La machine de propagande occidentale a fonctionné à plein, ralliant pratiquement tous les dirigeants du monde à condamner Gbagbo, « président usurpateur », et à soutenir Ouattara, « président reconnu par la communauté internationale ». Et la Cote d’Ivoire est acheminée ainsi vers l’impasse. Et la communauté internationale pousse les africains à se faire la guerre, guerre absurde dont personne ne peut assurer qu’elle conduira à la réconciliation des ivoiriens, à la fin de la partition du pays et au retour à une vie normale.
Chacun sait que les élections dans nos pays sont tourmentées. Chacun sait que la Cote d’Ivoire était pratiquement partitionnée, le Nord pour les « forces nouvelles » ralliées à Ouattara et le Sud pour Gbagbo. Chacun sait que la CEI ivoirienne était en majorité pour Ouattara tandis que la Cour Constitutionnelle penchait pour Gbagbo. Chacun sait qu’aucun des deux « présidents » n’est capable à lui tout seul de réconcilier les ivoiriens.
Par ignorance ou calcul cynique, les dirigeants occidentaux ont polarisé la situation ivoirienne et fermé la porte à toute conciliation. Ils se posent en défenseur du droit et de la démocratie alors que chacun sait qu’il n’en est rien. Ils mettent en avant leurs intérêts égoïstes dans les relations internationales et pratiquent la loi du plus fort, protégeant par des multiples stratagèmes leur marché tout en imposant l’ouverture des nôtres, bombardant des pays sans déclaration de guerre (Lybie par les USA), maintenant des territoires sous leur domination directe en dépit des résolutions de l’ONU (France à Mayotte), appuyant Israël dans sa négation de l’Etat palestinien et ses raids criminels incessants contre la population palestinienne, etc.
Les dirigeants occidentaux poussent maintenant la CEDEAO à accomplir la salle besogne.
Notre espoir et notre vœu est de voir la délégation de la CEDEAO en Cote d’Ivoire opter pour une démarche pragmatique. Au lieu de se faire les coursiers de l’occident libéral en cheminant vers la guerre et son lot de destruction et de morts ivoiriens et africains, il faut envisager une autre alternative. Trouver une voie médiane, calmer le jeu et pousser à la réconciliation. Nombre d’analystes ont montré que sans un minimum de réconciliation entre le Nord et le Sud, rien ne pourra fonctionner correctement en Cote d’Ivoire, surtout pas des élections.
Il faut privilégier l’avenir de la Cote d’Ivoire et sortir de la polarisation Gbagbo / Ouattara. Le choix des ivoiriens n’est pas limité à un président dictateur qui s’accroche au pouvoir et dont le règne a été catastrophique et un prétendant au trône, un partisan des solutions passe-partout des institutions internationales qui l’ont façonné et qui n’a rien prouvé quand il était premier ministre.
Puisse l’Afrique s’imposer sur la scène internationale par une réflexion originale, fondement de son futur développement.
Idriss 27/10/2010
Chacun sait que les élections dans nos pays sont tourmentées. Chacun sait que la Cote d’Ivoire était pratiquement partitionnée, le Nord pour les « forces nouvelles » ralliées à Ouattara et le Sud pour Gbagbo. Chacun sait que la CEI ivoirienne était en majorité pour Ouattara tandis que la Cour Constitutionnelle penchait pour Gbagbo. Chacun sait qu’aucun des deux « présidents » n’est capable à lui tout seul de réconcilier les ivoiriens.
Par ignorance ou calcul cynique, les dirigeants occidentaux ont polarisé la situation ivoirienne et fermé la porte à toute conciliation. Ils se posent en défenseur du droit et de la démocratie alors que chacun sait qu’il n’en est rien. Ils mettent en avant leurs intérêts égoïstes dans les relations internationales et pratiquent la loi du plus fort, protégeant par des multiples stratagèmes leur marché tout en imposant l’ouverture des nôtres, bombardant des pays sans déclaration de guerre (Lybie par les USA), maintenant des territoires sous leur domination directe en dépit des résolutions de l’ONU (France à Mayotte), appuyant Israël dans sa négation de l’Etat palestinien et ses raids criminels incessants contre la population palestinienne, etc.
Les dirigeants occidentaux poussent maintenant la CEDEAO à accomplir la salle besogne.
Notre espoir et notre vœu est de voir la délégation de la CEDEAO en Cote d’Ivoire opter pour une démarche pragmatique. Au lieu de se faire les coursiers de l’occident libéral en cheminant vers la guerre et son lot de destruction et de morts ivoiriens et africains, il faut envisager une autre alternative. Trouver une voie médiane, calmer le jeu et pousser à la réconciliation. Nombre d’analystes ont montré que sans un minimum de réconciliation entre le Nord et le Sud, rien ne pourra fonctionner correctement en Cote d’Ivoire, surtout pas des élections.
Il faut privilégier l’avenir de la Cote d’Ivoire et sortir de la polarisation Gbagbo / Ouattara. Le choix des ivoiriens n’est pas limité à un président dictateur qui s’accroche au pouvoir et dont le règne a été catastrophique et un prétendant au trône, un partisan des solutions passe-partout des institutions internationales qui l’ont façonné et qui n’a rien prouvé quand il était premier ministre.
Puisse l’Afrique s’imposer sur la scène internationale par une réflexion originale, fondement de son futur développement.
Idriss 27/10/2010
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