Plus de quinze ans que l’Etat ne s’occupe plus de l’enseignement. Il se contente de payer les fonctionnaires. Le résultat est là, l’enseignement public est laminé. Là où les communautés villageoises n’ont pas pris les choses en main, la catastrophe saute aux yeux. Réaliser que dans un village important comme Mitsamihuli, il n’y a quasiment pas d’école primaire public permet de mesurer la gravité de la situation.
A l’irresponsabilité des gouvernants qui se succèdent à la tête de l’Etat, force est d’ajouter l’étroitesse de vue qui règne dans les syndicats enseignants pour saisir l’ensemble des facteurs nocifs. Qui peut penser qu’une grève dans le seul secteur public est susceptible de contraindre le Gouvernement à négocier ? Pourquoi ne pas généraliser la grève au secteur privé pour créer alors un vrai choc dans la société ? La question se pose depuis plusieurs années et les dirigeants syndicaux tergiversent et n’osent pas prendre leurs responsabilités. La grève doit être générale ou cesser. Il ne faut pas que les enseignants contribuent à décrédibiliser encore plus l’enseignement public.
Par ailleurs, la revendication syndicale concerne uniquement le salaire. Le pays est en droit d’attendre de ses enseignants, en premier lieu les dirigeants syndicaux, des propositions de sortie de crise. Comment sortir l’éducation nationale de cette crise qui perdure et qui va lourdement peser sur le devenir du pays ? Comment régler la question de la fonction publique puisque finalement l’argument principal du Gouvernement se rapporte à la masse salariale. Il ne suffit pas de dénoncer le clientélisme des politiciens ni de proposer des leitmotivs classiques comme nettoyer le fichier de la FOP, contrôle physique, etc. Il faut parvenir à une proposition pragmatique qui sort des sentiers battus par les « spécialistes de l’aide au développement », qui prend en compte les spécificités du pays en la matière.
Enfin il faut souligner que tout doit finalement venir du peuple. C’est aux parents et aux étudiants, lycéens et collégiens de pendre en mains leurs propres destinées. Si chacun tourne le dos à ses responsabilités, nous aurons toujours des Gouvernants arrogants qui ne seront préoccupés que de piller l’Etat et les partis politiques ne seront que des petits groupes à l’affût du pouvoir. Aucune perspective à attendre alors ! Comme dit l’adage, chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite !
L’espoir, car il faut toujours garder foi en l’avenir, est de voir les jeunes s’organiser pour défendre activement le droit à un enseignement de qualité qui leur assurera un avenir et ouvrira les portes à un vrai développement durable.
Idriss (09/05/2011)
A l’irresponsabilité des gouvernants qui se succèdent à la tête de l’Etat, force est d’ajouter l’étroitesse de vue qui règne dans les syndicats enseignants pour saisir l’ensemble des facteurs nocifs. Qui peut penser qu’une grève dans le seul secteur public est susceptible de contraindre le Gouvernement à négocier ? Pourquoi ne pas généraliser la grève au secteur privé pour créer alors un vrai choc dans la société ? La question se pose depuis plusieurs années et les dirigeants syndicaux tergiversent et n’osent pas prendre leurs responsabilités. La grève doit être générale ou cesser. Il ne faut pas que les enseignants contribuent à décrédibiliser encore plus l’enseignement public.
Par ailleurs, la revendication syndicale concerne uniquement le salaire. Le pays est en droit d’attendre de ses enseignants, en premier lieu les dirigeants syndicaux, des propositions de sortie de crise. Comment sortir l’éducation nationale de cette crise qui perdure et qui va lourdement peser sur le devenir du pays ? Comment régler la question de la fonction publique puisque finalement l’argument principal du Gouvernement se rapporte à la masse salariale. Il ne suffit pas de dénoncer le clientélisme des politiciens ni de proposer des leitmotivs classiques comme nettoyer le fichier de la FOP, contrôle physique, etc. Il faut parvenir à une proposition pragmatique qui sort des sentiers battus par les « spécialistes de l’aide au développement », qui prend en compte les spécificités du pays en la matière.
Enfin il faut souligner que tout doit finalement venir du peuple. C’est aux parents et aux étudiants, lycéens et collégiens de pendre en mains leurs propres destinées. Si chacun tourne le dos à ses responsabilités, nous aurons toujours des Gouvernants arrogants qui ne seront préoccupés que de piller l’Etat et les partis politiques ne seront que des petits groupes à l’affût du pouvoir. Aucune perspective à attendre alors ! Comme dit l’adage, chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite !
L’espoir, car il faut toujours garder foi en l’avenir, est de voir les jeunes s’organiser pour défendre activement le droit à un enseignement de qualité qui leur assurera un avenir et ouvrira les portes à un vrai développement durable.
Idriss (09/05/2011)
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