Al balad 420 du 10/01/2011, sous le titre « A l’origine de l’échec scolaire » a pris l’heureuse initiative de se faire l’écho d’un rapport de l’UNESCO sur « l’origine des faibles performances de l’école comorienne ». Je rebondis avec l’espoir de voir s’instaurer un débat de fond sur la question de l’enseignement, débat salutaire qui n’a pas eu lieu lors des élections et qui devrait donc s’instaurer au moment où une nouvelle équipe accède au pouvoir.
Pour l’UNESCO, l’origine de l’échec se trouverait dans une « maîtrise insuffisante du français, langue d’enseignement, (dans les) arriérés de salaire, des grèves (donc) des programmes inachevés, (le) défaut » de manuels scolaires, de bibliothèque, de salle informatique …L’enseignement général serait trop théorique ». On a peine à le croire, le symptôme est assimilé à la maladie ! Cécité ou anguille sous roche !
Pour le DSRP, l’éducation est abordée comme une simple « dimension d’amélioration du bien être pour 57% de la population » (diagnostique) et les objectifs se rapportent à la création d’écoles professionnelles, à l’amélioration de l’environnement sanitaire, nutritionnel des écoles, au paiement des salaires, etc. (objectifs). Une vision étroite qui soulève les pires interrogations et qui en tout cas n’aboutit à rien.
Des deux cotés « mon mal est infini » !
Car enfin comment comprendre que les experts internationaux, spécialistes de l’aide au développement et des hauts cadres comoriens n’aient pas considéré l’éducation comme un des piliers essentiels de la lutte contre la pauvreté !? Pour briser le cercle infernal qui mène notre pays aux enfers il est évident qu’il faut tabler sur l’élévation du niveau culturel général des citoyens, il faut une politique éducative intelligente (dans la conception systématique) et volontariste (dans la dotation en ressources financières)
Car enfin comment des spécialistes de l’éducation ne voient pas l’origine de l’échec du système scolaire comorien dans l’attitude des autorités successives du pays. L’Etat comorien s’est peu à peu désengagé de l’enseignement. Les preuves sont légion. Ecole publique en déperdition et multiplication d’écoles privées dans l’anarchie la plus complète. On est arrivé au point où les écoles primaires publiques sont complètement abandonnées, elles ne reçoivent pas un bout de craie ! Aujourd’hui la plupart des enfants comoriens scolarisés n’ont pas accès à un enseignement digne de ce nom.
Il faudrait un sursaut national. Il faudrait que les syndicats enseignants prennent la direction de ce sursaut en soulevant honnêtement et publiquement toutes les questions. Il faut proposer une politique pragmatique qui analyse complètement la situation, fixe des lignes d’action dans l’organisation et le contenu et dégage des moyens (niveau, source, etc.). C’est la meilleure façon d’assurer le paiement régulier des salaires.
Tel est le meilleur vœu que l’on puisse faire à l’enseignement comorien et donc au pays tout entier
Idriss (10/01/2011)
Pour l’UNESCO, l’origine de l’échec se trouverait dans une « maîtrise insuffisante du français, langue d’enseignement, (dans les) arriérés de salaire, des grèves (donc) des programmes inachevés, (le) défaut » de manuels scolaires, de bibliothèque, de salle informatique …L’enseignement général serait trop théorique ». On a peine à le croire, le symptôme est assimilé à la maladie ! Cécité ou anguille sous roche !
Pour le DSRP, l’éducation est abordée comme une simple « dimension d’amélioration du bien être pour 57% de la population » (diagnostique) et les objectifs se rapportent à la création d’écoles professionnelles, à l’amélioration de l’environnement sanitaire, nutritionnel des écoles, au paiement des salaires, etc. (objectifs). Une vision étroite qui soulève les pires interrogations et qui en tout cas n’aboutit à rien.
Des deux cotés « mon mal est infini » !
Car enfin comment comprendre que les experts internationaux, spécialistes de l’aide au développement et des hauts cadres comoriens n’aient pas considéré l’éducation comme un des piliers essentiels de la lutte contre la pauvreté !? Pour briser le cercle infernal qui mène notre pays aux enfers il est évident qu’il faut tabler sur l’élévation du niveau culturel général des citoyens, il faut une politique éducative intelligente (dans la conception systématique) et volontariste (dans la dotation en ressources financières)
Car enfin comment des spécialistes de l’éducation ne voient pas l’origine de l’échec du système scolaire comorien dans l’attitude des autorités successives du pays. L’Etat comorien s’est peu à peu désengagé de l’enseignement. Les preuves sont légion. Ecole publique en déperdition et multiplication d’écoles privées dans l’anarchie la plus complète. On est arrivé au point où les écoles primaires publiques sont complètement abandonnées, elles ne reçoivent pas un bout de craie ! Aujourd’hui la plupart des enfants comoriens scolarisés n’ont pas accès à un enseignement digne de ce nom.
Il faudrait un sursaut national. Il faudrait que les syndicats enseignants prennent la direction de ce sursaut en soulevant honnêtement et publiquement toutes les questions. Il faut proposer une politique pragmatique qui analyse complètement la situation, fixe des lignes d’action dans l’organisation et le contenu et dégage des moyens (niveau, source, etc.). C’est la meilleure façon d’assurer le paiement régulier des salaires.
Tel est le meilleur vœu que l’on puisse faire à l’enseignement comorien et donc au pays tout entier
Idriss (10/01/2011)
Commentaires