Toutes les limites ont été dépassées : des résultats lamentables (à Ngazidja : 16 admis seulement en série C, une seule mention en série D, guère mieux dans les autres îles où le taux de réussite est largement inférieur à 50%, des milliers de jeunes Comoriens écœurés jetés à la rue sans une perspective sérieuse d’avenir immédiat,…) une escroquerie (car il s’agit bien de cela au regard des faits de tricherie) à grande échelle qui implique des dirigeants du pays à divers échelons. L’émotion est vive. Enseignants, parents d’élèves, simples citoyens chacun y va de son indignation impuissante.
Car rien n’indique que le cours des choses va changer. Le Président et le Gouverneur de Ngazidja sont à la Mecque pour le petit pèlerinage (UMRA) ; pour sa part le ministre de l’éducation cherche à se faire oublier par son absence de réaction. Les principaux responsables de la catastrophe nationale misent sur le temps qui passe, les protestations se limiteront aux places publiques et s’estomperont avec le temps alors pas d’inquiétudes chez nos séides, pas de problèmes de conscience non plus, ils ne sont pas à un crime près contre le pays.
Oui des crimes, car il s’agit bien de crimes innombrables commis contre la nation comorienne par les hauts dirigeants du pays depuis l’indépendance. Crime lorsque l’Etat abandonne l’éducation, la santé et s’avère incapable d’assurer l’eau, l’électricité à moins d’un million de personnes. Crime lorsque l’Etat garde le silence sur les morts et disparus du visa Balladur. Crime lorsque le pillage des deniers publics et le clientélisme sont érigés en principes de gouvernance du pays.
C’est pour cela qu’il faut dépasser les replâtrages proposés ici ou là pour des examens plus réussis en 2013, la question cardinale reste les destinés du pays. IL FAUT UN VRAI CHANGEMENT A LA TETE DU PAYS. Ikililou est-il capable de se métamorphoser et de prendre les décisions énergiques qui s’imposent pour redresser le pays ? Malgré la bonne volonté qu’il affiche et les qualités humaines qu’on ne peut lui dénier, rien ne permet de le croire, c’est tout le contraire. Il semble même que les choses vont s’empirant ! Alors que faire ?
Idriss (15/08/2012)
Car rien n’indique que le cours des choses va changer. Le Président et le Gouverneur de Ngazidja sont à la Mecque pour le petit pèlerinage (UMRA) ; pour sa part le ministre de l’éducation cherche à se faire oublier par son absence de réaction. Les principaux responsables de la catastrophe nationale misent sur le temps qui passe, les protestations se limiteront aux places publiques et s’estomperont avec le temps alors pas d’inquiétudes chez nos séides, pas de problèmes de conscience non plus, ils ne sont pas à un crime près contre le pays.
Oui des crimes, car il s’agit bien de crimes innombrables commis contre la nation comorienne par les hauts dirigeants du pays depuis l’indépendance. Crime lorsque l’Etat abandonne l’éducation, la santé et s’avère incapable d’assurer l’eau, l’électricité à moins d’un million de personnes. Crime lorsque l’Etat garde le silence sur les morts et disparus du visa Balladur. Crime lorsque le pillage des deniers publics et le clientélisme sont érigés en principes de gouvernance du pays.
C’est pour cela qu’il faut dépasser les replâtrages proposés ici ou là pour des examens plus réussis en 2013, la question cardinale reste les destinés du pays. IL FAUT UN VRAI CHANGEMENT A LA TETE DU PAYS. Ikililou est-il capable de se métamorphoser et de prendre les décisions énergiques qui s’imposent pour redresser le pays ? Malgré la bonne volonté qu’il affiche et les qualités humaines qu’on ne peut lui dénier, rien ne permet de le croire, c’est tout le contraire. Il semble même que les choses vont s’empirant ! Alors que faire ?
Idriss (15/08/2012)
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