La dernière décision du CPS de l'UA sur la crise séparatiste semble avoir semé le désarroi et ouvert une brèche dans laquelle cherchent à s'engouffrer certaines forces politiques dites de l'opposition. L'hymne de la négociation est chanté sur tous les tons. L'objectif : semer la confusion, entraver le processus d'isolement des rebelles de Mohamed Bacar engagé par l'UA. On en arrive même à des aberrations comme cette proposition d'un état major AND – FGA qui révèle la vraie nature et les vraies motivations des dirigeants de ces partis.
A mon avis Mohamed Bacar, qui ne peut plus s'abriter derrière le pouvoir de Ngazidja, apparaît pour ce qu'il est : un ennemi acharné de la nation comorienne, le meilleur atout de la puissance qui veut balkaniser définitivement les Comores. Ce faisant, les conditions permettant d'en finir avec le séparatisme s'accumulent, et on le voit lors des vastes rassemblements des masses contre le séparatisme anjouanais ou maorais, et on le voit quand les missionnaires de l'UA proclament qu'il n'est plus possible de dialoguer avec Bacar. L'objectif général de tout ce que le pays compte d'éléments honnêtes attachés réellement à l'existence de la nation comorienne doit être l'écrasement du séparatisme par une victoire claire et nette contre les rebelles anjouannais et par un jugement de tout comorien, quel qu'il soit, qui a posé des actes contre la nation comorienne.
Faute de pouvoir régler la crise nous même avec notre propre armée, nous devons miser sur l'engagement de l'UA et veiller à ce qu'il aboutisse dans les meilleurs délais à la capitulation de Bacar. Certains me rétorqueront : l'UA est incapable d'actions énergiques, plus de 10 ans que ça dure, plus de 10 ans de tergiversations, etc. Bien sûr qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour de la réalité, les choses sont loin d'être simples et il appartient à ceux qui nous gouvernent d'en prendre la mesure et d'agir avec plus d'esprit de suite. Cependant il serait injuste de ne pas apprécier l'appui de l'UA durant ces 10 ans. C'est la seule force qui était capable d'empêcher Ndzuani de prendre le large. Si le premier embargo a échoué cela revient aux comoriens qui l'ont torpillé avec le coup d'Etat d'avril 1999. L'embargo avait mis les séparatistes le dos au mur, les avait contraint à accepter la conférence d'Antananrivo et ce sont des comoriens, manipulés par "le plus grand ami des Comores" et obnubilés par la volonté d'accéder au pouvoir qui l'ont saboté, redonnant un nouveau souffle aux séparatistes.
Après les 60 jours fixés par le CPS, le 2ème embargo sera mis en place par l'UA et il sera plus sévère que le 1er. La population en souffrira, mais c'est le prix à payer pour recouvrer cette partie du pays. Pour hâter la fin du calvaire des simples gens le Gouvernement comorien doit mettre en œuvre une politique conséquente qui accroît la pression économique et sociale sur Bacar et qui incite l'UA à accélérer les choses.
Vaincre par la force Bacar me semble une question de vie ou de mort pour le pays, car si Bacar s'en sort, il sera difficile de faire face au triomphe du séparatisme et il y a fort à parier que chaque île deviendra un Etat et Maore s'éloignera encore plus.
Tous contre les rebelles, Tout contre la rébellion
Idriss 15/12/07
A mon avis Mohamed Bacar, qui ne peut plus s'abriter derrière le pouvoir de Ngazidja, apparaît pour ce qu'il est : un ennemi acharné de la nation comorienne, le meilleur atout de la puissance qui veut balkaniser définitivement les Comores. Ce faisant, les conditions permettant d'en finir avec le séparatisme s'accumulent, et on le voit lors des vastes rassemblements des masses contre le séparatisme anjouanais ou maorais, et on le voit quand les missionnaires de l'UA proclament qu'il n'est plus possible de dialoguer avec Bacar. L'objectif général de tout ce que le pays compte d'éléments honnêtes attachés réellement à l'existence de la nation comorienne doit être l'écrasement du séparatisme par une victoire claire et nette contre les rebelles anjouannais et par un jugement de tout comorien, quel qu'il soit, qui a posé des actes contre la nation comorienne.
Faute de pouvoir régler la crise nous même avec notre propre armée, nous devons miser sur l'engagement de l'UA et veiller à ce qu'il aboutisse dans les meilleurs délais à la capitulation de Bacar. Certains me rétorqueront : l'UA est incapable d'actions énergiques, plus de 10 ans que ça dure, plus de 10 ans de tergiversations, etc. Bien sûr qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour de la réalité, les choses sont loin d'être simples et il appartient à ceux qui nous gouvernent d'en prendre la mesure et d'agir avec plus d'esprit de suite. Cependant il serait injuste de ne pas apprécier l'appui de l'UA durant ces 10 ans. C'est la seule force qui était capable d'empêcher Ndzuani de prendre le large. Si le premier embargo a échoué cela revient aux comoriens qui l'ont torpillé avec le coup d'Etat d'avril 1999. L'embargo avait mis les séparatistes le dos au mur, les avait contraint à accepter la conférence d'Antananrivo et ce sont des comoriens, manipulés par "le plus grand ami des Comores" et obnubilés par la volonté d'accéder au pouvoir qui l'ont saboté, redonnant un nouveau souffle aux séparatistes.
Après les 60 jours fixés par le CPS, le 2ème embargo sera mis en place par l'UA et il sera plus sévère que le 1er. La population en souffrira, mais c'est le prix à payer pour recouvrer cette partie du pays. Pour hâter la fin du calvaire des simples gens le Gouvernement comorien doit mettre en œuvre une politique conséquente qui accroît la pression économique et sociale sur Bacar et qui incite l'UA à accélérer les choses.
Vaincre par la force Bacar me semble une question de vie ou de mort pour le pays, car si Bacar s'en sort, il sera difficile de faire face au triomphe du séparatisme et il y a fort à parier que chaque île deviendra un Etat et Maore s'éloignera encore plus.
Tous contre les rebelles, Tout contre la rébellion
Idriss 15/12/07
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