Après la départementalisation, voilà la « rupéïsation ». Les séparatistes maorais jubilent, les doutes sur une possible rebuffade de l’Union Européenne sont levés. Le Conseil Européen est solidaire de la France, il a accédé le 12 juillet 2012 à la demande française de faire de l’île comorienne, une Région Ultra Périphérique de l’Europe.
Il faut reconnaître que l’Etat comorien a brillé par son attitude inqualifiable, l’indignité a atteint des sommets et couvre le pays entier de honte. Les anglais avaient soulevé un vice de procédure lors du Conseil Européen du 29 juin. Comme le Chef de l’Etat comorien, garant de l’unité nationale, n’a rien entrepris, le processus s’est poursuivi aboutissant à la décision du 12 juillet.
Dans un tel contexte, son Excellence, le Président Ikililou, lors de son discours à la nation le 6 juillet s’est contenté de souhaits et des bons vœux envers l’Europe et cerise sur le gâteau il a osé chanter l’amitié franco-comorienne. L’Europe pouvait-elle être plus royaliste que le roi ?
Comme pour « fêter » la rupéïsation de l’île comorienne et annoncer l’ampleur que va revêtir l’hécatombe, un kassa a chaviré le 13 juillet au petit matin, emportant son lot de victimes innocentes (sur 24 personnes à bord, 13 personnes sont mortes ou disparues dont 4 enfants et 3 femmes). L’Etat comorien, l’Etat français et maintenant l’Union Européenne portent la lourde responsabilité de ces morts et disparus, plus de 1% de la population comorienne disparue dans le bras de mer Anjouan – Mayotte, dans ce qui est devenue le plus grand cimetière marin du monde.
Et des Comoriens, des « responsables du pays » à ce qu’il paraît, se précipiteront dans les jardins somptueux de la résidence de l’ambassadeur de France aux Comores pour célébrer le 14 juillet, la fête nationale française. Ils s’empiffreront sans honte ni remords.
Le pays est par terre, piétiné avec le consentement des gouvernants et de leurs sous fifres. « BAANDA DHIKI FARADJI » dit l’adage populaire, la confiance en l’avenir est donc de mise. Mayotte ne sera jamais française, les dirigeants de notre pays ne seront pas toujours des capitulards. Un « jour viendra couleur d’orange … » disait Aragon.
Idriss 13/07/2012
Il faut reconnaître que l’Etat comorien a brillé par son attitude inqualifiable, l’indignité a atteint des sommets et couvre le pays entier de honte. Les anglais avaient soulevé un vice de procédure lors du Conseil Européen du 29 juin. Comme le Chef de l’Etat comorien, garant de l’unité nationale, n’a rien entrepris, le processus s’est poursuivi aboutissant à la décision du 12 juillet.
Dans un tel contexte, son Excellence, le Président Ikililou, lors de son discours à la nation le 6 juillet s’est contenté de souhaits et des bons vœux envers l’Europe et cerise sur le gâteau il a osé chanter l’amitié franco-comorienne. L’Europe pouvait-elle être plus royaliste que le roi ?
Comme pour « fêter » la rupéïsation de l’île comorienne et annoncer l’ampleur que va revêtir l’hécatombe, un kassa a chaviré le 13 juillet au petit matin, emportant son lot de victimes innocentes (sur 24 personnes à bord, 13 personnes sont mortes ou disparues dont 4 enfants et 3 femmes). L’Etat comorien, l’Etat français et maintenant l’Union Européenne portent la lourde responsabilité de ces morts et disparus, plus de 1% de la population comorienne disparue dans le bras de mer Anjouan – Mayotte, dans ce qui est devenue le plus grand cimetière marin du monde.
Et des Comoriens, des « responsables du pays » à ce qu’il paraît, se précipiteront dans les jardins somptueux de la résidence de l’ambassadeur de France aux Comores pour célébrer le 14 juillet, la fête nationale française. Ils s’empiffreront sans honte ni remords.
Le pays est par terre, piétiné avec le consentement des gouvernants et de leurs sous fifres. « BAANDA DHIKI FARADJI » dit l’adage populaire, la confiance en l’avenir est donc de mise. Mayotte ne sera jamais française, les dirigeants de notre pays ne seront pas toujours des capitulards. Un « jour viendra couleur d’orange … » disait Aragon.
Idriss 13/07/2012
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