Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, nouveau naufrage d'un Kwassa-Kwassa près des cotes de l'île comorienne de Mayotte. Des morts, des disparus et des blessés. Des comoriens "immigrants clandestinement" dans leur propre pays. Un "détail" qui a emporté plus de 5000 personnes depuis l'instauration du visa Balladur. Plus de 10000 expulsions de ces "immigrés clandestins dans leur propre pays" pour la seule année 2006. Et rien ne bouge. Jusqu'où peut aller la loi du plus fort ? Où mènera tant d'oppression, tant de frustration de tout un peuple ?
Le naufrage du week-end dernier est cependant particulier. Car cette fois-ci, ce n'est pas seulement, une "poignée de comoriens nostalgiques d'un illusoire Etat comorien composé de quatre îles" qui s'émeut, cette fois-ci on assiste à un mouvement d'opinion, y compris en France même où un député attaché aux valeurs républicaines de la France s'insurge contre les pratiques des forces françaises à Mayotte.
Cette fois-ci le Gouvernement comorien qui a avalé en silence tant de couleuvres, proteste et stigmatise "la responsabilité des autorités administratives" de l'Ile comorienne de Mayotte.
C'est que les faits apparaissent au grand jour et choquent gravement la conscience. Comment une vedette de la police française peut-elle entrer en collision avec un Kwassa-kwassa dans le lagon ? Pas de mer agitée, pas de problème de visibilité, impossible pour le Kwassa-Kwassa de rivaliser en vitesse avec la vedette française ? le Kwassa-Kwassa a été renversé sciemment. Voilà pourquoi la plupart des naufrages n'interviennent que près des cotes maoraises, il suffit d'un petit choc. Comme dans un jeu de collision. "Surprise indignée" même chez les commanditaires français, ceux qui fixent des objectifs d'expulsion en bonne conscience. Les yeux "métropolitains" décillés, l'enquête réclamée sera-t-elle diligentée ou pas ? sera-t-elle étouffée ou pas !
Pour de plus en plus de comoriens, l'Etat comorien doit porter plainte pour crime contre l'Humanité auprès du tribunal international approprié, le pays dispose des compétences pour constituer un chef d'accusation solide qui fera condamner l'Etat français.
Ceux qui ont les rennes du pays doivent mesurer le poids de leur responsabilité. Ce n'est plus possible de continuer ainsi. Le peuple l'a dit massivement le 12 novembre dernier. Il faut faire comprendre à la France qu'elle doit ouvrir des portes de sortie car trop c'est trop.
Idriss
07/12/07
Le naufrage du week-end dernier est cependant particulier. Car cette fois-ci, ce n'est pas seulement, une "poignée de comoriens nostalgiques d'un illusoire Etat comorien composé de quatre îles" qui s'émeut, cette fois-ci on assiste à un mouvement d'opinion, y compris en France même où un député attaché aux valeurs républicaines de la France s'insurge contre les pratiques des forces françaises à Mayotte.
Cette fois-ci le Gouvernement comorien qui a avalé en silence tant de couleuvres, proteste et stigmatise "la responsabilité des autorités administratives" de l'Ile comorienne de Mayotte.
C'est que les faits apparaissent au grand jour et choquent gravement la conscience. Comment une vedette de la police française peut-elle entrer en collision avec un Kwassa-kwassa dans le lagon ? Pas de mer agitée, pas de problème de visibilité, impossible pour le Kwassa-Kwassa de rivaliser en vitesse avec la vedette française ? le Kwassa-Kwassa a été renversé sciemment. Voilà pourquoi la plupart des naufrages n'interviennent que près des cotes maoraises, il suffit d'un petit choc. Comme dans un jeu de collision. "Surprise indignée" même chez les commanditaires français, ceux qui fixent des objectifs d'expulsion en bonne conscience. Les yeux "métropolitains" décillés, l'enquête réclamée sera-t-elle diligentée ou pas ? sera-t-elle étouffée ou pas !
Pour de plus en plus de comoriens, l'Etat comorien doit porter plainte pour crime contre l'Humanité auprès du tribunal international approprié, le pays dispose des compétences pour constituer un chef d'accusation solide qui fera condamner l'Etat français.
Ceux qui ont les rennes du pays doivent mesurer le poids de leur responsabilité. Ce n'est plus possible de continuer ainsi. Le peuple l'a dit massivement le 12 novembre dernier. Il faut faire comprendre à la France qu'elle doit ouvrir des portes de sortie car trop c'est trop.
Idriss
07/12/07
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