L’honnêteté reconnue du Président Ikililou, sa volonté de changer le style de fonctionnement du Gouvernement, ses annonces contre la corruption laissaient espérer un changement dans la conduite des affaires du pays. Plus le temps passe, plus les faits viennent contredire les intentions affichées. Pire on semble renouer avec les pratiques de l’époque de la dictature et des mercenaires.
Un haut fonctionnaire du MIREX attire publiquement l’attention sur les dangers de la politique de la France visant à intégrer l’île comorienne de Mayotte dans la Région Océan Indien. La France réagit et notre fonctionnaire est viré, mis dans un placard. Un des rares comoriens originaires de Mayotte à avoir choisi l’Union, un homme intègre, dévoué à la nation, qui mériterait d’être traité avec des égards particuliers, eh bien il est chassé comme un mal propre, au mépris des règles de fonctionnement de l’administration.
Un journaliste passe une nuit à la gendarmerie pour avoir publié un communiqué d’un parti politique. Le Chef de ce parti, Conseiller du Président, dont la photo illustrait l’article, s’est lancé dans une diatribe insensée contre le journaliste et l’a fait emprisonner pour rien. A ce qu’il semble, Monsieur, ignorait le communiqué de son parti !?
Pire encore, Le Directeur Général d’Alwatwan est révoqué parce qu’un dossier de son média a heurté le pouvoir qui ne trouve pas de mots assez fort pour dénoncer « la nuisance » et on rameute « les experts » bien placés pour témoigner des progrès dans la gestion financière du pays. Si progrès il y avait, la Vice Présidence chargé des finances aurait accepté le débat public pour éclairer l’opinion. En brandissant des gourdins, en retirant de la vente le magazine incriminé, elle montre que le pays n’est pas sorti de l’auberge, en réprimant le DG d’Alwatwan, le Gouvernement veut faire régner la terreur pour que personne n’ose plus rien dire.
Les médias publics sont-ils au service de ceux qui gouvernent ? On peut comprendre que le Ministre de l’Intérieur qui a surgi sur la scène politique nationale à l’époque de la dictature des mercenaires le pense. On peut comprendre qu’un navigateur haut placé qui cherche à préserver sa place, le clame mais cela est complètement faux. L’argent qui finance les médias d’Etat c’est l’argent des citoyens. Ce n’est pas l’argent d’Ahamada Abdallah. Le 4ème pouvoir ne saurait se confondre avec le pouvoir exécutif sans dangers pour les libertés fondamentales.
Si l’opinion publique ne réagit pas avec la vigueur qui convient, on risque de voir les quelques libertés démocratiques, conquises au prix du sang, après une lutte sans merci de plus de dix ans contre les mercenaires français, être rognées petit à petit par des gens sans scrupules obnubilés par le pouvoir et le pillage des deniers publics. Tous les démocrates doivent se sentir concernés et prendre part dans la défense des libertés démocratiques.
Idriss (16/04/2012)
Un haut fonctionnaire du MIREX attire publiquement l’attention sur les dangers de la politique de la France visant à intégrer l’île comorienne de Mayotte dans la Région Océan Indien. La France réagit et notre fonctionnaire est viré, mis dans un placard. Un des rares comoriens originaires de Mayotte à avoir choisi l’Union, un homme intègre, dévoué à la nation, qui mériterait d’être traité avec des égards particuliers, eh bien il est chassé comme un mal propre, au mépris des règles de fonctionnement de l’administration.
Un journaliste passe une nuit à la gendarmerie pour avoir publié un communiqué d’un parti politique. Le Chef de ce parti, Conseiller du Président, dont la photo illustrait l’article, s’est lancé dans une diatribe insensée contre le journaliste et l’a fait emprisonner pour rien. A ce qu’il semble, Monsieur, ignorait le communiqué de son parti !?
Pire encore, Le Directeur Général d’Alwatwan est révoqué parce qu’un dossier de son média a heurté le pouvoir qui ne trouve pas de mots assez fort pour dénoncer « la nuisance » et on rameute « les experts » bien placés pour témoigner des progrès dans la gestion financière du pays. Si progrès il y avait, la Vice Présidence chargé des finances aurait accepté le débat public pour éclairer l’opinion. En brandissant des gourdins, en retirant de la vente le magazine incriminé, elle montre que le pays n’est pas sorti de l’auberge, en réprimant le DG d’Alwatwan, le Gouvernement veut faire régner la terreur pour que personne n’ose plus rien dire.
Les médias publics sont-ils au service de ceux qui gouvernent ? On peut comprendre que le Ministre de l’Intérieur qui a surgi sur la scène politique nationale à l’époque de la dictature des mercenaires le pense. On peut comprendre qu’un navigateur haut placé qui cherche à préserver sa place, le clame mais cela est complètement faux. L’argent qui finance les médias d’Etat c’est l’argent des citoyens. Ce n’est pas l’argent d’Ahamada Abdallah. Le 4ème pouvoir ne saurait se confondre avec le pouvoir exécutif sans dangers pour les libertés fondamentales.
Si l’opinion publique ne réagit pas avec la vigueur qui convient, on risque de voir les quelques libertés démocratiques, conquises au prix du sang, après une lutte sans merci de plus de dix ans contre les mercenaires français, être rognées petit à petit par des gens sans scrupules obnubilés par le pouvoir et le pillage des deniers publics. Tous les démocrates doivent se sentir concernés et prendre part dans la défense des libertés démocratiques.
Idriss (16/04/2012)
Commentaires
et non aux dieux de Sambi et autre , le dieu "DOLLARS" et "EUROS".