Déclaration du Mouvement du 11 août 2015
sur les assises nationales
Le Mouvement du 11 août poursuit inlassablement son combat pour la tenue des assises nationales. La présente conférence de presse en témoigne éloquemment. Depuis l’appel de M Bazi du 11 août 2015, les citoyens se rallient de plus en plus massivement à l’idée que les assises nationales constituent le seul outil qui permettra au pays de tourner la page des 40 ans passés et d’entrer dans une nouvelle ère.
L’idée première était de tenir les assises avant les primaires. L’objectif était d’engager les nouveaux élus. Leurs programmes électoraux devaient se baser sur les fondations bâties par les assises. Malheureusement le Président Ikililou n’a pas compris cette démarche qui avait rallié l’immense majorité des associations de la société civile et des partis politiques.
Face à la situation créée par la précampagne, le Mouvement du 11 août avança une nouvelle conception des assises. Il s’agissait de lancer les assises nationales entre les deux tours, ouverture avec le Président sortant, implication du trio sélectionné aux primaires, travail en commission durant plusieurs mois et clôture des assises avec le Président élu. Malheureusement l’ambiance qui prévaut depuis la proclamation des résultats provisoires par la CENI nous oblige à nous adapter à la nouvelle donne. Nous sommes dans l’obligation de reporter les assises nationales après le 26 mai, date prévue de l’entrée en fonction du nouveau Président.
La crise électorale a montré les dangers qui menacent notre pays. La stabilité tant vantée, fondée sur des conditions d’existence à la limite de l’acceptable, des pratiques qui sèment le doute et refusent la transparence, tout cela n’augure rien de bon. Le pays peut tomber dans l’anarchie et plonger dans une guerre civile. Il faut que les citoyens de ce pays se retrouvent, se parlent, règlent les questions qui fâchent, se réconcilient et tracent ensemble les fondations de la nouvelle république dont a besoin le pays. Cela souligne, encore une fois, la nécessité de tenir les assises pour corriger ce qui peut l’être au tout début du nouveau mandat.
Durant cette crise, le Mouvement s’est efforcé de garder sa neutralité et son indépendance, il a tenté d’apaiser les esprits et de contribuer à la voie du dialogue. Nous poursuivons cette même orientation et émettons le vœu que durant le deuxième tour, les choses seront plus transparentes, sans erreurs grossières, ce qui permettra aux résultats de s’imposer sans contestations sérieuses.
Le Mouvement compte rencontrer les trois candidats retenus et poursuivra sans relâche son combat pour des assises nationales au cours de l’année 2016. Nous invitons toutes les forces vives du pays, organisation comme individu, politicien comme syndicaliste comme toute association de la société civile à rejoindre le Mouvement pour créer un rapport de force favorable à la tenue des assises.
Moroni le 12 mars 2016
Le Bureau du Mouvement
Le Mouvement du 11 août poursuit inlassablement son combat pour la tenue des assises nationales. La présente conférence de presse en témoigne éloquemment. Depuis l’appel de M Bazi du 11 août 2015, les citoyens se rallient de plus en plus massivement à l’idée que les assises nationales constituent le seul outil qui permettra au pays de tourner la page des 40 ans passés et d’entrer dans une nouvelle ère.
L’idée première était de tenir les assises avant les primaires. L’objectif était d’engager les nouveaux élus. Leurs programmes électoraux devaient se baser sur les fondations bâties par les assises. Malheureusement le Président Ikililou n’a pas compris cette démarche qui avait rallié l’immense majorité des associations de la société civile et des partis politiques.
Face à la situation créée par la précampagne, le Mouvement du 11 août avança une nouvelle conception des assises. Il s’agissait de lancer les assises nationales entre les deux tours, ouverture avec le Président sortant, implication du trio sélectionné aux primaires, travail en commission durant plusieurs mois et clôture des assises avec le Président élu. Malheureusement l’ambiance qui prévaut depuis la proclamation des résultats provisoires par la CENI nous oblige à nous adapter à la nouvelle donne. Nous sommes dans l’obligation de reporter les assises nationales après le 26 mai, date prévue de l’entrée en fonction du nouveau Président.
La crise électorale a montré les dangers qui menacent notre pays. La stabilité tant vantée, fondée sur des conditions d’existence à la limite de l’acceptable, des pratiques qui sèment le doute et refusent la transparence, tout cela n’augure rien de bon. Le pays peut tomber dans l’anarchie et plonger dans une guerre civile. Il faut que les citoyens de ce pays se retrouvent, se parlent, règlent les questions qui fâchent, se réconcilient et tracent ensemble les fondations de la nouvelle république dont a besoin le pays. Cela souligne, encore une fois, la nécessité de tenir les assises pour corriger ce qui peut l’être au tout début du nouveau mandat.
Durant cette crise, le Mouvement s’est efforcé de garder sa neutralité et son indépendance, il a tenté d’apaiser les esprits et de contribuer à la voie du dialogue. Nous poursuivons cette même orientation et émettons le vœu que durant le deuxième tour, les choses seront plus transparentes, sans erreurs grossières, ce qui permettra aux résultats de s’imposer sans contestations sérieuses.
Le Mouvement compte rencontrer les trois candidats retenus et poursuivra sans relâche son combat pour des assises nationales au cours de l’année 2016. Nous invitons toutes les forces vives du pays, organisation comme individu, politicien comme syndicaliste comme toute association de la société civile à rejoindre le Mouvement pour créer un rapport de force favorable à la tenue des assises.
Moroni le 12 mars 2016
Le Bureau du Mouvement
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