Pour qui en doute, il suffit d'examiner les communiqués des deux présidences à la suite de la rencontre Azali-Hollande du 04/10/2016. L'un, celui de l'Elysée , va droit au but, sans fioritures pseudo diplomatiques : "contre les migrations clandestines", entendez la police française à Mayotte continuera à pourchasser les "clandestins", ces Comoriens non originaires de Mayotte. Mesurer l'insolence car manifestement Hollande visait la déclaration à l'ONU d'Azali qui évoquait indirectement la question de l'île comorienne de Mayotte avec des euphémismes sur les "migrations à l'intérieur des quatre îles Comores". Soulignons enfin qu'à la veille de la rencontre, Hollande a dépêché la ministre française de l'outre-mer à Mayotte pour qu'elle affirme haut et fort que le "mur marin entourant l'île comorienne va être consolidée", nouvelle vedette rapide, des radars, etc. Les ratonnades de Comoriens dans les r...
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