Le référendum du 17 mai est passé. On peut dire ce que l’on veut, on peut se mordre les doigts pour avoir ouvert un grand boulevard à Sambi. Le Président n’a pas manqué de se féliciter que le bon Dieu ait inspiré ses opposants à opter pour un boycott violent « irresponsable » qui les a menés à l’échec. En tout cas, on ne peut plus faire marche arrière. La nouvelle Constitution, car il s’agit bien d’une nouvelle, doit être appliquée. Malheureusement, on semble encore cheminer sur les sentiers pavés par Sambi en s’inscrivant dans la précipitation à organiser des législatives.
Il faut appliquer la nouvelle Constitution, il faudrait mettre un terme à cette tendance lourde dans le pays qui fait que personne ne respecte réellement les textes, même ceux dont la profession est la loi, même des institutions nationales stratégiques. Il faudrait pour cela commencer par Sambi, lui signifier fortement son obligation à respecter honnêtement les textes. En premier lieu, il faut qu’il comprenne que les élections législatives, députés et conseillers des îles, ne peuvent pas avoir lieu avant l’adoption des lois statutaires. Il faudrait que l’Etat clarifie le calendrier électoral dans l’ordre qu’impose la Constitution du 17 mai : référendum dans chaque île pour adopter les lois statutaires puis les légilatives, tout cela avant la fin du premier trimestre 2010.
L’échéance paraît lointainne mais est-il sérieusement possible de faire autrement à moins de bâcler le processus électoral au profit de ceux qui détiennent le pouvoir ! Bien sûr que les inconvénients d’une telle situation sont considérables mais il me semble plus dangereux de s’installer dans cette absence de respect des textes de loi de ce pays, de poursuivre sur la dynamique quasi autocratique qui a présidé au référendum. Les regressions en terme de gouvernance démocratique, de tenue d’élections ne sont contestées que par ceux qui en ont bénéficié. Et puis il ne faut pas se surestimer encore une fois en croyant pouvoir faire échec facilement à la mouvance présidentielle durant les législatives. Ceux qui misent sur la Communauté internationale ne cernent pas la complexité des positions de cette dernière, le rôle central joué par la France sur tout ce qui concerne les Comores, etc.
L’éveil qui se dessine avec cette disposition de nombreux jeunes de l’intelligentsia démocratique à briguer des mandats législatifs est de bonne augure. Puisse-il résister aux tendances politiciennes et parvenir à imposer une nouvelle donne sur la scène politique nationale. Il faut commencer par le respect des lois.
Idriss 01/06/09
Il faut appliquer la nouvelle Constitution, il faudrait mettre un terme à cette tendance lourde dans le pays qui fait que personne ne respecte réellement les textes, même ceux dont la profession est la loi, même des institutions nationales stratégiques. Il faudrait pour cela commencer par Sambi, lui signifier fortement son obligation à respecter honnêtement les textes. En premier lieu, il faut qu’il comprenne que les élections législatives, députés et conseillers des îles, ne peuvent pas avoir lieu avant l’adoption des lois statutaires. Il faudrait que l’Etat clarifie le calendrier électoral dans l’ordre qu’impose la Constitution du 17 mai : référendum dans chaque île pour adopter les lois statutaires puis les légilatives, tout cela avant la fin du premier trimestre 2010.
L’échéance paraît lointainne mais est-il sérieusement possible de faire autrement à moins de bâcler le processus électoral au profit de ceux qui détiennent le pouvoir ! Bien sûr que les inconvénients d’une telle situation sont considérables mais il me semble plus dangereux de s’installer dans cette absence de respect des textes de loi de ce pays, de poursuivre sur la dynamique quasi autocratique qui a présidé au référendum. Les regressions en terme de gouvernance démocratique, de tenue d’élections ne sont contestées que par ceux qui en ont bénéficié. Et puis il ne faut pas se surestimer encore une fois en croyant pouvoir faire échec facilement à la mouvance présidentielle durant les législatives. Ceux qui misent sur la Communauté internationale ne cernent pas la complexité des positions de cette dernière, le rôle central joué par la France sur tout ce qui concerne les Comores, etc.
L’éveil qui se dessine avec cette disposition de nombreux jeunes de l’intelligentsia démocratique à briguer des mandats législatifs est de bonne augure. Puisse-il résister aux tendances politiciennes et parvenir à imposer une nouvelle donne sur la scène politique nationale. Il faut commencer par le respect des lois.
Idriss 01/06/09
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