Les liens entre les Comores et la France sont sans pareil dans le monde. Le pourcentage de Comoriens vivant en terre française de même que celui des Comoriens ayant opté pour la nationalité française en témoigne éloquemment. Malheureusement force est de reconnaître ce que les faits révèlent à qui a ouvert les yeux : paradoxalement, la politique française est foncièrement hostile aux Comores.
Bien sûr les responsables français arborent avec ostentation le drapeau de l’amitié et de la coopération. Dans certains cas, cette coopération sert le pays, mais cela ressemble plus à de la poudre aux yeux pour empêcher d’appréhender l’essentiel : l’hostilité fondamentale des gouvernants français. Cette hostilité qui sert des intérêts « opâques » a un nom : l’île comorienne de Mayotte. Cette hostilité est lourde de conséquences : des milliers de Comoriens morts sur le bras de mer Anjouan-Mayotte depuis l’instauration du visa français dit « visa Balladur »; une explosion du séparatisme insulaire ; une multitude de coups d’Etat du mercenaire français Bob Denard entre 1975 et 1995; une pression forte et constante sur les gouvernants comoriens pour les mettre au pas.
Maintenant que le gouvernement français a « départementalisé » Mayotte, une réévaluation de la politique comorienne envers la France s’impose.
Le Chef de l’Etat comorien ne peut pas continuer à déclarer que les Comores n’accepteront jamais l’état de fait français à Mayotte tout en poursuivant la coopération comoro-française comme vient d’en témoigner l’octroi par l’ambassade de France aux Comores de matériel informatique au ministère comorien des finances. Il faut prendre en compte la déclaration faite le 16 décembre 2008 au Palais de l'Elysée, par le Président français : « les Comoriens ne renonceront jamais à leur revendication sur Mayotte » et il a dégagé comme orientation de la politique française : ne pas s’en offusquer, « dépasser ce conflit » par la coopération et il a écrit au Président comorien pour proposer la reprise des travaux du GTHN.
Si l’Etat comorien décide de « vendre » (au lieu de « louer » !?) Mayotte, alors qu’il le fasse franchement au lieu de se laisser manipuler comme un minable et recueillir des miettes ou qu’il résiste réellement et se dote d’un plan national de lutte pour la défense de l’intégrité territoriale.
Les Comores sont devenues la risée du Monde par l’incohérence de notre politique envers la France. Quelques exemples : l’Afrique se solidarise avec notre combat, ranime formellement le Comité des 7, mais la diplomatie comorienne ne prend aucune initiative visible pour réunir ce Comité à Moroni et accroître la pression contre la France, ni avant ni après, la consultation du 29 mars 2009 à Mayotte. Le Parlement français adopte début juillet, sa loi départementalisant Mayotte sans qu’aucune voix officielle comorienne ne s’élève pour protester. Rien ne semble entrepris pour qu’à la prochaine Assemblée Générale de l’ONU, la France soit condamnée.
La question qui se pose désormais : le Président Sambi est-il réellement sincère dans son engagement à défendre Mayotte ou ses déclarations ne sont-elles qu’à usage interne, pure démagogie ? Le Comité Maore propose lui propose de convoquer des assises nationales avant la fin du mois d’août pour que le pays, comme un seul homme, se dresse devant l’arrogance de grand pays de la France face à un petit pays.
Idriss (05/08/09)
Bien sûr les responsables français arborent avec ostentation le drapeau de l’amitié et de la coopération. Dans certains cas, cette coopération sert le pays, mais cela ressemble plus à de la poudre aux yeux pour empêcher d’appréhender l’essentiel : l’hostilité fondamentale des gouvernants français. Cette hostilité qui sert des intérêts « opâques » a un nom : l’île comorienne de Mayotte. Cette hostilité est lourde de conséquences : des milliers de Comoriens morts sur le bras de mer Anjouan-Mayotte depuis l’instauration du visa français dit « visa Balladur »; une explosion du séparatisme insulaire ; une multitude de coups d’Etat du mercenaire français Bob Denard entre 1975 et 1995; une pression forte et constante sur les gouvernants comoriens pour les mettre au pas.
