DECLARATION DU COMITE MAORE
Pour valider son annexion de Mayotte, la France poursuit deux objectifs : d’un côté empêcher que la question de l’ile comorienne de Mayotte soit examinée dans les AG annuelles de l’ONU et faire de Mayotte un membre de plein droit de la Commission de l’Océan Indien. Une stratégie qu’elle a mis en œuvre à coups de déstabilisation des Comores (multiples putschs, séparatisme, etc.) ; pressions sur les gouvernements comoriens ; chantage sur les autres pays tentés de soutenir le respect de la Charte de l’ONU, y compris sur les pays européens ; propagande mensongère sur l’eldorado Mayotte opposé à l’océan de misère de la partie indépendante. Une stratégie appuyée par des Comoriens, que l’on doit oser désignés comme les agents de la France ; des Comoriens qui ont commis et qui continuent de commettre, des crimes imprescriptibles contre la pays.
A l’ONU, la France a pratiquement gagné. Après le dernier coup d’Etat de Denard, le président Djohar fut déporté à la Réunion et Caambi El Yachourtoui, alors premier ministre refugié à l’ambassade de France fut propulsé Chef de l’Etat par intérim. On comprend qu’une de ses premières décisions fut de suspendre l’examen de la question de l’ile comorienne de Mayotte à l’AG 1995 de l’ONU. Parvenu au pouvoir, le président Taki accepta en 1996 de retirer provisoirement de l’ordre du jour de l’ONU, la question de l’ile comorienne de Mayotte qui depuis est inscrite à l’ordre du jour provisoire sans jamais passer à l’ordre du jour définitif. Son ministre des affaires extérieures, l’avocat Mzimba s’enorgueillit de de cette décision lourde de conséquence. Tadjidine, un intérimaire de quelques mois empêtré dans la sécession d’Anjouan ne se préoccupa guère de Mayotte. Puis vint Azali, parvenu au pouvoir suite à un putsch orchestré par le Chef militaire de l’ambassade France aux Comores, Jollaud (voir le livre de Pierre Caminade ) Son ministre des affaires étrangères, Abdou Soefo, demanda en vain, le retrait définitif de la question de l’ile comorienne de Mayotte des OJ des AG de l’ONU, une lettre qui a fait scandale et qui a été publiée par plusieurs médias dont des blogs. Les présidents qui ont suivi, ont abandonné la bataille pour l’inscription de la question de l’ile comorienne de Mayotte à l’ordre du jour des AG mais la soulève dans leurs discours. Notons cependant qu’à la dernière AG de l’ONU Ikililou n’a pas osé prononcé le mot Mayotte dans son discours.
Quant à la Commission de l’Océan Indien, il reste une marche à gravir et la France aura gagné. La stratégie française des petits pas a été fructueuse. La brèche à ouvrir c’était la participation de Mayotte aux jeux des Iles de l’Océan Indien (JOI). On a eu droit à une batterie de sophismes : les jeunes Maorais seraient punis arbitrairement alors que personne ne leur déniait leur place dans la délégation comorienne ; pas de politique dans le sport, laquelle celle de la France visant l’annexion de Mayotte ou celle des Comores défendant leur intégrité. Les presses des autorités française furent fortes mais Les Comores tinrent bon jusqu’à Azali. Il concéda une participation de Mayotte au côté de la Réunion dans une France de l’Océan Indien. La brèche ouverte, la France s’engouffra : Mayotte participe désormais à part entière mais elle n’a pas droit aux insignes de la France ; elle est devenue membre de plein droit dans toutes les institutions de la COI.
Dernière marche la participation pleine et entière de Mayotte aux JOI au même titre que la Réunion. Le gouvernement français appuie donc sur l’accélérateur et exige le respect des droits de son 101ème département et le président actuel du COSIC acquiesce, considérant légitime la revendication française. Tel est l’enjeu de la bataille en cours, une bataille stratégique qu’il ne faut pas perdre. Le Comité Maore appelle donc le gouvernement comorien et les responsables du sport comorien à tous les niveaux à ne plus capituler.
