Lors de leur dernière conférence de presse, JUWA campe sur ses positions : le parti rejette les résultats de la primaire et ne se prononce donc pas sur la finale. Un air déjà entendu lors de la précampagne et qui a lourdement contribué à l’échec : l’absence de Fahami au 2ème tour.
Malgré tous les signaux sur le rejet de sa candidature, Sambi avait tenu à prendre le départ de la course au pouvoir. Conséquence : JUWA s’empêtra dans sa légitimation de la candidature de son leader, n’a pas pu s’organiser autour d’un candidat et affronta les élections en rangs dispersés avec 2 candidats Fahami et Bourhane dont l’ajout des scores aurait permis à l’un ou l’autre de passer victorieusement la primaire.
Fahami éliminé, JUWA joue encore à l’autiste. Car à moins d’engager une lutte armée, hypothèse absurde, le processus ira à son terme : le 10 avril se tiendra la finale entre Azali, Mamadou et Mouigni. Mais cette fois ci les conséquences seront plus lourdes : la fin de « l’ère Sambi » risque de sonner car rien ne permet de penser que JUWA tiendra encore 5 ans d’opposition et continuera à jouer les premiers rôles sur la scène politique nationale. Déjà on voit ses rangs s’effriter. Bourhane, pure création de Sambi, a désormais rejoint les rangs de Mamadou ! Qu’en sera-t-il de la plupart des autres cadres dont chacun connait la principale préoccupation : se caser pour continuer à vivre dans l’opulence au frais de la princesse.
Se projeter sur les présidentielles « anjouannaises » de 2021 ne pourrait que précipiter la déchéance de Sambi. A trop jouer perso, il peut tout perdre. 2021 c’est loin et il est irréaliste de commencer les petites manœuvres politiciennes dans cette perspective à long terme.
Sambi n’a qu’un choix devant lui : créer un vrai front uni avec son ennemi d’hier Azali. Comme l’a indiqué une radio privée, « Sambi a pesé pour l’élection d’Ikililou, Mamadou, Mouigni ; il les a intronisés et dès qu’il a quitté Beït Salam, il fut jeté aux orties par ses anciens amis devenus des faux jetons et non des relais qui rassurent. On peut s’unir avec un adversaire politique mais pas avec des traitres » (j’ai traduit).
Cette alliance fondamentale Azali-Sambi est le seul choix de ces deux hommes politiques s’ils veulent continuer à exister.
Cette alliance fondamentale Sambi-Azali est la seule chance du pays d’échapper à la continuation de la gouvernance catastrophique du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié.
Idriss (11/03/2016)
Malgré tous les signaux sur le rejet de sa candidature, Sambi avait tenu à prendre le départ de la course au pouvoir. Conséquence : JUWA s’empêtra dans sa légitimation de la candidature de son leader, n’a pas pu s’organiser autour d’un candidat et affronta les élections en rangs dispersés avec 2 candidats Fahami et Bourhane dont l’ajout des scores aurait permis à l’un ou l’autre de passer victorieusement la primaire.
Fahami éliminé, JUWA joue encore à l’autiste. Car à moins d’engager une lutte armée, hypothèse absurde, le processus ira à son terme : le 10 avril se tiendra la finale entre Azali, Mamadou et Mouigni. Mais cette fois ci les conséquences seront plus lourdes : la fin de « l’ère Sambi » risque de sonner car rien ne permet de penser que JUWA tiendra encore 5 ans d’opposition et continuera à jouer les premiers rôles sur la scène politique nationale. Déjà on voit ses rangs s’effriter. Bourhane, pure création de Sambi, a désormais rejoint les rangs de Mamadou ! Qu’en sera-t-il de la plupart des autres cadres dont chacun connait la principale préoccupation : se caser pour continuer à vivre dans l’opulence au frais de la princesse.
Se projeter sur les présidentielles « anjouannaises » de 2021 ne pourrait que précipiter la déchéance de Sambi. A trop jouer perso, il peut tout perdre. 2021 c’est loin et il est irréaliste de commencer les petites manœuvres politiciennes dans cette perspective à long terme.
Sambi n’a qu’un choix devant lui : créer un vrai front uni avec son ennemi d’hier Azali. Comme l’a indiqué une radio privée, « Sambi a pesé pour l’élection d’Ikililou, Mamadou, Mouigni ; il les a intronisés et dès qu’il a quitté Beït Salam, il fut jeté aux orties par ses anciens amis devenus des faux jetons et non des relais qui rassurent. On peut s’unir avec un adversaire politique mais pas avec des traitres » (j’ai traduit).
Cette alliance fondamentale Azali-Sambi est le seul choix de ces deux hommes politiques s’ils veulent continuer à exister.
Cette alliance fondamentale Sambi-Azali est la seule chance du pays d’échapper à la continuation de la gouvernance catastrophique du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié.
Idriss (11/03/2016)
Commentaires
Je crois qu'il n'y a pas un choix à faire.Restons dans l'axe tracé par Bazi, car ni Azali , ni Mouigni, ni Mamadou, n'a montré aucune faveur pour les assises. laissez ces poissons dans l'eau tourbillonnante. Je crois qu'on a pas droit de faire aucune éloge à Azali, ni à Mogni, et voir Mamadou.Je vous confirme que si l'un de deux était éliminé au premier tour, il est fortement probable qu'il porte son soutien à Mamadou. saut un imbécile qui dira le contraire.
1- Azali-Mougni-Mamadou dans le même sac ! J'ai fait ce raisonnement pendant trop longtemps et je suis convaincu que je me trompais. Un de ces trois là sera président du pays. Leur gestion sera-t-elle identique ? Certainement pas. Il y a donc lieu de rechercher la situation qui sera la plus favorable ou la moins pénalisante pour le pays. IL FAUT DONC FAIRE UN CHOIX. C'est en cela que je me trompais. C'est facile et plus confortable de ne pas choisir.
2- Front uni contre Mamadou, ce n'est bien sûr pas la personne mais ce qu'elle représente : une gouvernance catastrophique qui a mis le pays à genoux et qui ouvre le pays aux rapaces internationaux qui lorgnent sur les richesses pétrolières supposées ou réelles du pays. Le poulain des institutions financières mondiales, celles qui ont mit la planète entière sous les griffes du capitalisme financier mondial est le pire des candidats.
3- Ai je fait des éloges à Azali ? Je crois le connaître un peu pour l'avoir combattu pied à pied durant son règne. Des trois, c'est celui qui me semble-t-il nuira le moins. 10 ans d'opposition après avoir été au pouvoir; être parvenu à maintenir son parti durant cette période (les membres de ce genre de parti ne vise que leur carrière et ne peuvent normalement pas tenir tant de temps dans une opposition) cela me fait croire que Azali d'aujourd'hui est loin de celui de 1999. Un signe tangible : Azali qui est celui qui a le plus nui à l'unité nationale et sur la question de l'île comorienne de Mayotte, propose des assises nationales sur la question de Mayotte.
Au premier tour, on choisit, je n'ai pas voté; au 2ème tour on élimine. il faut éliminer Mamadou, Mouigni ne me semble pas à la hauteur de la fonction, reste Azali. Il est évident que ce sont des appréciations difficiles, noter que je n'ai pas rejoint Azali, mais nécessaires selon moi.