"Une déclaration du Comité Maore"
C’est à n’en pas douter l’événement de ce début d’année : un comité de personnalités maoraises annonce son intention de participer à la tournante 2016, puisque le tour revient à Maore après Ngazidja, Ndzuani et Mwali.
Ceux qui à Maore comme dans les trois autres îles, croyaient que la question maoraise était enterrée une bonne fois pour toute et qu’il ne fallait plus en parler en sont pour leurs frais. S’il fallait un fait concret marquant pour ouvrir les yeux aux dirigeants français eh bien le voilà. Qui aurait parié sur l’émergence, du sein de la classe politique maoraise d’un candidat aux présidentielles comoriennes de 2016 !? Quelles que soient les compromissions que l’Etat français arrachera par intimidation et chantage aux dirigeants comoriens, la question de l’île comorienne de Mayotte restera en travers de sa gorge jusqu’à ce qu’une voie vers l’unité des Comores soit trouvée.
Mais il convient de ne pas rapidement chanter victoire. Cette bonne chose peut évoluer vers une catastrophe. Eh oui si l’Etat comorien capitule et refuse à coups de sophismes pseudo juridiques la candidature de Hakim Ali Said, la France et ses affidés ergoteront sur l’exclusion de Maore de l’Union, et en tireront arguments pour « prouver » au monde la non appartenance définitive de Maore à l’Union des Comores.
Déjà on voit certaines spéculations sur les « institutions de l’île de Mayotte », un tour de passe-passe qui voudrait faire croire que la présidence de l’Union serait une institution insulaire et non de l’Union et que par conséquent un natif de Maore ne pourrait pas être président.
Il convient aussi de prendre en compte la difficulté, voire l’impossibilité d’organiser des primaires à Maore. Il faut que les institutions de l’Union, à savoir la Présidence de l’Union, l’Assemblée de l’Union et la Cour Constitutionnelle trouvent une parade à travers des lois organiques spécifiques.
En tout cas des nombreuses voix se sont déjà exprimées, saluant avec enthousiasme l’initiative maoraise. Il reste maintenant à la prolonger, à lui donner corps et espoir d’aboutir. A l’instar de ce qui s’est passé en 2010 quand des nombreux partis politiques se sont battus pour que la tournante aille à Mwali, il faut cette fois-ci engager le combat pour que la tournante aille à Maore en 2016. Sauf que cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une bataille partisane mais de la lutte nationale des Comoriens pour la réintégration de Maore dans l’Etat comorien.
Eh oui, « Mayotte est comorienne et le restera à jamais ».
Moroni le 15 février 2013
C’est à n’en pas douter l’événement de ce début d’année : un comité de personnalités maoraises annonce son intention de participer à la tournante 2016, puisque le tour revient à Maore après Ngazidja, Ndzuani et Mwali.
Ceux qui à Maore comme dans les trois autres îles, croyaient que la question maoraise était enterrée une bonne fois pour toute et qu’il ne fallait plus en parler en sont pour leurs frais. S’il fallait un fait concret marquant pour ouvrir les yeux aux dirigeants français eh bien le voilà. Qui aurait parié sur l’émergence, du sein de la classe politique maoraise d’un candidat aux présidentielles comoriennes de 2016 !? Quelles que soient les compromissions que l’Etat français arrachera par intimidation et chantage aux dirigeants comoriens, la question de l’île comorienne de Mayotte restera en travers de sa gorge jusqu’à ce qu’une voie vers l’unité des Comores soit trouvée.
Mais il convient de ne pas rapidement chanter victoire. Cette bonne chose peut évoluer vers une catastrophe. Eh oui si l’Etat comorien capitule et refuse à coups de sophismes pseudo juridiques la candidature de Hakim Ali Said, la France et ses affidés ergoteront sur l’exclusion de Maore de l’Union, et en tireront arguments pour « prouver » au monde la non appartenance définitive de Maore à l’Union des Comores.
Déjà on voit certaines spéculations sur les « institutions de l’île de Mayotte », un tour de passe-passe qui voudrait faire croire que la présidence de l’Union serait une institution insulaire et non de l’Union et que par conséquent un natif de Maore ne pourrait pas être président.
Il convient aussi de prendre en compte la difficulté, voire l’impossibilité d’organiser des primaires à Maore. Il faut que les institutions de l’Union, à savoir la Présidence de l’Union, l’Assemblée de l’Union et la Cour Constitutionnelle trouvent une parade à travers des lois organiques spécifiques.
En tout cas des nombreuses voix se sont déjà exprimées, saluant avec enthousiasme l’initiative maoraise. Il reste maintenant à la prolonger, à lui donner corps et espoir d’aboutir. A l’instar de ce qui s’est passé en 2010 quand des nombreux partis politiques se sont battus pour que la tournante aille à Mwali, il faut cette fois-ci engager le combat pour que la tournante aille à Maore en 2016. Sauf que cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une bataille partisane mais de la lutte nationale des Comoriens pour la réintégration de Maore dans l’Etat comorien.
Eh oui, « Mayotte est comorienne et le restera à jamais ».
Moroni le 15 février 2013
Commentaires
Salutations de Portugal.
Paulo Gonçalves
http://viajaredescobrir.blogspot.com