"Tract d'appel du rassemblement à Paris, place du trocadero le 23 février 2011"
COMORES
_____________
QUATRE ILES, UN SEUL PEUPLE,
UNE SEULE NATION
« VISA BALLADUR » = PLUS DE 7000 MORTS EN MER
« AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, MAYOTTE N’EST PAS UN TERRITOIRE FRANÇAIS D’OUTRE-MER, MAIS UN TERRITOIRE COMORIEN ILLEGALEMENT OCCUPE PAR UNE PUISSANCE ETRANGERE. EN EXPULSANT CHAQUE ANNEE DE L’ILE, DES MILLIERS DE COMORIENNES ET COMORIENS PRETENDUMENT CLANDESTINS , LA PUISSANCE COLONIALE SE REND DONC COUPABLE DE DEPLACEMENT FORCE DE POPULATION, DONC DE CRIME CONTRE L’HUMANITE." PIERRE CAMINADE
QUI L’EUT CRU ? ILS ONT POURTANT DIT :
* « La FRANCE se refuse à diviser les COMORES qui ont le même peuplement, la même religion islamique, les mêmes intérêts économiques. Est-ce agir contre les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, que de procéder autrement ? » Olivier Stirn, Secrétaire d’Etat français aux DOM TOM, dans l’EXPRESS du mois de septembre 1974.
* « Est-il raisonnable d’imaginer qu’une partie de l’archipel devienne indépendante, et qu’une île, quelle que soit la sympathie qu’on puisse éprouver pour ses habitants, conserve un statut différent ? [...] Je crois qu’il faut accepter les réalités contemporaines. Les COMORES sont une unité. Il est naturel que leur sort soit un sort commun, même si, en effet, certains d’entre eux pouvaient souhaiter (et ceci naturellement nous touche, et bien que nous ne puissions pas, ne devrions pas en tirer des conséquences), même si, certains pouvaient souhaiter une autre situation. Nous n’avons pas à l’occasion de l’indépendance d’un territoire, à proposer de briser l’unité de ce qui a toujours été l’unique archipel des COMORES. » Valéry Giscard d’Estaing, Président en exercice de la République française, le 24 octobre 1974.
* « En droit international tout d’abord, il est constant que les territoires qui accèdent à l’indépendance, conservent les frontières qu’ils avaient sous le statut colonial. La FRANCE, toujours respectueuse de ces règles, ne pouvait en l'occurrence y déroger. Dans les faits ensuite, je crois qu’il aurait été contraire à notre vocation, de créer à la naissance du nouvel Etat, motif de dissension et de trouble [...]. Au total, et sans mésestimer l’attachement des Mahorais à la FRANCE, je crois qu’il était conforme à la fois à notre vocation, et aux intérêts des COMORES, de retenir la solution de l’unité de l’archipel. Je comprends fort bien tes réticences, mais je souhaite que tu puisses aussi reconnaître les justifications de notre position ». Jacques Chirac, aujourd’hui Président de la République française, répondant à l’époque, à une question de M. Pierre Pujo, un des derniers nostalgiques du système colonial français, partisan acharné du maintien de la FRANCE à MAYOTTE.
* « Qu’adviendra-t-il au surplus, si MAYOTTE se voyait reconnue le statut de DOM ou de TOM ? L’île deviendrait moins pauvre que les autres, et à la longue, nous créerions un centre de jalousie, aussi irritant pour MADAGASCAR que pour le reste de l’archipel, dans une région qui a une homogénéité évidente, une grande difficulté à se développer, et à laquelle s’intéressent de puissants états avides d’influences. » Louis de Guiringaud, Représentant de la FRANCE à l’ONU, en décembre 1975.
* « Il faut bien apprécier l’ampleur et les conséquences de l’application immédiate du droit français dans tous les domaines qui entraînerait les ruptures et pas forcément les conséquences attendues » Louis Lepensec le 18/12/1988
* « Au regard du droit international, l’administration de MAYOTTE par la FRANCE est illégale. » Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste, lors d’un séminaire à WASHINGTON, le 28 février 2000.
QUAND LES OCCUPANTS SE DISENT OCCUPES !
Il ne faut pas se tromper de combat !
