La participation aux législatives du 25/01/2015 aurait été de plus de 70% ! Chiffre record. On devrait faire une appréciation plus fouillée. En particulier au niveau des inscrits. Le fichier électoral de base soulève bien de questions. D'où vient-il ? Le dernier enrôlement a été fait par GEMALTO et on sait que ce ne sont pas ses fichiers qui ont été utilisés. GRAPHICA soutenait avoir produit des cartes biométriques sur la base de photos. D'où viennent ces photos ? L'existence de doublons a été abondamment dénoncé. Comment cela est-il possible avec des cartes dits biométriques. En ce qui me concerne, sur les listes électorales je suis nommé Idriss Mohamed Chanfi et sur ma carte électorale, mon nom est devenu Idriss Mohamed Soilihi ? Les listes et les cartes électorales n'ont pas fini de coûter au pays !
Premier fait marquant : la plupart des partis politiques ne seront pas représentés au Palais du Peuple. FD, MOUROUA, RIDJA, CHUMA, ANC, DUDJA, etc. Certains d'entre eux n'avaient même pas pu présenter un nombre significatif de candidats. Et puis il y a ceux comme RADHI, PEC et ORANGE qui n'ont qu'un rescapé au 2ème tour. Quelles conclusions pratiques en tirer ?
Malgré ses 11 représentants au 2ème tour, en ballottage très défavorable dans la plupart des circonscriptions, l'UPDC est le principal perdant des élections. Jamais un pouvoir en place n'a connu situation semblable. Comme EL Anrif, ministre des affaires étrangères, ses hérauts ont été lamentablement éliminés dès le premier tour et on attend une hécatombe au 2ème tour sauf à Mwali où le Gouverneur Ali Said règne en maître incontestable.
Les partis qui tirent leur épingle du jeu ont une assise régionale : JUWA à NDZUANI, RDC à NGAZIDJA!. Aucun parti n'est convenablement représenté dans les 3 îles participantes aux élections.
Avec ses 5 représentants au 2ème tour, le CRC, que personne n'attendait, apparaît comme le grand gagnant aux yeux de l'opinion.Une mouvance présidentielle qui dure malgré les défections des « navigateurs » et qui a survécu à une importante scission !
Deuxième fait marquant : ORANGE qui semblait promu à un avenir tonitruant s'est dégonflé comme un ballon troué. Son meeting énorme au terrain Ajao, de la poudre de perlimpinpin ! Il en est de même du grand meeting du « jeune politicien de dimension internationale », Chamsoudine Soule à Mitsamihuli. Fin des courtisans ? Certainement pas mais raz le bol face aux jeunes aux dents longs qui s'enrichissent à vitesse électronique et dont l'arrogance n'a pas de pareil.
Au total le pays a gagné dans le fait que les élections se sont déroulés, que ceux qui misaient et misent encore sur des troubles pour tirer des marrons du feu, en sont pour leurs frais.
Reste qu'aucune perspective ne se dessine pour le pays. Aucune force crédible incarnant les aspirations du pays à une bonne gouvernance pour tourner la page de la misère persistante n'a émergé. Moroni, capitale poubelle, les délestages eau et électricité, le chômage ont des beaux jours devant eux.
La grande question qui se pose alors concerne 2016. Sera-t-il possible de créer une dynamique qui permettra de rompre avec le système actuel ou le pays continuera-t-il sa descente aux enfers jusqu'à exploser ? En somme comment créer une force politique capable d'offrir une alternative crédible à ceux qui font mal au pays depuis des dizaines d'années ? Il faut une initiative hardie d'un groupe de Comoriens décidés à changer les choses.
Idriss (31/01/2015)
Premier fait marquant : la plupart des partis politiques ne seront pas représentés au Palais du Peuple. FD, MOUROUA, RIDJA, CHUMA, ANC, DUDJA, etc. Certains d'entre eux n'avaient même pas pu présenter un nombre significatif de candidats. Et puis il y a ceux comme RADHI, PEC et ORANGE qui n'ont qu'un rescapé au 2ème tour. Quelles conclusions pratiques en tirer ?
Malgré ses 11 représentants au 2ème tour, en ballottage très défavorable dans la plupart des circonscriptions, l'UPDC est le principal perdant des élections. Jamais un pouvoir en place n'a connu situation semblable. Comme EL Anrif, ministre des affaires étrangères, ses hérauts ont été lamentablement éliminés dès le premier tour et on attend une hécatombe au 2ème tour sauf à Mwali où le Gouverneur Ali Said règne en maître incontestable.
Les partis qui tirent leur épingle du jeu ont une assise régionale : JUWA à NDZUANI, RDC à NGAZIDJA!. Aucun parti n'est convenablement représenté dans les 3 îles participantes aux élections.
Avec ses 5 représentants au 2ème tour, le CRC, que personne n'attendait, apparaît comme le grand gagnant aux yeux de l'opinion.Une mouvance présidentielle qui dure malgré les défections des « navigateurs » et qui a survécu à une importante scission !
Deuxième fait marquant : ORANGE qui semblait promu à un avenir tonitruant s'est dégonflé comme un ballon troué. Son meeting énorme au terrain Ajao, de la poudre de perlimpinpin ! Il en est de même du grand meeting du « jeune politicien de dimension internationale », Chamsoudine Soule à Mitsamihuli. Fin des courtisans ? Certainement pas mais raz le bol face aux jeunes aux dents longs qui s'enrichissent à vitesse électronique et dont l'arrogance n'a pas de pareil.
Au total le pays a gagné dans le fait que les élections se sont déroulés, que ceux qui misaient et misent encore sur des troubles pour tirer des marrons du feu, en sont pour leurs frais.
Reste qu'aucune perspective ne se dessine pour le pays. Aucune force crédible incarnant les aspirations du pays à une bonne gouvernance pour tourner la page de la misère persistante n'a émergé. Moroni, capitale poubelle, les délestages eau et électricité, le chômage ont des beaux jours devant eux.
La grande question qui se pose alors concerne 2016. Sera-t-il possible de créer une dynamique qui permettra de rompre avec le système actuel ou le pays continuera-t-il sa descente aux enfers jusqu'à exploser ? En somme comment créer une force politique capable d'offrir une alternative crédible à ceux qui font mal au pays depuis des dizaines d'années ? Il faut une initiative hardie d'un groupe de Comoriens décidés à changer les choses.
Idriss (31/01/2015)
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