La donne
politique d’après les élections de mars-avril 2019 impose une
réévaluation du paysage politique comorien. Difficile de l’analyser
dans le cadre de cet article. Tout au plus peut-on le dessiner à
grands traits.
A la base,
les innombrables partis politiques comoriens. En réalité des
regroupements, plus ou moins importants, autour d’un chef, leader à
vie. Pas d’éléments consistants d’un programme politique. Tout
au plus des slogans, des promesses.
Du coté du
pouvoir, les choses sont claires. L’Alliance de la Mouvance
Présidentielles (AMP) a fait élire ses champions. Ils sont d’ores
et déjà investis. L’AMP
s’apprête à constituer un parti unique, le parti du président.
Du classique sous nos cieux. M. Azali a donc
parfaitement réussi son
coup. Dévoyer les assises et s’en servir (la société civile, les
anciens, …) pour justifier
les coups fourrés qui lui ont permis de s’emparer à vie du
pouvoir.
Du coté de
l’opposition, le flou persiste. Car si tout le monde s’accorde à
dénoncer le « hold-up électoral » du Président Azali,
aucune force ne s’impose pour canaliser le mécontentement
populaire et le conduire à bon port. L’Union de l’Opposition a
éclaté en se présentant en rangs dispersés aux présidentielles. Ses
illusions (ils croyaient à un deuxième tour) et ses incohérences
(casser les urnes, ….) ont facilité grandement la tâche au
candidat Azali. Aujourd’hui, ses candidats se sont regroupés sans
parvenir à constituer un véritable pole de regroupement. Pire les
dirigeants de l’opposition sont entrain de nuire au réveil de la
diaspora en le dénaturant avec leur anti-Azali primaire. Certains
ont fui le pays avec le soutien inquiétant de la France et jouent
curieusement aux patriotes de la première heure. Ils continuent à
croire et à faire croire à une communauté internationale
salutaire. Toujours cette
absence criante de vision, de projet. Rien
à attendre
de ce coté là !
Que
reste-t-il alors ?
JUWA, le
parti du Président Sambi, conserve une certaine force mais la
répression l’a dévitalisé. Et puis le Chef étant indisponible,
le parti a du mal à exister.
Le FRONT
DÉMOCRATIQUE pour sa part a vécu. Il aura été le parti de
la fin du XX° siècle. Il
n’est plus que l’ombre de lui même.
Le MOUROUA
n’a rien prouvé durant plus de dix ans d’existence.
Le HURY, une
promesse surgit lors des présidentielles, semble n’avoir pas
survécu à la première charge répressive d’envergure.
La diaspora
et des secteurs sociaux dans le pays affirment leur attachement à la
République et à la démocratie, dénoncent l’illégitimité du
pouvoir Azali mais ils ne peuvent pas spontanément offrir des
perspectives. D’où la nécessité de créer une nouvelle force ?
C’est le
défi historique du moment. Créer un parti s’appuyant
sur les principes d’une
République Démocratique.
Un parti qui n’appartiendra à personne, les mandats de dirigeants
devront être
limités. Un parti qui
intégrera tous les enseignements des luttes de notre peuple ainsi
que de ceux des autres. Un
parti qui regroupera autour d’un programme politique basé sur les
caractéristiques de la période et sur
les aspirations profondes du
pays et du peuple, programme consacré par un document public.
Un parti doté de règlement interne qui seront scrupuleusement
respecté. Un parti qui sera capable à chaque moment de formuler les
mots d’ordre et les revendications reflétant les aspirations du
plus grand nombre.
La tâche est
immense mais elle s’impose. Surgit alors la question du comment. Par
quel bout engager la construction d’un tel parti ?
Si tous les
lecteurs comoriens de ce post et qui sont déterminés à relever ce
défi se regroupaient cela serait un bon début. Voilà pourquoi
j’invite ceux qui veulent VÉRITABLEMENT se lancer à me contacter
directement ou via un message FB pour accomplir
le premier pas.
Idriss
(31/05/2019)
Commentaires
MARINE LE PEN DECLARE
'' Dans un entretien accordé à RFI, le 29 mai 2019, le Président de l’Union des Comores, M. Azali Assoumani, a choisi de faire monter la tension entre son pays et la France en tenant des propos délibérément provocateurs et injurieux.
Il fait preuve de la plus mauvaise volonté et semble avoir opté pour une stratégie de chaos à Mayotte.
En laissant remettre en cause la volonté des Mahorais, Français depuis 1841, le gouvernement n’a pas réagi, tant le président Macron semble indifférent à l’avenir de l’Outre-Mer français en général et à la souveraineté française dans l’Océan Indien en particulier.
Le Rassemblement national demande au gouvernement français de rétablir l’ordre républicain dans l’île de Mayotte en faisant preuve de la plus grande fermeté. La situation qui prévaut dans le 101ème département français ne serait en aucun cas tolérée dans le département de la Somme, dont est originaire le Président de la République.
Le RN demande le rappel immédiat en consultation de l’Ambassadrice de France à Moroni, en vue d’une réévaluation complète de la coopération avec les Comores et du séjour des ressortissants comoriens en France ''.
MARINE LE PEN DIT
'' Le RN ( Rassemblement national ) demande le rappel immédiat en consultation de l’Ambassadrice de France à Moroni, en vue d’une réévaluation complète de la coopération avec les Comores et du séjour des ressortissants comoriens en France ''.
And i'm glad studying your article. However want to observation on some general issues, The
site style is wonderful, the articles is really nice : D.
Good process, cheers