Moroni le 15 mars 2015
Pour valider son annexion de Mayotte, la France poursuit deux objectifs : d’un côté empêcher que la question de l’ile comorienne de Mayotte soit examinée dans les AG annuelles de l’ONU et faire de Mayotte un membre de plein droit de la Commission de l’Océan Indien. Une stratégie qu’elle a mis en œuvre à coups de déstabilisation des Comores (multiples putschs, séparatisme, etc.) ; pressions sur les gouvernements comoriens ; chantage sur les autres pays tentés de soutenir le respect de la Charte de l’ONU, y compris sur les pays européens ; propagande mensongère sur l’eldorado Mayotte opposé à l’océan de misère de la partie indépendante. Une stratégie appuyée par des Comoriens, que l’on doit oser désignés comme les agents de la France ; des Comoriens qui ont commis et qui continuent de commettre, des crimes imprescriptibles contre la pays.
A l’ONU, la France a pratiquement gagné. Après le dernier coup d’Etat de Denard, le président Djohar fut déporté à la Réunion et Caambi El Yachourtoui, alors premier ministre refugié à l’ambassade de France fut propulsé Chef de l’Etat par intérim. On comprend qu’une de ses premières décisions fut de suspendre l’examen de la question de l’ile comorienne de Mayotte à l’AG 1995 de l’ONU. Parvenu au pouvoir, le président Taki accepta en 1996 de retirer provisoirement de l’ordre du jour de l’ONU, la question de l’ile comorienne de Mayotte qui depuis est inscrite à l’ordre du jour provisoire sans jamais passer à l’ordre du jour définitif. Son ministre des affaires extérieures, l’avocat Mzimba s’enorgueillit de de cette décision lourde de conséquence. Tadjidine, un intérimaire de quelques mois empêtré dans la sécession d’Anjouan ne se préoccupa guère de Mayotte. Puis vint Azali, parvenu au pouvoir suite à un putsch orchestré par le Chef militaire de l’ambassade France aux Comores, Jollaud (voir le livre de Pierre Caminade ) Son ministre des affaires étrangères, Abdou Soefo, demanda en vain, le retrait définitif de la question de l’ile comorienne de Mayotte des OJ des AG de l’ONU, une lettre qui a fait scandale et qui a été publiée par plusieurs médias dont des blogs. Les présidents qui ont suivi, ont abandonné la bataille pour l’inscription de la question de l’ile comorienne de Mayotte à l’ordre du jour des AG mais la soulève dans leurs discours. Notons cependant qu’à la dernière AG de l’ONU Ikililou n’a pas osé prononcé le mot Mayotte dans son discours.
Quant à la Commission de l’Océan Indien, il reste une marche à gravir et la France aura gagné. La stratégie française des petits pas a été fructueuse. La brèche à ouvrir c’était la participation de Mayotte aux jeux des Iles de l’Océan Indien (JOI). On a eu droit à une batterie de sophismes : les jeunes Maorais seraient punis arbitrairement alors que personne ne leur déniait leur place dans la délégation comorienne ; pas de politique dans le sport, laquelle celle de la France visant l’annexion de Mayotte ou celle des Comores défendant leur intégrité. Les presses des autorités française furent fortes mais Les Comores tinrent bon jusqu’à Azali. Il concéda une participation de Mayotte au côté de la Réunion dans une France de l’Océan Indien. La brèche ouverte, la France s’engouffra : Mayotte participe désormais à part entière mais elle n’a pas droit aux insignes de la France ; elle est devenue membre de plein droit dans toutes les institutions de la COI.
Dernière marche la participation pleine et entière de Mayotte aux JOI au même titre que la Réunion. Le gouvernement français appuie donc sur l’accélérateur et exige le respect des droits de son 101ème département et le président actuel du COSIC acquiesce, considérant légitime la revendication française. Tel est l’enjeu de la bataille en cours, une bataille stratégique qu’il ne faut pas perdre. Le Comité Maore appelle donc le gouvernement comorien et les responsables du sport comorien à tous les niveaux à ne plus capituler.
Moroni le 15 mars 2015
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