Samedi dernier, le Sénat français adoptait une loi sur la départementalisation de l’île comorienne sans la moindre protestation comorienne. A se demander si le gouvernement comorien et les « présidentiables » sont au courant !? Plus curieux encore silence radio, un non-événement pour le pays. Force est de concéder que l’ambassade de France aux Comores excelle dans son travail pour faire accepter l’inacceptable à notre pays.
Autre événement récent intéressant : la francophonie vient de clore son 13ème sommet consacré en partie à la promotion de la démocratie et de la paix en francophonie en ignorant superbement les plus de 7 000 Comoriens morts et disparus dans le bras de mer Ndzuwani-Maore. Et pourtant les Comores étaient représentés au sommet, Sambi en personne est en bonne place sur la « photo de famille » francophone publiée dans le net. On espérait mieux après le discours du Chef de l’Etat devant le monde entier en septembre dernier.
Et l’avenir semble encore plus sombre.
La plupart des candidats à la présidence du pays se répandent en lapalissades sur Mayotte pour cacher leur capitulation. « Dire que Mayotte est comorienne ne la ramènera pas » Il faudrait demander qui pense cela ou qui l’a dit et quelle conclusion tirer de cette sottise érigée insidieusement en théorème? Si on les suit, il ne faudrait plus dire que Mayotte est comorienne.
Sommet de l’intelligence de certains postulants à la magistrature suprême du pays, « il faudrait dialoguer avec nos compatriotes de Mayotte », il faut « reconnaître le choix des Maorais ». Ils suggèrent que les patriotes sont des extrémistes insensés qui ne comprennent pas la nécessité du rapprochement des populations.
« Reconnaître le choix des maorais », principale revendication française, n’est ce pas avaliser l’état de fait actuel, que Mayotte est le 101ème département français. Quelle autre forme de reconnaissance nous proposent nos géniaux présidentiables ? Eclairez nous !
L’expérience récente du pays est pourtant lumineuse. Quand le séparatisme était au sommet à Ndzuwani, que le « rattachisme » à la France constituait un « espoir », il était impossible de parler aux dirigeants séparatistes, ceux de Ndzuwani étaient encore plus virulents que ceux de Mayotte des années 70. Ils ne sont revenus à la table de négociation que lorsqu’ils ont compris que la France ne pouvait pas les « intégrer » et que la communauté internationale n’accepterait pas leur indépendance. Même la fumeuse proposition de Roccard : « une union comorienne d’états indépendants » fut unanimement rejetée. C’est contraint et forcé que les séparatistes de Ndzuwani se sont rapprochés de leurs compatriotes de Ngazidja et Mwali. Tant que la France ne reconnaîtra pas la vocation de Mayotte à réintégrer l’Etat comorien, la situation ira de mal en pire.
Plus la France adopte une attitude intransigeante, plus elle provoque comme ce discours de Sarkosy à Mayotte, plus les gouvernants et les dirigeants comoriens invoquent la prétendue « patrie des droits de l’Homme », chantent leur « premier partenaire » en somme courbent l’échine. Ce qui a fait dire à l’inébranlable Youssouf Moussa que les Comoriens d’en haut ont rendu les armes.
Mais tant qu’il existera des Comoriens d’en bas, le combat sera poursuivi et cela jusqu’à son terme. L’Histoire en portera témoignage.
Idriss (27/10/2010)
Autre événement récent intéressant : la francophonie vient de clore son 13ème sommet consacré en partie à la promotion de la démocratie et de la paix en francophonie en ignorant superbement les plus de 7 000 Comoriens morts et disparus dans le bras de mer Ndzuwani-Maore. Et pourtant les Comores étaient représentés au sommet, Sambi en personne est en bonne place sur la « photo de famille » francophone publiée dans le net. On espérait mieux après le discours du Chef de l’Etat devant le monde entier en septembre dernier.
Et l’avenir semble encore plus sombre.
La plupart des candidats à la présidence du pays se répandent en lapalissades sur Mayotte pour cacher leur capitulation. « Dire que Mayotte est comorienne ne la ramènera pas » Il faudrait demander qui pense cela ou qui l’a dit et quelle conclusion tirer de cette sottise érigée insidieusement en théorème? Si on les suit, il ne faudrait plus dire que Mayotte est comorienne.
Sommet de l’intelligence de certains postulants à la magistrature suprême du pays, « il faudrait dialoguer avec nos compatriotes de Mayotte », il faut « reconnaître le choix des Maorais ». Ils suggèrent que les patriotes sont des extrémistes insensés qui ne comprennent pas la nécessité du rapprochement des populations.
« Reconnaître le choix des maorais », principale revendication française, n’est ce pas avaliser l’état de fait actuel, que Mayotte est le 101ème département français. Quelle autre forme de reconnaissance nous proposent nos géniaux présidentiables ? Eclairez nous !
L’expérience récente du pays est pourtant lumineuse. Quand le séparatisme était au sommet à Ndzuwani, que le « rattachisme » à la France constituait un « espoir », il était impossible de parler aux dirigeants séparatistes, ceux de Ndzuwani étaient encore plus virulents que ceux de Mayotte des années 70. Ils ne sont revenus à la table de négociation que lorsqu’ils ont compris que la France ne pouvait pas les « intégrer » et que la communauté internationale n’accepterait pas leur indépendance. Même la fumeuse proposition de Roccard : « une union comorienne d’états indépendants » fut unanimement rejetée. C’est contraint et forcé que les séparatistes de Ndzuwani se sont rapprochés de leurs compatriotes de Ngazidja et Mwali. Tant que la France ne reconnaîtra pas la vocation de Mayotte à réintégrer l’Etat comorien, la situation ira de mal en pire.
Plus la France adopte une attitude intransigeante, plus elle provoque comme ce discours de Sarkosy à Mayotte, plus les gouvernants et les dirigeants comoriens invoquent la prétendue « patrie des droits de l’Homme », chantent leur « premier partenaire » en somme courbent l’échine. Ce qui a fait dire à l’inébranlable Youssouf Moussa que les Comoriens d’en haut ont rendu les armes.
Mais tant qu’il existera des Comoriens d’en bas, le combat sera poursuivi et cela jusqu’à son terme. L’Histoire en portera témoignage.
Idriss (27/10/2010)
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