Maintenant que le gouvernement français a « départementalisé » Mayotte, une réévaluation de la politique comorienne envers la France s’impose.
Le Chef de l’Etat comorien ne peut pas continuer à déclarer que les Comores n’accepteront jamais l’état de fait français à Mayotte tout en poursuivant la coopération comoro-française comme vient d’en témoigner l’octroi par l’ambassade de France aux Comores de matériel informatique au ministère comorien des finances. Il faut prendre en compte la déclaration faite le 16 décembre 2008 au Palais de l'Elysée, par le Président français : « les Comoriens ne renonceront jamais à leur revendication sur Mayotte » et il a dégagé comme orientation de la politique française : ne pas s’en offusquer, « dépasser ce conflit » par la coopération et il a écrit au Président comorien pour proposer la reprise des travaux du GTHN.
Si l’Etat comorien décide de « vendre » (au lieu de « louer » !?) Mayotte, alors qu’il le fasse franchement au lieu de se laisser manipuler comme un minable et recueillir des miettes ou qu’il résiste réellement et se dote d’un plan national de lutte pour la défense de l’intégrité territoriale.
Les Comores sont devenues la risée du Monde par l’incohérence de notre politique envers la France. Quelques exemples : l’Afrique se solidarise avec notre combat, ranime formellement le Comité des 7, mais la diplomatie comorienne ne prend aucune initiative visible pour réunir ce Comité à Moroni et accroître la pression contre la France, ni avant ni après, la consultation du 29 mars 2009 à Mayotte. Le Parlement français adopte début juillet, sa loi départementalisant Mayotte sans qu’aucune voix officielle comorienne ne s’élève pour protester. Rien ne semble entrepris pour qu’à la prochaine Assemblée Générale de l’ONU, la France soit condamnée.
La question qui se pose désormais : le Président Sambi est-il réellement sincère dans son engagement à défendre Mayotte ou ses déclarations ne sont-elles qu’à usage interne, pure démagogie ? Le Comité Maore propose lui propose de convoquer des assises nationales avant la fin du mois d’août pour que le pays, comme un seul homme, se dresse devant l’arrogance de grand pays de la France face à un petit pays.
Idriss (05/08/09)
Commentaires
Ecxusez-moi pour vous deranger. Je suis en train de faire des recherches autour de la politique et les partis politiques des Comores et j'ai trouve votre adresse e-mail sur l'internet pendant mes recherches.
Mais laissez-moi me presenter d'abord:
Je m'appelle Maarten Bels, j'ai 31 ans et je suis neerlandais (des Pays-Bas) d'origine. A ce moment j'habite aux Etats-Unis avec ma femme et nos deux filles. Je travaille pour un journal local (The Jonesboro Sun) a Jonesboro, Arkansas.
J'espere que ma controle de la langue francaise n'est pas trop mal. Ce n'est pas ma langue maternelle.
Laissez-moi commencer par vous transmettre mes sentiments les plus sinceres pour la tragedie qui s'est passe avec le crash de l'avion de Yemenia. C'est un tragedie enorme et vous etes tous dans nos prieres.
Ce que je cherche c'est un ami ou contact sur place ou dans la communaute comorienne qui pourrait m'aider a mieux comprendre le paysage des partis politiques du pays et peut-etre m'aider a trouver quelques infos a propos des elections qui viennent bientot, especialement autour des partis politiques. Si vous voudriez correspondre avec moi ou si vous connaissez quelqu'un(e) qui pourrait m'aider avec ca, je serais vraiment eternellement reconnaissant pour votre reponse.
Je serais ravi de discuter sur la politique de votre pays.
Si vous auriez aucune question our probleme, n'hesitez pas de me contacter.
Cordialement,
Maarten Bels
maartenbels@gmail.com