Comores Aviation est sur la sellette depuis quelques temps. Elle est même menacée de fermeture ! Cela soulève, encore une fois, la question de la politique suivie par les dirigeants du pays en matière de développement, de lutte contre la pauvreté.
Voilà une société comorienne qui a prouvé sa solidité, plus de dix ans d’existence, qui peut se prévaloir d’un des plus gros chiffre d’affaire du pays, qui peut être considérée comme un employeur important du pays avec notamment plusieurs cadres, qui rend des services dans les liaisons inter îles malgré un prix de billet exorbitant, qui est parvenue à se déployer à l’international, elle assure des liaisons internationales, Tanzanie. Son patron, un français, marié à une comorienne s’est bien intégré à la société comorienne, en somme un comoro-français exemplaire.
Cerise sur le gâteau : Comores Aviation pose à juste titre la question des vols domestiques dans les vols avec Mayotte, invitant de manière opportune les autorités comoriennes à plus de cohérence. Et c’est peut être cela qui lui vaut tant d’animosité !
Qu’une telle société puisse entrer en conflit avec la Direction de l’aviation civile ou des impôts, n’est ce pas chose naturelle dans le monde des affaires. Mais de là à la mettre à l’index jusqu’à vouloir la fermer, il y a un fossé qu’il ne faudrait pas franchir.
De toute évidence la lutte contre la pauvreté devrait être articulée autour de l’entreprise. C’est une lapalissade. Il faut donc, entre autre, protéger les entreprises qui existent, les soutenir, les aider à se développer, mener à leurs égards des politiques judicieuses pour qu’elles respectent scrupuleusement les lois du pays. Il faut donc arrêter de s’acharner contre Comores Aviation, arrêter de fermer une entreprise, un commerce pour un oui ou un non. Les hauts dirigeants du pays devraient veiller à la politique concrète menée envers les quelques entreprises existantes.
Il faudrait soutenir et élargir la revendication de Comores Aviation en matière de vol domestique. Les vols inter îles, Mayotte comprise bien sûr, sont domestiques. Aucun sophisme sur l’OACI ou autres ne peut amener un Comorien à un autre choix. C’est à l’OACI de se conformer aux décisions de l’ONU et non le contraire. En tout cas pour nous, les choses doivent être claires. Toute compagnie étrangère qui assure des vols domestiques doit obtenir un accord particulier de l’Etat comorien. Air Austral ne doit pas y échapper. C’est entre autre ainsi que les Comoriens, en particulier les dirigeants, donneront corps et cohérence à leur revendication nationale.
Idriss (19/01/2011)
Voilà une société comorienne qui a prouvé sa solidité, plus de dix ans d’existence, qui peut se prévaloir d’un des plus gros chiffre d’affaire du pays, qui peut être considérée comme un employeur important du pays avec notamment plusieurs cadres, qui rend des services dans les liaisons inter îles malgré un prix de billet exorbitant, qui est parvenue à se déployer à l’international, elle assure des liaisons internationales, Tanzanie. Son patron, un français, marié à une comorienne s’est bien intégré à la société comorienne, en somme un comoro-français exemplaire.
Cerise sur le gâteau : Comores Aviation pose à juste titre la question des vols domestiques dans les vols avec Mayotte, invitant de manière opportune les autorités comoriennes à plus de cohérence. Et c’est peut être cela qui lui vaut tant d’animosité !
Qu’une telle société puisse entrer en conflit avec la Direction de l’aviation civile ou des impôts, n’est ce pas chose naturelle dans le monde des affaires. Mais de là à la mettre à l’index jusqu’à vouloir la fermer, il y a un fossé qu’il ne faudrait pas franchir.
De toute évidence la lutte contre la pauvreté devrait être articulée autour de l’entreprise. C’est une lapalissade. Il faut donc, entre autre, protéger les entreprises qui existent, les soutenir, les aider à se développer, mener à leurs égards des politiques judicieuses pour qu’elles respectent scrupuleusement les lois du pays. Il faut donc arrêter de s’acharner contre Comores Aviation, arrêter de fermer une entreprise, un commerce pour un oui ou un non. Les hauts dirigeants du pays devraient veiller à la politique concrète menée envers les quelques entreprises existantes.
Il faudrait soutenir et élargir la revendication de Comores Aviation en matière de vol domestique. Les vols inter îles, Mayotte comprise bien sûr, sont domestiques. Aucun sophisme sur l’OACI ou autres ne peut amener un Comorien à un autre choix. C’est à l’OACI de se conformer aux décisions de l’ONU et non le contraire. En tout cas pour nous, les choses doivent être claires. Toute compagnie étrangère qui assure des vols domestiques doit obtenir un accord particulier de l’Etat comorien. Air Austral ne doit pas y échapper. C’est entre autre ainsi que les Comoriens, en particulier les dirigeants, donneront corps et cohérence à leur revendication nationale.
Idriss (19/01/2011)
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