Le sommet de l’Etat change, dans la continuité selon certains ! En tout cas il n’y a pas de similitude. Sambi fut élu dans l’euphorie collective. Certains croyaient au messie venu sauver le pays. Ikililou, pourtant mieux élu au niveau des suffrages recueillis, ne suscite aucun enthousiasme, la presse a plutôt souligné des ralliements du ventre ! La population désabusée ne semble pas attendre grand-chose du nouvel élu. Sambi excelle dans le discours et ne donnait pas l’impression d’être un gros travailleur, préférant les prêches à l’étude des dossiers, tandis qu’Ikililou, discret, préfèrerait les dossiers au bain de foules. En tout état de cause, la rue semble retenir qu’Ikililou se serait distingué dans l’équipe sortante comme un des rares à ne pas avoir puisé dans les deniers publics pour s’enrichir.
La question est de savoir si le nouveau président sera à la hauteur des enjeux !?
Car le pays va mal. Et c’est le rapport 2009 de la Banque Centrale qui le révèle crûment. Quelques flashs. Croissance du PIB inférieur à 2% depuis 2007, frôlant même le zéro en 2008. Rapproché à la croissance de la population et la récession saute aux yeux. Autres chiffres clé de 2009 : montant des exportations 4 milliards, montant des importations 74 milliards, un gouffre. Et le curieux budget 2011 (33 milliards) s’autorise une augmentation ubuesque de la masse salariale, de 16 en 2010 à 18 milliards. Le pays déboussolé va vers le mur.
Autre obstacle sérieux sur la voie des nouveaux dirigeants comoriens : la France a annoncé qu’elle va célébrer en mars 2011 la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. Il faut alors craindre qu’avec l’aide de ses affidés comoriens, elle nous concocte une de ses déstabilisations dont elle a le secret afin de détourner l’attention du pays. La suspecte déclaration française sur le déroulement des élections constitue à cet égard, un signe annonciateur !
La tache est immense alors que les « ralliés » vont vouloir leur part de gâteau, alors que tout mohélien voudra le plus haut poste politique ou dans les sociétés publiques, alors que les spécialistes en « navigation entre les régimes » sont à l’affût.
D’où notre vœu de voir le nouveau président affirmer rapidement sa personnalité, diriger de main de maître le pays en mettant en avant les intérêts bien compris du pays.
L’essentiel cependant est de voir les patriotes se rassembler dans une organisation politique digne de ce nom. Notre vœu et notre espoir est de voir tous ceux qui ont intérêt à ce que ça change, rompre avec le pessimisme ambiant, ce comoro-pessimisme distillé subtilement par les ennemis de notre nation qui nous fait tant de mal. Il faut un parti politique capable d’incarner les aspirations de notre peuple à l’unité, au progrès économique et social et à la liberté.
Bonne et heureuse année 2011.
Idriss (31/12/2010)
La question est de savoir si le nouveau président sera à la hauteur des enjeux !?
Car le pays va mal. Et c’est le rapport 2009 de la Banque Centrale qui le révèle crûment. Quelques flashs. Croissance du PIB inférieur à 2% depuis 2007, frôlant même le zéro en 2008. Rapproché à la croissance de la population et la récession saute aux yeux. Autres chiffres clé de 2009 : montant des exportations 4 milliards, montant des importations 74 milliards, un gouffre. Et le curieux budget 2011 (33 milliards) s’autorise une augmentation ubuesque de la masse salariale, de 16 en 2010 à 18 milliards. Le pays déboussolé va vers le mur.
Autre obstacle sérieux sur la voie des nouveaux dirigeants comoriens : la France a annoncé qu’elle va célébrer en mars 2011 la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte. Il faut alors craindre qu’avec l’aide de ses affidés comoriens, elle nous concocte une de ses déstabilisations dont elle a le secret afin de détourner l’attention du pays. La suspecte déclaration française sur le déroulement des élections constitue à cet égard, un signe annonciateur !
La tache est immense alors que les « ralliés » vont vouloir leur part de gâteau, alors que tout mohélien voudra le plus haut poste politique ou dans les sociétés publiques, alors que les spécialistes en « navigation entre les régimes » sont à l’affût.
D’où notre vœu de voir le nouveau président affirmer rapidement sa personnalité, diriger de main de maître le pays en mettant en avant les intérêts bien compris du pays.
L’essentiel cependant est de voir les patriotes se rassembler dans une organisation politique digne de ce nom. Notre vœu et notre espoir est de voir tous ceux qui ont intérêt à ce que ça change, rompre avec le pessimisme ambiant, ce comoro-pessimisme distillé subtilement par les ennemis de notre nation qui nous fait tant de mal. Il faut un parti politique capable d’incarner les aspirations de notre peuple à l’unité, au progrès économique et social et à la liberté.
Bonne et heureuse année 2011.
Idriss (31/12/2010)
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