Le débat est récurent depuis plus d’une dizaine d’années. Des expériences ont été tentées, en vain. L’économie est handicapée et Le pays pénalisé s’enfonce dans la pauvreté. La crise, vécue dans sa chair par la population et révélée par les derniers audits, va-t-elle déclencher un sursaut de la part des dirigeants ? Si oui, quelle voie suivre pour ouvrir des perspectives crédibles de sortie du tunnel ?
La question centrale me semble venir de l’Etat.
1. C’est le principal client de ces sociétés mais il ne paie pas. Non seulement les administrations ne paient pas leurs factures mais c’est aussi le cas des dignitaires des régimes. Pour s’en convaincre, interroger MAMWE et vous saurez que même les compteurs prépayés, censés rompre avec ces mauvaises habitudes, n’ont rien arrangé, il suffit d’un « BON POUR » comme au bon vieux temps colonial
2. C’est lui qui nomme les dirigeants de ces sociétés et cela est fait sur des bases clientélistes sans aucune considération des compétences. Pire encore, obtenir des résultats n’empêche pas d’être éjecté si le « prince » l’a décidé
3. C’est lui qui est responsable des recrutements massifs à la veille de chaque élection.
On ne peut cependant pas écarter complètement l’Etat puisqu’il s’agit de sociétés assurant des missions de services publics. On ne doit surtout pas dériver vers des monopoles privés.
D’où l’idée de faire de ces sociétés nationales, des sociétés à capitaux mixtes associant un opérateur stratégique international à l’Etat et à des opérateurs privés comoriens. L’opérateur stratégique apportera des capitaux et son savoir faire, l’Etat assurera que les services seront distribués sur tout le pays et les privés comoriens s’enrichiront dans des environnements performants qui les aideront à mieux s’insérer dans un environnement international ardu. On pourrait même s’acheminer vers la création d’une bourse des affaires à Moroni.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le « tout état » comme le « tout privé » ne sont pas adaptés à notre pays. Il nous faut mixer les deux dans un savant dosage qui nous soit propre.
IDRISS 10/08/09
La question centrale me semble venir de l’Etat.
1. C’est le principal client de ces sociétés mais il ne paie pas. Non seulement les administrations ne paient pas leurs factures mais c’est aussi le cas des dignitaires des régimes. Pour s’en convaincre, interroger MAMWE et vous saurez que même les compteurs prépayés, censés rompre avec ces mauvaises habitudes, n’ont rien arrangé, il suffit d’un « BON POUR » comme au bon vieux temps colonial
2. C’est lui qui nomme les dirigeants de ces sociétés et cela est fait sur des bases clientélistes sans aucune considération des compétences. Pire encore, obtenir des résultats n’empêche pas d’être éjecté si le « prince » l’a décidé
3. C’est lui qui est responsable des recrutements massifs à la veille de chaque élection.
On ne peut cependant pas écarter complètement l’Etat puisqu’il s’agit de sociétés assurant des missions de services publics. On ne doit surtout pas dériver vers des monopoles privés.
D’où l’idée de faire de ces sociétés nationales, des sociétés à capitaux mixtes associant un opérateur stratégique international à l’Etat et à des opérateurs privés comoriens. L’opérateur stratégique apportera des capitaux et son savoir faire, l’Etat assurera que les services seront distribués sur tout le pays et les privés comoriens s’enrichiront dans des environnements performants qui les aideront à mieux s’insérer dans un environnement international ardu. On pourrait même s’acheminer vers la création d’une bourse des affaires à Moroni.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le « tout état » comme le « tout privé » ne sont pas adaptés à notre pays. Il nous faut mixer les deux dans un savant dosage qui nous soit propre.
IDRISS 10/08/09
Commentaires