Les législatives s’achèveront dans trois jours. Elles ont donné une image assez fidèle de la situation du pays.
Aucun débat politique ! Bien malin celui qui pourrait parler de projet politique. Bien malin celui qui pourrait parler d'une question de fond autour de laquelle les candidats se seraient affrontés. Le Comité Maore a tenté en vain de rencontrer les principaux dirigeants du pays pour les faire réagir sur la question de l'unité nationale, Maore, le séparatisme, la tournante.
Les partis politiques discrédités. MOUROUA a bien tenté de parler politique, une petite voix inaudible dans le brouhaha d'un marché aux voix. A l'issue du premier tour les partis sont laminés. La plupart ne sont même pas présents. Un parti qui avait incarné tant d'espoirs disparaît de la scène politique, sans espoir tangible d'un renouveau quelconque ni d'un continuateur.
Toujours les mêmes. Ce sont les gens de pouvoir qui encore une fois, tirent leurs épingle du jeux. Les partisans des ex présidents ( Sambi et Azali), du président actuel (Mamadou à Ngazidja, Bourhane à Ndzuani) et du gouverneur de Ngazidja (Mouigni qui s'est signalé par un sens électoral aiguisé !) sont les gagnants. Les mêmes pour poursuivre cette descente aux enfers qui a mis le pays à genoux, au bord de l'explosion.
Le danger séparatiste. Le pays risque gros : explosion pure et dure, guerre civile entre les îles ou explosion douce sous couvert d'un Etat confédéral au sein duquel chaque île sera un Etat indépendant ! Manœuvres françaises autour du retour de Mohamed Bacar ; coalition anti Sambi qui viserait les anjouanais, autres scenarii ou combinaison de tout cela ! La vigilance s'impose. Les Comoriens attachés à leur pays doivent trouver les voies et moyens de se lever enfin. On ne peut plus continuer à faire le dos rond en attendant des jours meilleurs ; à s'abandonner dans le pessimisme ; à protester dans les réseaux sociaux.
Les prochaines présidentielles doivent servir de locomotive à la rupture. Il faut tourner la page des dernières 40 ans. Du nouveau qui rompt avec l'ancien et qui ose traiter d'égal à égal avec la France.
Idriss (19/02/2015)
Aucun débat politique ! Bien malin celui qui pourrait parler de projet politique. Bien malin celui qui pourrait parler d'une question de fond autour de laquelle les candidats se seraient affrontés. Le Comité Maore a tenté en vain de rencontrer les principaux dirigeants du pays pour les faire réagir sur la question de l'unité nationale, Maore, le séparatisme, la tournante.
Les partis politiques discrédités. MOUROUA a bien tenté de parler politique, une petite voix inaudible dans le brouhaha d'un marché aux voix. A l'issue du premier tour les partis sont laminés. La plupart ne sont même pas présents. Un parti qui avait incarné tant d'espoirs disparaît de la scène politique, sans espoir tangible d'un renouveau quelconque ni d'un continuateur.
Toujours les mêmes. Ce sont les gens de pouvoir qui encore une fois, tirent leurs épingle du jeux. Les partisans des ex présidents ( Sambi et Azali), du président actuel (Mamadou à Ngazidja, Bourhane à Ndzuani) et du gouverneur de Ngazidja (Mouigni qui s'est signalé par un sens électoral aiguisé !) sont les gagnants. Les mêmes pour poursuivre cette descente aux enfers qui a mis le pays à genoux, au bord de l'explosion.
Le danger séparatiste. Le pays risque gros : explosion pure et dure, guerre civile entre les îles ou explosion douce sous couvert d'un Etat confédéral au sein duquel chaque île sera un Etat indépendant ! Manœuvres françaises autour du retour de Mohamed Bacar ; coalition anti Sambi qui viserait les anjouanais, autres scenarii ou combinaison de tout cela ! La vigilance s'impose. Les Comoriens attachés à leur pays doivent trouver les voies et moyens de se lever enfin. On ne peut plus continuer à faire le dos rond en attendant des jours meilleurs ; à s'abandonner dans le pessimisme ; à protester dans les réseaux sociaux.
Les prochaines présidentielles doivent servir de locomotive à la rupture. Il faut tourner la page des dernières 40 ans. Du nouveau qui rompt avec l'ancien et qui ose traiter d'égal à égal avec la France.
Idriss (19/02/2015)
Commentaires
Puisque comme tu le dis les politiciens ont echoué, je crois que pour les élections présidentielles de 2016 nous devons recourir à un OUTSIDER IMMACULÉ QUI INCARNERA CERTAINES VALEURS ENTRE AUTRES LE PATRIOTISME,
L’EXPÉRIENCE ACQUISE ET RECONNUE, L'OUVERTURE D'ESPRIT,L’INTÉGRITÉ dans toute ses dimensions,ANIME PAR LA VOLONTÉ DE REFORMER CERTAINES CHOSES EN L’OCCURRENCE LA JUSTICE ET QUI EST PRÊT A MENER UNE VRAIE BATAILLE CONTRE LA CORRUPTION ETC
AHMED THABIT