S’agissant de Mayotte, les limiers de la coloniale, imités par les séparatistes maorais ont bien assimilé l’adage qui dit : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Tant et si bien qu’à coups de campagnes de désinformation et de falsification de l’histoire des Comores, ils arrivent à faire d’une occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte, une affaire « d’immigrés clandestins » (litote désignant, avec une gêne compréhensible, les Comoriens des autres îles sœurs, qui pourtant, ont plus de connexité, pour ce qui est de l’origine, de la langue, de la religion, des coutumes, et de la tradition…qu’il y en a, entre par exemple, le Corse et le Breton, ou le Basque et l’Alsacien…). Ainsi, par un spécieux tour de passe-passe, de victimes, les Comoriens de Mayotte originaires des autres îles, ont mué, par le bon vouloir du tristement célèbre « Visa Balladur », en « immigrés clandestins » « réprimables », « emprisonnables », « expulsables » et au mieux, taillables et corvéables à merci.
On en arrive aujourd’hui d’un côté, à sanctifier la politique du fait accompli de la France à Mayotte, qui n’a de cesse de détourner abusivement le principe « des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes » et de l’autre, à occulter le vrai problème, qui est l’occupation illégale par la France de l’île comorienne de Mayotte, en violation des résolutions des instances internationales. De sorte que la prétendue horde d’envahisseurs comoriens frappés du sceau infamant « d’immigrés clandestins », devient en quelque sorte, une espèce d’idée fixe, voire même de lubie de tous les médias, de toute la classe politique française et même des associations des droits de l’Homme. Cette formidable machination de la puissance française réussit pour le coup, à renvoyer pour l’instant aux calendes grecques, la résolution de l’ONU N° 31/4 du 21/10/1975 qui pourtant :
« 1. condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976, organisés dans l’île comorienne de Mayotte par le gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette :
a) toute autre forme de référendum ou consultation qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte.
b) toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte.
2. condamne énergiquement la présence française à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République
« TROCADERO » A 16H, ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME
En soutien à la Manifestation de ce 23 février 2011 à Mayotte, contre les violations des Droits de l’Homme , par le pays censé être « le berceau » de ces mêmes droits.
Tract signé par de nombreuses organisations comoriennes de la diaspora en France.
COMORES
_____________
QUATRE ILES, UN SEUL PEUPLE,
UNE SEULE NATION
« VISA BALLADUR » = PLUS DE 7000 MORTS EN MER
« AU REGARD DU DROIT INTERNATIONAL, MAYOTTE N’EST PAS UN TERRITOIRE FRANÇAIS D’OUTRE-MER, MAIS UN TERRITOIRE COMORIEN ILLEGALEMENT OCCUPE PAR UNE PUISSANCE ETRANGERE. EN EXPULSANT CHAQUE ANNEE DE L’ILE, DES MILLIERS DE COMORIENNES ET COMORIENS PRETENDUMENT CLANDESTINS , LA PUISSANCE COLONIALE SE REND DONC COUPABLE DE DEPLACEMENT FORCE DE POPULATION, DONC DE CRIME CONTRE L’HUMANITE." PIERRE CAMINADE
QUI L’EUT CRU ? ILS ONT POURTANT DIT :
* « La FRANCE se refuse à diviser les COMORES qui ont le même peuplement, la même religion islamique, les mêmes intérêts économiques. Est-ce agir contre les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, que de procéder autrement ? » Olivier Stirn, Secrétaire d’Etat français aux DOM TOM, dans l’EXPRESS du mois de septembre 1974.
* « Est-il raisonnable d’imaginer qu’une partie de l’archipel devienne indépendante, et qu’une île, quelle que soit la sympathie qu’on puisse éprouver pour ses habitants, conserve un statut différent ? [...] Je crois qu’il faut accepter les réalités contemporaines. Les COMORES sont une unité. Il est naturel que leur sort soit un sort commun, même si, en effet, certains d’entre eux pouvaient souhaiter (et ceci naturellement nous touche, et bien que nous ne puissions pas, ne devrions pas en tirer des conséquences), même si, certains pouvaient souhaiter une autre situation. Nous n’avons pas à l’occasion de l’indépendance d’un territoire, à proposer de briser l’unité de ce qui a toujours été l’unique archipel des COMORES. » Valéry Giscard d’Estaing, Président en exercice de la République française, le 24 octobre 1974.
