Les commémorations du 40ème anniversaire de l'indépendance devraient débuter le 22/12/2014. Le 22/12/1974 est incontestablement une date historique pour les Comores. C'est la dernière fois que le pays tout entier s'est prononcé ensemble sur une question intéressant tout le pays, qui plus est, le peuple comorien s'est alors globalement prononcé à plus de 96% pour l'indépendance nationale du pays.
Le 22/12/1974 souligne à l'encre rouge indélébile, la forfaiture de l’état français qui a, malgré une réprobation unanime des pays composant l'ONU, balkanisé notre pays, aboutissant aujourd'hui à une situation extrêmement complexe qui met en péril la paix et la stabilité dans la région sud ouest de l'Océan Indien.
Il faut donc que l'Union des Comores organise une célébration qui fera date, réveillera les consciences et marquera les commémorations de 2015. Une année chargée !
2015, janvier : 20 ans de visa Balladur, près d'une vingtaine de milliers de morts sur le bras de mer entre Ndzuani et Maore. Un tombeau, monument aux morts, devrait être érigé à la place de France pour la circonstance et faire converger la célébration – protestation nationale. Contre le visa Balladur, seule façon de stopper l'hécatombe.
2015, mai : 10 ans depuis la création du Comité Maore. Quel bilan de la lutte du peuple comorien pour recouvrer son intégrité territoriale ; quelle contribution du Comité Maore ?
2015, juillet : 40 ans d'indépendance. Le clou, le sommet.
2015, août : 40 ans depuis le coup d'état d'Ali Swalihi. Inauguration de la voie du putschisme, Bob Denard et ses affreux découvrent leur futur terrain de chasse, théorie et pratique du UFWAKUZI. Des leçons essentiels à tirer.
Il y a 40 ans, le pays était uni. Malgré les tendances séparatistes, tout comorien se sentait chez lui dans chaque île. Aujourd'hui, Maore est loin, le séparatisme à Ngazidja gagne en puissance et les séparatistes à Ndzuani triomphent : ils reviennent en force, sont reçus en grande pompe à Dar Naja et s'apprêtent à accueillir à grandes pompes leur chef, Mohamed Bacar.
Il y a 40 ans, les Comores soutenaient Maurice et les Seychelles, aujourd'hui, nous sommes loin derrière. Avec moins de 100 000 personnes et plus d'une centaine d'îles, les Seychelles ont un budget 100 fois supérieur à celui des Comores. Le quotidien du Comorien, personne physique comme moral, devient de plus en plus dur. Les horizons sont sombres. L'implosion du pays dans une confédérations de minuscules états indépendants menace sérieusement et ouvre la voie à des affrontements fratricides. Le bilan des 40 ans devrait conduire à un sursaut national.
Malheureusement on en est loin ! A voir l'ambiance qui préside à la triple élections en cours, l'on ne peut que se faire du souci.
Idriss (12/12/2014)
Il faut donc que l'Union des Comores organise une célébration qui fera date, réveillera les consciences et marquera les commémorations de 2015. Une année chargée !
2015, janvier : 20 ans de visa Balladur, près d'une vingtaine de milliers de morts sur le bras de mer entre Ndzuani et Maore. Un tombeau, monument aux morts, devrait être érigé à la place de France pour la circonstance et faire converger la célébration – protestation nationale. Contre le visa Balladur, seule façon de stopper l'hécatombe.
2015, mai : 10 ans depuis la création du Comité Maore. Quel bilan de la lutte du peuple comorien pour recouvrer son intégrité territoriale ; quelle contribution du Comité Maore ?
2015, juillet : 40 ans d'indépendance. Le clou, le sommet.
2015, août : 40 ans depuis le coup d'état d'Ali Swalihi. Inauguration de la voie du putschisme, Bob Denard et ses affreux découvrent leur futur terrain de chasse, théorie et pratique du UFWAKUZI. Des leçons essentiels à tirer.
Il y a 40 ans, le pays était uni. Malgré les tendances séparatistes, tout comorien se sentait chez lui dans chaque île. Aujourd'hui, Maore est loin, le séparatisme à Ngazidja gagne en puissance et les séparatistes à Ndzuani triomphent : ils reviennent en force, sont reçus en grande pompe à Dar Naja et s'apprêtent à accueillir à grandes pompes leur chef, Mohamed Bacar.
Il y a 40 ans, les Comores soutenaient Maurice et les Seychelles, aujourd'hui, nous sommes loin derrière. Avec moins de 100 000 personnes et plus d'une centaine d'îles, les Seychelles ont un budget 100 fois supérieur à celui des Comores. Le quotidien du Comorien, personne physique comme moral, devient de plus en plus dur. Les horizons sont sombres. L'implosion du pays dans une confédérations de minuscules états indépendants menace sérieusement et ouvre la voie à des affrontements fratricides. Le bilan des 40 ans devrait conduire à un sursaut national.
Malheureusement on en est loin ! A voir l'ambiance qui préside à la triple élections en cours, l'on ne peut que se faire du souci.
Idriss (12/12/2014)
Commentaires