L’année 2013 fut désastreuse pour le pays. Le pouvoir Ikililou se gargarise d’avoir réussi l’Initiative Pays Pauvre Très Endettés (IPPTE). Un succès chanté sur tous les tons et dans toutes les circonstances. On y ajoute pompeusement les routes goudronnées. Malheureusement le pays poursuit sa descente aux enfers. La dette du pays reste importante, plus de 70% de la valeur de nos exportations suivant la lettre économique de la Vice-Présidence chargée des finances. La route la plus fréquentée (Aéroport Hahaya – Moroni) est une plaie puante sur le visage du pays. Pour ceux et celles qui voudraient aller plus loin, je les renvoie aux excellents articles du blog comoresdroit.centerblog.net qui publient des chiffres pertinents et objectifs des Institutions Internationales sur les Comores, données qui témoignent de l’évolution négative du pays.
La corruption s’est aggravée, des nombreux scandales ont éclaté impliquant souvent des hauts dirigeants de l’Etat. Les discours lénifiants d’Ikililou sur la lutte contre la corruption, sur le redressement de la justice ne peuvent pas masquer la réalité : celle de l’impunité des criminels. Comment le Chef de l’Etat peut-il publiquement dénoncer le Directeur Général de Comores Télécom et le laisser en place. Quel crédit peut avoir son discours !?
L’île comorienne de Mayotte s’est encore éloignée. Elle est formellement devenue une Région Utra Périphérique de l’Europe sans la moindre protestation de l’Exécutif comorien. La Télévision nationale dirigé par Soilihi Mohamed Soilihi, subtilement au service de lobbies anti comoriens, n’y a même pas consacré une émission pour expliquer et dénoncer ce forfait.
La classe politique semble incapable de proposer au pays un dessein rédempteur. Au contraire elle sème la confusion avec ses 50 partis. A l’approche des élections des nouveaux déchirements apparaissent provoquant des scissions. Les quelques tentatives d’appel à un « sursaut national » ou à l’élaboration de projet de société sont plombées par des ambitions politiques mal maîtrisées.
Enfin force est de constater que l’intelligentsia comorienne semble à la remorque de la notabilité. Quelques rares voix courageuses se font entendre de temps en temps comme l’écrivain Aboubacar Said Salim, le journaliste Aboubacar Mchangama, l’artiste Soefou El Badaoui et quelques autres. Mais aucune cause, aucune valeur n’est jusqu’ici parvenue à mobiliser largement.
Tableau des plus sombres s’il en est ! Et pourtant il faut garder bon espoir. « Pessimisme de la raison mais optimisme du cœur ». Car tout n’est pas perdu. L’échéance de 2016 peut et doit constituer un tournant malgré (et peut être à cause de) la multitude de candidats waganzidja autoproclamés. Ceux qui comprennent que leur vie dépend de la situation du pays, ceux qui n’opposent pas leurs intérêts à ceux du pays, sont en train de s’éveiller. Notre vœu est de voir notre pays tourner enfin la page de l’irresponsabilité, de la gabegie, de la veulerie, du servilisme à l’étranger, du séparatisme et entrer dans une ère de confiance en soi pour bâtir un pays sortant petit à petit de la pauvreté et recouvrant son intégrité territoriale.
Idriss (04/01/2014)
La corruption s’est aggravée, des nombreux scandales ont éclaté impliquant souvent des hauts dirigeants de l’Etat. Les discours lénifiants d’Ikililou sur la lutte contre la corruption, sur le redressement de la justice ne peuvent pas masquer la réalité : celle de l’impunité des criminels. Comment le Chef de l’Etat peut-il publiquement dénoncer le Directeur Général de Comores Télécom et le laisser en place. Quel crédit peut avoir son discours !?
L’île comorienne de Mayotte s’est encore éloignée. Elle est formellement devenue une Région Utra Périphérique de l’Europe sans la moindre protestation de l’Exécutif comorien. La Télévision nationale dirigé par Soilihi Mohamed Soilihi, subtilement au service de lobbies anti comoriens, n’y a même pas consacré une émission pour expliquer et dénoncer ce forfait.
La classe politique semble incapable de proposer au pays un dessein rédempteur. Au contraire elle sème la confusion avec ses 50 partis. A l’approche des élections des nouveaux déchirements apparaissent provoquant des scissions. Les quelques tentatives d’appel à un « sursaut national » ou à l’élaboration de projet de société sont plombées par des ambitions politiques mal maîtrisées.
Enfin force est de constater que l’intelligentsia comorienne semble à la remorque de la notabilité. Quelques rares voix courageuses se font entendre de temps en temps comme l’écrivain Aboubacar Said Salim, le journaliste Aboubacar Mchangama, l’artiste Soefou El Badaoui et quelques autres. Mais aucune cause, aucune valeur n’est jusqu’ici parvenue à mobiliser largement.
Tableau des plus sombres s’il en est ! Et pourtant il faut garder bon espoir. « Pessimisme de la raison mais optimisme du cœur ». Car tout n’est pas perdu. L’échéance de 2016 peut et doit constituer un tournant malgré (et peut être à cause de) la multitude de candidats waganzidja autoproclamés. Ceux qui comprennent que leur vie dépend de la situation du pays, ceux qui n’opposent pas leurs intérêts à ceux du pays, sont en train de s’éveiller. Notre vœu est de voir notre pays tourner enfin la page de l’irresponsabilité, de la gabegie, de la veulerie, du servilisme à l’étranger, du séparatisme et entrer dans une ère de confiance en soi pour bâtir un pays sortant petit à petit de la pauvreté et recouvrant son intégrité territoriale.
Idriss (04/01/2014)
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