* « En droit international tout d’abord, il est constant que les territoires qui accèdent à l’indépendance, conservent les frontières qu’ils avaient sous le statut colonial. La FRANCE, toujours respectueuse de ces règles, ne pouvait en l'occurrence y déroger. Dans les faits ensuite, je crois qu’il aurait été contraire à notre vocation, de créer à la naissance du nouvel Etat, motif de dissension et de trouble [...]. Au total, et sans mésestimer l’attachement des Mahorais à la FRANCE, je crois qu’il était conforme à la fois à notre vocation, et aux intérêts des COMORES, de retenir la solution de l’unité de l’archipel. Je comprends fort bien tes réticences, mais je souhaite que tu puisses aussi reconnaître les justifications de notre position ». Jacques Chirac, aujourd’hui Président de la République française, répondant à l’époque, à une question de M. Pierre Pujo, un des derniers nostalgiques du système colonial français, partisan acharné du maintien de la FRANCE à MAYOTTE.
* « Qu’adviendra-t-il au surplus, si MAYOTTE se voyait reconnue le statut de DOM ou de TOM ? L’île deviendrait moins pauvre que les autres, et à la longue, nous créerions un centre de jalousie, aussi irritant pour MADAGASCAR que pour le reste de l’archipel, dans une région qui a une homogénéité évidente, une grande difficulté à se développer, et à laquelle s’intéressent de puissants états avides d’influences. » Louis de Guiringaud, Représentant de la FRANCE à l’ONU, en décembre 1975.
* « Il faut bien apprécier l’ampleur et les conséquences de l’application immédiate du droit français dans tous les domaines qui entraînerait les ruptures et pas forcément les conséquences attendues » Louis Lepensec le 18/12/1988
* « Au regard du droit international, l’administration de MAYOTTE par la FRANCE est illégale. » Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste, lors d’un séminaire à WASHINGTON, le 28 février 2000.
QUAND LES OCCUPANTS SE DISENT OCCUPES !
Il ne faut pas se tromper de combat !
S’agissant de Mayotte, les limiers de la coloniale, imités par les séparatistes maorais ont bien assimilé l’adage qui dit : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». Tant et si bien qu’à coups de campagnes de désinformation et de falsification de l’histoire des Comores, ils arrivent à faire d’une occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte, une affaire « d’immigrés clandestins » (litote désignant, avec une gêne compréhensible, les Comoriens des autres îles sœurs, qui pourtant, ont plus de connexité, pour ce qui est de l’origine, de la langue, de la religion, des coutumes, et de la tradition…qu’il y en a, entre par exemple, le Corse et le Breton, ou le Basque et l’Alsacien…). Ainsi, par un spécieux tour de passe-passe, de victimes, les Comoriens de Mayotte originaires des autres îles, ont mué, par le bon vouloir du tristement célèbre « Visa Balladur », en « immigrés clandestins » « réprimables », « emprisonnables », « expulsables » et au mieux, taillables et corvéables à merci.
On en arrive aujourd’hui d’un côté, à sanctifier la politique du fait accompli de la France à Mayotte, qui n’a de cesse de détourner abusivement le principe « des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes » et de l’autre, à occulter le vrai problème, qui est l’occupation illégale par la France de l’île comorienne de Mayotte, en violation des résolutions des instances internationales. De sorte que la prétendue horde d’envahisseurs comoriens frappés du sceau infamant « d’immigrés clandestins », devient en quelque sorte, une espèce d’idée fixe, voire même de lubie de tous les médias, de toute la classe politique française et même des associations des droits de l’Homme. Cette formidable machination de la puissance française réussit pour le coup, à renvoyer pour l’instant aux calendes grecques, la résolution de l’ONU N° 31/4 du 21/10/1975 qui pourtant :
« 1. condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976, organisés dans l’île comorienne de Mayotte par le gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette :
a) toute autre forme de référendum ou consultation qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte.
b) toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte.
2. condamne énergiquement la présence française à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République
« TROCADERO » A 16H, ESPLANADE DES DROITS DE L’HOMME
En soutien à la Manifestation de ce 23 février 2011 à Mayotte, contre les violations des Droits de l’Homme , par le pays censé être « le berceau » de ces mêmes droits.
Tract signé par de nombreuses organisations comoriennes de la diaspora en France.
Commentaires