29 novembre, aucune voix ne s’est élevée pour protester.
Les portes au dialogue se ferment peu à peu du fait de la politique de grande puissance de la France qui impose le fait accompli. Jusqu’où les français veulent-ils pousser les Comoriens ? L’aveuglement des dirigeants français les empêchent de comprendre que les Comoriens ne renonceront jamais puisqu’il s’agit de l’intégrité territoriale de leur pays. L’histoire de la France, un pays balkanisé par les nazis et dont les dirigeants à l’instar du maréchal Pétain avaient courbé l’échine, ne semble pas les inspirer, c’est qu’ils doivent avoir une piètre opinion du Comorien pacifique, acceptant le sourire aux lèvres qu’on lui marche sur les pieds et autres niaiseries colonialistes. Les expériences de petit peuple qui ont secoué des jougs de pays plus puissants ne leur délivrent aucun enseignement. Ainsi vont les différentes sortes de barbarie humaine, engendrant violence-contre violence-violence jusqu’à leur destruction par les peuples qui paient le plus lourd tribut.
En tout état de cause, le pays attend la réaction du gouvernement et réclame sourdement un changement de cap dans les relations entre les Comores et la France.
Idriss (29/11/2010)
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