Accéder au contenu principal

NON A LA GUEGERRE, POUR L'APAISEMENT

La période que nous vivons permettrait d'ouvrir des portes vers une solution définitive de la question maoraise. Depuis la possibilité donnée à Maore de participer en tant qu'entité indépendante des Comores aux jeux des Iles de l'Océan Indien, la France s'est ouvert un boulevard parvenant à faire de l'île comorienne un département français, sans une véritable levée de boucliers des Comoriens ni de l'Afrique ni de l'ONU. Le fait accompli français paraissait irréversible. Mais l'Histoire ne finit jamais sur une aussi grossière injustice de la loi du plus fort. L'Histoire ne finira jamais sur l'annexion de l'île comorienne par la France.

Aujourd'hui une perspective peut être ouverte et il ne faudrait pas la rater! Or c'est ce qui risque de se produire. La guéguerre de chiffonniers à laquelle se livre pouvoir et opposition empoissonne les esprits, fait passer au second plan les intérêts essentiels du pays, décrédibilise toute initiative d'apaisement entre les îles dans la perspective d'une consolidation et d'élargissement de l'unité nationale.

Est-ce qu'on ne peut pas mettre au premier plan la fermeté du pouvoir face à la France, la disponibilité des uns et des autres à s'unir derrière le Chef de l'Etat autour d'un pacte national sur la question maoraise, un pacte qui devra être décliné rapidement en une proposition comorienne de sortie de crise. La proposition "un pays, deux administrations" qui implique la définition d'une période transitoire durant laquelle l'île comorienne sera administrée conjointement par les Comores et la France et au bout de laquelle Maore retrouvera ses sœurs dans le même Etat recueille l'adhésion et fait son bonhomme de chemin. Elle trace en tout cas une orientation générale susceptible de constituer une bonne base de négociation internationale entre les parties concernées.

Il revient bien évidement au pouvoir de créer les conditions de l'apaisement. Il suffirait de respecter scrupuleusement l'esprit et la lettre des lois pour faire baisser la tension. A cet égard la paralysie de la Cour Constitutionnelle, clé de voûte des institutions, pèse lourd. Comment régler les conflits autour des élections dans les Conseils des îles de Dzuani et Gazidja ? On en vient tout naturellement à des extrémités comme la gendarmerie dans l'hémicycle de l'Assemblée, comme les interpellations d'élus, etc. Cela explique mais ne justifie nullement les dérapages verbaux.

Les dirigeants politiques de premier plan du pays doivent se ressaisir, créer un climat qui permettra une unité forte pour défendre l'intégrité territoriale et l'unité nationale du pays.

Idriss (10/04/2018)

Commentaires

Anonyme a dit…
tu est juste un fous qui a comme fond de comerce mayotte comores, va te sucidé!

Anonyme a dit…
hello there and thank you for your info – I've definitely picked up something new from right here.
I did however expertise some technical issues using this web site, as I experienced to reload
the web site a lot of times previous to I could get it to load correctly.
I had been wondering if your web hosting is OK? Not that I am complaining, but sluggish loading
instances times will sometimes affect your placement in google and
can damage your high quality score if advertising and
marketing with Adwords. Anyway I am adding this RSS to
my e-mail and could look out for a lot more of your
respective interesting content. Make sure you update this again soon.

Posts les plus consultés de ce blog

MAORE : OFFENSIVES ANTI COMORIENNES DE LA FRANCE

Après le désastre provoqué par le cyclone Chido, tout le monde attendait de la France, la puissance occupante un plan de reconstruction de Maore. Que nenni. Trois mois après le désastre, le gouvernement français gesticule, fait du bruit sans parvenir à rétablir la situation des plus démunis. L’approvisionnement en nourriture, eau, électricité ne couvre pas tous les besoins, tant s’en faut. Au lieu de chercher des solutions provisoires pour loger les sans-abris, les autorités françaises ont interdit la vente de tôles utilisées pour la construction d’habitat de fortune sans pour autant proposer des alternatives comme les logements provisoires sous des tentes comme cela est d’usage après les catastrophes naturelles. Non, la France traite les Maorais en mendiants dans le cadre de son assistanat et tente de les enfumer en indexant les « clandestins », bouc émissaire de prédilection. Une tactique payante en vogue depuis toujours. Mais le gouvernement français est allé encore p...

Quel avenir du Monde ?

 La 79° AG de l’ONU s’est ouverte mardi 10 septembre sous le thème : « l’unité dans la diversité, pour l’avancement de la paix, du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ». Les dirigeants des 193 états membres vont donc se rendre à New York pour y prononcer des discours, des heures et des heures durant lesquelles on va rivaliser de joutes oratoires lénifiantes sur les crises qui tenaillent le monde et les problèmes particuliers de chaque pays. Des formalités qui coûtent chères au regard des sommes folles englouties dans des frais onéreux en déplacements, perdiem, etc. Un poids lourd sur les budgets de pays pauvres comme les Comores. Cette 79° AG pourra-t-elle se hisser à la hauteur des défis ? Difficile de le croire ! On se contentera de généralités. On n’osera pas dénoncer et sanctionner les USA en tant que parrain du massacre des Palestiniens. On n’osera pas dénoncer ceux qui ont dépecé le Soudan et qui sont à la manœu...

79° AG DE L’ONU : L’HUMANITE DANS LA DETRESSE

  Un génocide en direct et l’ONU peine à en parler ! Et ce n’est pas le boycott par quelques délégations, du discours de Netanyahou, le premier ministre suprémaciste israélien, qui en change la donne. Les instances internationales spécialisées comme la Cour Pénale Internationale, la Cour Internationale de Justice, les organisations de défense du droit humanitaire international, sont contraintes d’utiliser des euphémismes. Ce qui ne les préserve pas de pressions insupportables, voire d’attaques haineuses inimaginables des soutiens inconditionnels du sionisme israélien. Pire encore, si d’aventure il y aurait pire encore, Israël étend son champ d’action : de Gaza et Cisjordanie, le territoire palestinien, au Liban et à la Syrie. Le déluge des bombes ne lui suffisant pas, Tsahal se lance dans une invasion terrestre au Sud Liban. Cet aventurisme guerrier se généralisera-t-il jusqu’à l’Iran ? Tout le laisse croire. Au total, les simples humains assistent impuissants ...