La Cour Constitutionnelle a rendu son verdict, tous les recours rejetés, clôturant ainsi les législatives dans un style détestable devenu typique.
En premier lieu un bilan s'impose, tellement "RIONO TRONGO KARA PARO ZONA". On comprend que le "pacifisme comorien" amène les observateurs étrangers à considérer que les élections se sont grosso modo déroulées dans des conditions acceptables. Mais pour les nationaux, il n'en est rien ! Qu'il n'y ait aucun opposant au régime élu à Ndzuani frise le ridicule. D'autant que la victoire de Mohamed Djanfar dans son fief (la région de SIMA) était annoncée par tous les pronostiqueurs. A Ngazidja un seul rescapé Mzimba, il semble avoir bénéficié de conditions particulières à sa circonscription. Tous les autres, même dans des bastions de la Convergence pour 2010 comme Hambou et Mitsamihuli, balayés par le rouleau compresseur de la mouvance. Un ensemble patent d'indices tangibles qui témoignent de l'ampleur des achats des voix et des fraudes. Dans nombre de circonscription, les représentants des candidats ne se réclamant pas de Sambi ont été retournés ou n'ont pas pu assister aux dépouillements des voix. Mais au dessus de tout, ces législatives porteront la marque de l'arrogance de Kiki. Surgi d'on ne sait où, le jeune DG des Douanes s'est imposé, y compris face à la mouvance officielle, parvenant même à déraciner le baobab dans la capitale. Il a dépensé au vu et au su de tout le monde toute une fortune dont personne ne connaît l'origine. Et sublime défi, Kiki demanderait à être audité, il dénonce la corruption et l'achat des consciences. La moralisation de la vie politique du pays exige qu'une commission d'enquête officielle indépendante soit saisie de cette affaire pour lever le "mystère". D'où est venu l'argent qui a permis à des candidats ou leur support, de goudronner des routes, d'électrifier des quartiers, etc. Il est devenu ordinaire dans le monde démocratique que des enquêtes soient diligentées sur le financement de campagnes électorales.
En deuxième lieu, le pays échappera-t-il aux sombres perspectives qui se dessinent ou qui lui ont été tracées par des forces occultes qui se sucrent pendant que le commun des Comoriens brûle dans des enfers innommables ? La répression disproportionnée qu'a subie SIMA révolté par les résultats validés par la Cour Constitutionnelle, inaugure-t-elle un après législatif désastreux pour le pays ? Les pratiques outrancières observées durant ces législatives ont choquées à telle enseigne que des chauds partisans de Sambi comme Fahami, SMS, etc. crient au scandale et appellent au réveil de la démocratie.
Quoi qu'il en soit, les politiques comoriens sont interpellés. Jusqu'à quand le pays sera-t-il laissé en pâture aux aventuriers de tout bord ? Que les éléments d'une révolution démocratique s'accumulent, voilà une tendance qui devrait être prise en compte. Les nouveaux dirigeants du pays seront-ils à la hauteur ? Les partisans d'une démocratie respectueux d'un minimum de principes, parviendront-ils à surmonter leur "ego" et à s'unir dans un vaste rassemblement susceptible de barrer la route à ces dirigeants d'un nouveau genre qui semblent "tomber du ciel" ? Continuer ces querelles de chapelles ou poursuivre la navigation à vue conduit droit au mur.
Idriss (25/12/2009)
En premier lieu un bilan s'impose, tellement "RIONO TRONGO KARA PARO ZONA". On comprend que le "pacifisme comorien" amène les observateurs étrangers à considérer que les élections se sont grosso modo déroulées dans des conditions acceptables. Mais pour les nationaux, il n'en est rien ! Qu'il n'y ait aucun opposant au régime élu à Ndzuani frise le ridicule. D'autant que la victoire de Mohamed Djanfar dans son fief (la région de SIMA) était annoncée par tous les pronostiqueurs. A Ngazidja un seul rescapé Mzimba, il semble avoir bénéficié de conditions particulières à sa circonscription. Tous les autres, même dans des bastions de la Convergence pour 2010 comme Hambou et Mitsamihuli, balayés par le rouleau compresseur de la mouvance. Un ensemble patent d'indices tangibles qui témoignent de l'ampleur des achats des voix et des fraudes. Dans nombre de circonscription, les représentants des candidats ne se réclamant pas de Sambi ont été retournés ou n'ont pas pu assister aux dépouillements des voix. Mais au dessus de tout, ces législatives porteront la marque de l'arrogance de Kiki. Surgi d'on ne sait où, le jeune DG des Douanes s'est imposé, y compris face à la mouvance officielle, parvenant même à déraciner le baobab dans la capitale. Il a dépensé au vu et au su de tout le monde toute une fortune dont personne ne connaît l'origine. Et sublime défi, Kiki demanderait à être audité, il dénonce la corruption et l'achat des consciences. La moralisation de la vie politique du pays exige qu'une commission d'enquête officielle indépendante soit saisie de cette affaire pour lever le "mystère". D'où est venu l'argent qui a permis à des candidats ou leur support, de goudronner des routes, d'électrifier des quartiers, etc. Il est devenu ordinaire dans le monde démocratique que des enquêtes soient diligentées sur le financement de campagnes électorales.
En deuxième lieu, le pays échappera-t-il aux sombres perspectives qui se dessinent ou qui lui ont été tracées par des forces occultes qui se sucrent pendant que le commun des Comoriens brûle dans des enfers innommables ? La répression disproportionnée qu'a subie SIMA révolté par les résultats validés par la Cour Constitutionnelle, inaugure-t-elle un après législatif désastreux pour le pays ? Les pratiques outrancières observées durant ces législatives ont choquées à telle enseigne que des chauds partisans de Sambi comme Fahami, SMS, etc. crient au scandale et appellent au réveil de la démocratie.
Quoi qu'il en soit, les politiques comoriens sont interpellés. Jusqu'à quand le pays sera-t-il laissé en pâture aux aventuriers de tout bord ? Que les éléments d'une révolution démocratique s'accumulent, voilà une tendance qui devrait être prise en compte. Les nouveaux dirigeants du pays seront-ils à la hauteur ? Les partisans d'une démocratie respectueux d'un minimum de principes, parviendront-ils à surmonter leur "ego" et à s'unir dans un vaste rassemblement susceptible de barrer la route à ces dirigeants d'un nouveau genre qui semblent "tomber du ciel" ? Continuer ces querelles de chapelles ou poursuivre la navigation à vue conduit droit au mur.
Idriss (25/12/2009)
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