Près d’un mois depuis que
l’émigration comorienne manifeste chaque week-end. Comme jamais
auparavant, des foules se pressent sur des places publiques des
principales villes étrangères hébergeant des Comoriens. Jeunes et
moins jeunes, hommes et femmes se bousculent pour dénoncer les
dérives dictatoriales du régime Azali et exiger le respect des
lois. Un grand mouvement politique sans précédent qui trouve un
profond écho dans le pays.
On
comprend pourquoi les politiciens de tout bord sortent leurs griffes.
Le pouvoir, comme l’opposition (Conseil Nationale de Transition,
etc.) veulent en faire un simple mouvement politicien. Une opposition
haineuse anti Azali d’un coté ; une appendice de l’autre.
Cela induit des divergences au sein des noyaux durs de la diaspora en
lutte. Ce qui en retour, sert les manœuvres du pouvoir et de
l’opposition. D’où la vigilance, au premier chef de la jeunesse
qui s’éveille à l’esprit militant.
En tout cas le mouvement refuse d’être réduit à un courant
politique anti Azali et/ou pro opposition. Le mouvement ne roule pour
aucune tendance politique, ne sert les intérêts d’aucune ambition
politique. Il va de soi que la critique contre le président Azali
prédomine. Mais il s’agit avant tout d’une critique du non
respect des lois du pays par Azali. Il s’agit d’une dénonciation
du processus qui a conduit à la mascarade électorale du 24 mars
2019. Processus qui a commencé avec le dévoiement des assises et
la dissolution abusive de la Cour Suprême. Processus qui a poussé
les Comoriens à bout avec ces élections organisées par des
institutions sans aucune crédibilité et dont le décompte des voix
s’est fait en dehors des bureaux des votes. Processus qui se
poursuit par la volonté du pouvoir d’empêcher toute expression
libre, des politiques, journalistes comme des simples citoyens et qui
se traduit par une multitude d’arrestations, de mise en résidence
surveillée, etc.
L'essentiel porte sur la République. Un orateur l’a bien indiqué
ce 28/04/2019 à Paris, place de la République. Il a stigmatisé cette pratique qui veut que chaque
Président se taille une Constitution sur mesures, il a proposé
une Constituante pour élaborer une Constitution comorienne reflétant
l’état du pays et les aspirations du peuple.
La
revendication unanime qui se dégage est de réclamer l’annulation
des élections de mars-avril 2019, de dissoudre la Commission
Électorale Nationale Indépendante et revoir la composition de la
Cour Suprême et organiser des nouvelles élections sur des bases
transparentes et donc qui s’imposeront à tous.
Les
jeunes sont conscients que tout ce qui s’écarte de cette
orientation ne constitue que des maladresses ou des manœuvres de
coulisse qui risque de casser le mouvement et ils sont décidés à
ne pas se laisser faire.
Tout ce que le pays compte de
démocrates sincères devraient se rallier à un tel projet. Il
faudrait que le pays, puisse au-delà des oppositions diverses,
parvenir à se rassembler sur des objectifs nationaux essentiels. Il
est compréhensible qu’il soit difficile pour le président Azali
de se rallier à la proposition d'annuler les élections. Mais l’intérêt bien
compris du pays l’exige. Issue des dernières élections Azali III
sera illégitime, le pouvoir ne pourra s’imposer que par la force
et il n’est pas possible de construire du durable sur cette base.
Le courage politique passe par là.
Qu'une véritable république trouve sa voie dans le pays, voilà l'objet des luttes de tout le peuple comorien, lutte aiguillonnée par sa diaspora.
Idriss (28/04/2019)
Commentaires
Un pauvre type indigène , hypocrite et surtout en état de régression comme vous ainsi que toute votre Communauté ,vous
devriez mieux vous battre pour qu'il est une vrai république dans votre union haineux et bananiere de Comores
au lieu vouloir vouloir tout prix tirer les Maorés dans votre misère sous prétexte d' intégrité territoriale qui n' a jamais
existé avec Mayotte . Sur votre combat , tout ce dit car Rien de vouloir décider notre destin à notre place , sans nous et sans prendre compte et sans respecter notre choix en dit long . D' ailleurs nos Aïeux en ont déjà subit auparavant lorsque la France nous a réuni pour voir si nous pouvions cohabiter ensemble ,ils en ont tiré des belles leçons tout en étant visionnaire et en décidant de ne jamais partager un destin Commun avec des hypocrites Comoriens que vous etes .
Nous vous attendons le dimanche 26 Mai 2019 ,à aller au manifestation d'investiture officielle de votre Etat Dictatoriale .