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Soutien au préfet DJALIM

Les préfectures de Ngazidja sont entrées en lutte. Les agents réclament le paiement de trois mois de salaire alors qu'ils comptent plus d'un an d'impayés !? Une situation inacceptable qui explique en grande partie pourquoi cette administration, comme les autres d'ailleurs, ne marche pas. La question que se pose le public : les gouvernants du pays vont-ils saisir cette opportunité pour redresser la situation des préfectures. D'autant que l'expérience de DJALIM, préfet du centre, a montré que cela est possible.
Nommé il y a quelques mois, DJALIM a mené un combat audacieux contre l'irresponsabilité et le laisser aller ambiant. Il a imposé des procédures rigoureuses et cohérentes d'exécution des tâches et assaini le processus d'encaissement des frais payés par le public. Il a montré que la préfecture pouvait fonctionner, il a réhabilité la salle d'accueil et mis plus de onze millions à la banque postale.
Bien évidemment le retour de l'ordre a suscité des courroux. Car si la préfecture tenait malgré les arriérés de salaire, c'est qu'il y avait du "mkarakara" et on le comprend. Avec DJALIM à la préfecture, les horizons se fermaient pour les agents : pas de salaire, pas de système D, rien. L'affrontement malheureux était inévitable. Malheureusement au lieu de chercher des voies de conciliation possible, et DJALIM avait envisagé cette possibilité, Malheureusement on en est loin et on s'en éloigne au fil des jours. Question donc à Barwane, Ministre de tutelle des préfectures, pouvez vous réexaminer le dossier, soutenir le combat courageux et juste de DJALIM? Etes vous capable de redonner des couleurs au slogan du Président Sambi : "tolérance zéro à la corruption" ?
Si l'opinion se solidarise avec le préfet DJALIM, cela reste au niveau des intentions. Le pessimisme continue à l'emporter et pourtant il faut un comité de soutien à DJALIM, le combat de DJALIM contre la corruption est un signe des temps nouveaux qui s'annoncent pour notre pays. Il faut le soutenir activement.
Idriss (14/04/2010)

Commentaires

Unknown a dit…
Il faudra sauver le soldat Djalim

En arrivant á la préfecture du Centre, contre toute attente, Ali Mohamed Djalim a voulu mettre de l’ordre au sein d’une institution marginalisée et négligée par tous les pouvoirs qui se sont succédés dans ce pays. Il a commencé par sécuriser les recettes de l’institution en mettant en place un guichet unique et a commencé des travaux de réhabilitation du bâtiment qui abrite la préfecture. A sa nomination, j’avais dit au préfet que je le féliciterai le jour où il donner un coup de peinture á l’établissement. Même si je ne l’ai pas encore félicité du fait que le bâtiment n’est toujours pas peint et que le local incendié au temps de Djohar est demeuré en l’état avec des bidons en rouille qui servent de porte, il faut reconnaitre le travail monumental réalisé en si peu de temps par notre préfet pour mettre de l’ordre au sein de l’institution, notamment pour réhabiliter la préfecture, responsabiliser le personnel et surtout lutter contre la corruption. Habitué à se servir sur les maigres recettes des préfectures, les employés de l’institution qui sont pour la plupart d’entre eux des contractuels, qui accumulent plusieurs arrières de salaires, se sont ligués contre le Préfet et demandent sa tête. Apparemment, ces employés ont une oreille attentive de la part du Gouvernement de l’Union qui est entrain de lâcher notre préfet qui ne contrôle plus son institution.

Vouloir combattre la corruption dans ce pays relève de l’audace, car celle ci est encrée dans nos mentalités et dans nos agissements de tous les jours. Cette corruption tue notre pays, participe á la déliquescence et la dégénérescence de l'Etat, anéantit la bonne foi indispensable au fonctionnement correct de nos institutions et affaiblit les valeurs fondamentales de notre société.

Par conséquent, il faudra sauver notre soldat Djalim pour l’aider á mener ce combat sans merci contre la corruption qui gangrène notre société et nos institutions. C’est un combat de longue haleine qui durera des années, voire des décennies, mais il faut le mener au risque de perdre nos emplois et même nos vies. Mais le combat en vaut la chandelle.

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