Le Comité MAORE adresse à tous, ses meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2012 ; puisse notre pays accomplir des pas conséquents dans la voie de son unité et de son édification nationales.
L’année 2012 s’annonce difficile. Le nécessaire large front uni national de tous les Comoriens derrière le pouvoir pour défendre l’intégrité territoriale du pays a du mal à prendre forme. L’attitude du gouvernement devient de plus en plus illisible. Le Président a soutenu le 12 novembre 2011 mais les membres du gouvernement ont boycotté la célébration officielle du Palais du Peuple. A la télévision nationale le 11 novembre 2011, le ministre de l’éducation nationale a dénoncé la politique française visant à faire de Mayotte une Région Ultra Périphérique (RUP) de l’Europe, il a même annoncé que le gouvernement comorien avait saisi les dirigeants de l’Union Européenne et les pays européens et depuis rien. Certains émettent même des doutes sur la véracité de la déclaration publique du ministre. Pire encore, dans ses vœux 2012, le Chef de l’État a oublié nos compatriotes maintenus sous domination coloniale, ce qui a choqué bien de Comoriens.
Des rumeurs persistantes spéculent sur l’accord de coopération Comores France qui n’est toujours pas rendu publique. Elles font état de manœuvres françaises de transformation de la Commission de l’Océan Indien en un regroupement d’îles afin de faire une place à son 101ème département dans notre Région car Mayotte « française » peine à intégrer la COI, on l’a encore vu aux Seychelles, lors des derniers jeux des îles. Face à l’activisme français, nos gouvernants restent étrangement de marbre. Diplomatie secrète ou capitulation que l’on cherche à couvrir du sceau de la diplomatie ? Une chose est en tout cas clair, sans un combat vigoureux qui combine judicieusement toutes les voies, les dirigeants français et leurs affidés maorais ne viendront pas à la table de négociation. Au contraire, ils ont les coudées franches pour progresser dans la voie de la séparation.
C’est dans ce contexte que le panneau central du Comité Maore, place de l’indépendance, a été démoli. « MAYOTTE EST COMORIENNE ET LE RESTERA A JAMAIS », un panneau devenu un monument, un panneau qui a fait le tour du monde, qui nargue les prétentions française à annexer l’île comorienne, un panneau qui souligne la fierté nationale des Comores. Eh bien, des nervis l’ont mis à terre. Ce n’est pas la première fois. Il avait été arraché sous Azali. Il l’est encore aujourd’hui sous Ikililou. Ceux qui ont accompli ces forfaits sont connus. Ce ne sont pas les mêmes, mais ce sont toujours des nervis, en service commandé par des sous fifres des régimes en place. L’Histoire du monde nous enseigne que lorsqu’un pays est dominé par un autre, il se trouve toujours des traîtres pour travailler avec l’ennemi. Mais l’Histoire nous enseigne aussi que ces collaborateurs finissent mal. Les traîtres et collabos comoriens connaîtront le même sort que leurs prédécesseurs français qui s’étaient acoquinés avec les nazis.
Le panneau « refleurira ». Nous le remettrons en place. Nous allons en fabriquer plusieurs pour orner notre capitale et narguer les « faux amis » de la France et les français antis comoriens.
« MAYOTTE EST COMORIENNE ET LE RESTERA A JAMAIS », qu’ils se le disent.
Moroni le 12 janvier 2012
Après le désastre provoqué par le cyclone Chido, tout le monde attendait de la France, la puissance occupante un plan de reconstruction de Maore. Que nenni. Trois mois après le désastre, le gouvernement français gesticule, fait du bruit sans parvenir à rétablir la situation des plus démunis. L’approvisionnement en nourriture, eau, électricité ne couvre pas tous les besoins, tant s’en faut. Au lieu de chercher des solutions provisoires pour loger les sans-abris, les autorités françaises ont interdit la vente de tôles utilisées pour la construction d’habitat de fortune sans pour autant proposer des alternatives comme les logements provisoires sous des tentes comme cela est d’usage après les catastrophes naturelles. Non, la France traite les Maorais en mendiants dans le cadre de son assistanat et tente de les enfumer en indexant les « clandestins », bouc émissaire de prédilection. Une tactique payante en vogue depuis toujours. Mais le gouvernement français est allé encore p...
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